Archives de catégorie : Informatique

Le bouton « J’aime » de Facebook

I dislike Facebook En guise de préambule, je précise que je n’ai pas de compte Facebook, peu convaincu des besoins de ce genre de réseau social (je reconnais volontiers ici un problème générationnel ;-)), mais surtout pour des raisons de protection des données personnelles.

Ensuite, chacun est libre de l’utiliser, le problème serait plutôt d’être conscient de ce que l’on fait et des conséquences, ce qui nécessite un minimum d’attention et de démarche personnelle. Étape que l’on a tendance à négliger, il faut le reconnaître. C’est si facile de cliquer…

Voilà donc un petit résumé de ce que j’ai lu et compris, ainsi qu’une solution simple pour se protéger.

Pour revenir aux réseaux sociaux, sachez que d’autres solutions sont en cours de réalisation comme diaspora (créé par quatre jeunes étudiants américains, en version alpha) ou movim (projet français, mais qui ne semble pas vraiment avancer), et d’autres encore… Ces projets sont réalisés sous licence libre, et permettront espérons-le d’avoir un réseau social sur lequel vous aurez tout le contrôle nécessaire.

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VirtualBox et les images ISO

VirtualBox d'Oracle J’utilise VirtualBox comme solution de Virtualisation sous Ubuntu, ça me sert à faire des tests sous Windows (comme l’affichage de mon blog dans MSIE par exemple) ou sous Ubuntu (comme de crypter son répertoire Home… ce qui m’a évité de perdre toutes mes données si je l’avais fait sur la vraie machine… ;-).
J’utilise la version d’Oracle (PUEL), et plus précisément la version 3.2.10.

Par défaut, VirtualBox crée vos machines virtuelles dans un sous-répertoire de votre Home, et ça prend de la place. J’ai donc décidé de les déplacer sur un autre disque. Hélas, VirtualBox n’a pas trop apprécié la simple copie de fichiers, et j’ai du reconstruire mes deux machines virtuelles de zéro.

J’utilise des images .ISO pour ce faire, et voilà que VirtualBox refuse de me monter l’image Windows avec une belle erreur « VERR_VD_RAW_INVALID_HEADER » :

VirtualBox-Erreur

Bon, je me dis que peut-être le fichier est endommagé… mais comme j’arrive très bien à monter l’image (grâce à Nautilus-actions, un simple click droit suffit), j’ai des doutes. Je fais donc des recherches sur internet, et finit par trouver la solution sur le forum de VirtualBox.

Il s’agit de la taille du fichier .ISO qui n’est pas un multiple de 512 comme elle devrait être (norme). La première recommandation est de supprimer les lignes de code faisant cette vérification, puis de recompiler le programme !

Heureusement une autre solution est fournie, qui consiste à augmenter la taille du fichier en question afin qu’il atteigne un multiple de 512. Alors voilà de que ça a donné dans mon cas :

Ouvrir un terminal et se placer dans le répertoire où se trouvent les images ISO, et faire un ll pour voir la taille de l’image qui nous embête :

commande ll dans le terminal

Un peu de calcul maintenant, vous allez voir c’est assez simple :

  • Mon image a donc une taille de 3111583900 octets.
  • Divisé par 512, cela donne 6077312,3046875
  • Je garde la partie entière et ajoute 1, j’obtiens 6077313
  • Je multiplie 6077313 par 512 = 3111584256
  • 3111584256 – 3111583900 = 356

Je dois donc augmenter la taille de mon fichier de 356 octets. Avec Linux, c’est facile : on crée d’abord un fichier rempli de zéro de la taille souhaitée, puis on l’ajoute à l’image iso :

dd if=/dev/zero of=padding.bin bs=1 count=356
cat padding.bin >> image-origin.iso

Et voilà, le tour est joué ! Je peux enfin attacher mon fichier ISO au lecteur de CD de ma machine virtuelle.

Une photo sans fil avec Gimp

Toujours occupé à trier les photos de vacances, je tombe sur celle-ci dont j’aurai bien voulu supprimer le fil électrique :

avant transformation

Après quelques recherches sur internet, je trouve pas mal de tutoriels expliquant comment faire à l’aide de l’outil de clonage, en choisissant une brosse fuzzy (à bord doux) : le principe est de sélectionner une zone proche, puis de « tamponner » le fil électrique : mais le résultat est peu probant : sur un fond de ciel bleu comme celui-ci, légèrement dégradé, la trace se voit nettement. Il faudrait sans doute y passer des heures pour avoir un résultat probant.

Resynthetizer

Et puis je tombe sur un article parlant du plugin Resynthetizer : il supprime un objet encadré par l’outil de sélection et reconstitue le fond en se basant sur ce qui entoure l’objet. On peut ainsi facilement faire disparaître un poteau, une personne, et bien sûr un fil électrique.

Il faut d’abord installer ce plugin, par exemple en tapant dans une fenêtre de terminal :

 sudo aptitude install gimp-resynthesizer 

Ou en passant par la Logithèque Ubuntu : pour ce faire, il suffit de taper « apt://gimp-resynthesizer » dans la barre d’adresse de votre navigateur, une fenêtre s’ouvre :

lancement logitheque

Et vous permet d’installer le plugin en quelques minutes.

logitheque ubuntu

Utilisation

Ensuite, avec l’outil de sélection à main levée de Gimp (le « lasso »), je sélectionne la zone à supprimer :

sélection de la zone

Puis menu Filtre – Amélioration – Smart Remove selection :

Depuis Gimp 2.8, il faut sélectionner Filtre – Amélioration – Heal Selection

le plugin Resynthetizer en action

Et le résultat est vraiment pas mal : si on sait qu’il y avait un fil, on peut distinguer quelques traces, mais sans un examen attentif, on ne voit rien :

après transformation

Source : cet article qui fournit un bel exemple de suppression d’un poteau et de deux personnes sur une piste de ski, en utilisant un calque.

Reconnaissance optique de caractères

Commençant à trier les photos de vacances, je tombe sur la première, prise sur le site d’Iliz Koz (« la vieille église » en breton) : celle d’un panneau listant les catastrophes naturelles en Bretagne depuis des siècles. Et il y en a eu : pluies diluviennes, tremblements de terre, sécheresse (si si !), la mer qui gèle ou pire qui recouvre les terres, ou encore l’été qui commence en février. Cette dernière est-elle vraiment une catastrophe d’ailleurs ?

Pourquoi ne pas en faire un article sur le blog me dis-je ? et plutôt que tout taper à la main, essayer une reconnaissance optique de caractères (ROC ou OCR en anglais) à partir de la photo… N’ayant jamais eu à faire cela, je pars donc de la page consacrée à ce sujet sur la documentation française d’Ubuntu, très bien faite comme toujours. Les premiers logiciels indiqués sont logiquement ceux de scan.

Janvier 2023 :
Depuis ce premier essai, de l’eau a coulé sous les ponts !
Voir cet article pour une meilleure expérience de la reconnaissance de caractère ! 😎

Logiciel de scan

En partant directement de ma photo, et en utilisant scan2pdf, le résultat n’est pas fameux. D’accord, mon image non plus… Après un peu de transformation de celle-ci avec Gimp (passage en noir et blanc, puis abaissement du seuil), j’obtiens quelque chose de beaucoup plus lisible. Cela va-t-il marcher ? seconde tentative toujours avec gscan2pdf, mais le résultat toujours aussi mauvais :

Solution Web

Vu le résultat avec les logiciels de scan (j’aurai pu en tester d’autres, comme toujours sous Linux, il y a pléthore), je préfère alors m’orienter alors vers une solution web, Free OCR en l’occurence. Vous pouvez lire cet article qui liste six solutions orientées web. Cette fois le résultat est tout à fait correct, même s’il y a quelques corrections à apporter :

résultat avec Free OCR

Voilà, le prochain article, ce sera donc les catastrophes naturelles en Bretagne au cours des siècles !

Seeks : un métamoteur de recherche libre

Seeks Seeks est un métamoteur de recherche, c’est-à-dire qu’il va agréger les résultats d’autres moteurs de recherche (Google, Bing, Cuil, Yahoo & Exalead en l’occurence). Ce n’est pas le premier loin de là, mais le projet semble intéressant, même s’il sera dur de détrôner les géants existants. Pour l’instant, il se contente de les utiliser, et de reclasser les résultats selon ses propres critères.

Seeks enverra donc votre recherche aux moteurs précédemment cités, mais de manière anonyme, et c’est déjà un avantage, en ces temps où les données privées sur internet posent question. Mais il va aussi analyser les résultats et vous permettre de les grouper selon leur type : les liens vers des pages web, des documents PDF, vers un Wiki, ou encore n’afficher que les images. Bref c’est plutôt complet.

Le projet

Seeks repose sur une architecture ouverte, et les versions à venir permettront d’interconnecter les serveurs entre eux (chacun peut installer le sien sur son propre serveur). Par la technologie P2P, les différents serveurs Seeks pourront alors regrouper en temps réel les requêtes de différentes internautes, et ainsi d’affiner les résultats. Cette partie serait vraiment nouvelle, et les possibilités encore ouvertes.

L’idée est rendre la recherche sur le web aux utilisateurs… et ne pas la laisser se concentrer entre quelques mastodontes qui contrôlent tout, y compris leur algorithme de recherche. Notons qu’à ce stade du projet, les données sont toujours chez Google, ou Bing…

A terme,  on obtiendrait un moteur de recherche décentralisé, avec une transparence des algorithmes de recherche et une égalité des contenus sur le web. Un site web pourrait aussi indexer lui-même ses pages, et partager cet index avec d’autres serveurs du réseau Seeks. Dans ce cas, on décentralise les index !

Astuce

Pour l’ajouter à votre barre de recherche dans Firefox, rendez vous sur la page d’accueil, puis cliquer sur la liste des moteurs de recherche : vous devez voir en bas de la liste une entrée « Ajouter Seeks comme moteur de recherche ». Valider, puis remonter Seeks en première place pour l’avoir par défaut.

seeks moteur de recherche par défaut

Le guide TV libre QMagneto

QMagneto - fenêtre principale QMagneto est un EPG (Electronic Program Guide) qui permet d’afficher les programmes TV, de les visualiser, et de programmer leur enregistrement. En outre, on peut enregistrer les programmes venant de la Freebox, de la Neufbox ou d’un décodeur TNT. Il est disponible sous Windows, Mac OS X et Linux. C’est un logiciel libre (sous licence GNU General Public), et accessoirement développé par un Français, Jean-Luc Biord.

On peut bien sûr enregistrer directement depuis la freebox HD, mais le format est en Time Shifting (.ts). Avec QMagneto, tout se fait du PC, et le format sera du MPEG4 (.avi), ce qui est un peu plus pratique (encore que VLC lit très bien les fichiers Time Shifting). L’inconvénient est bien sûr que le PC doit être allumé…

Si l’installation de QMagneto est simple, la configuration des ports et des programmes n’est pas évidente, alors voilà ce que j’ai fait pour que cela marche sous Ubuntu Lucid Lynx 10.04, après quelques recherches sur le net. Continuer la lecture… Le guide TV libre QMagneto

“Écoutez” France Culture… en mp3 (2)

écoutez France Culture

J’avais écrit un article expliquant comment télécharger une émission de France Culture lorsque le podcast n’est plus disponible, mais l’écoute en ligne toujours possible.

Le site de France Culture vient d’être complètement refait, et la manip n’est plus valide. Il faut procéder d’une manière légèrement différente, et c’est finalement plus simple puisque l’on récupère directement le fichier au format mp3, alors qu’auparavant il s’agissait d’un fichier Real Player (.rm) qu’il fallait ensuite convertir en mp3.

Voilà donc comment faire maintenant

Lorsque vous arrivez sur la page d’écoute de l’émission, faites un clic droit sur le joli bouton rouge (voir image ci-dessus) et choisissez « Copier l’adresse du lien ». Ouvrez ensuite une fenêtre Terminal et taper la commande wget suivie du lien précédemment copié :

récupérer le lien avec wget

Éditer le fichier récupéré, et rechercher «MP3», vous devez obtenir quelque chose de ce genre :

édition du fichier récupéré

La partie qui nous intéresse, c’est le chemin (incomplet) du fichier MP3, surligné en jaune dans l’image ci-dessus, soit :

sites/default/files/sons/2010/05/s21/LES_NOUVEAUX_CHEMINS_DE_LA_CONNAISSANCE_26_05_2010.MP3

Il ne reste plus qu’à ajouter le début du chemin manquant, à savoir :

http://www.franceculture.com/

Ce qui nous donne le chemin complet suivant :

http://www.franceculture.com/sites/default/files/sons/2010/05/s21/LES_NOUVEAUX_CHEMINS_DE_LA_CONNAISSANCE_26_05_2010.MP3

Il ne reste plus qu’à télécharger le fichier en question, toujours à l’aide la commande wget par exemple :

récupération du fichier mp3

Et voilà, le fichier est maintenant prêt à être copié sur votre balladeur…

Faire son arbre généalogique avec GRAMPS

Accéder à l'arbre généalogique Voilà quelque temps, j’avais commencé un arbre généalogique avec le logiciel GRAMPS (Genealogical Research et Analysis Management Programming System), un logiciel open-source développé initialement sous Linux, mais qui est également disponible sous Windows ou Mac. Rien ne vous empêche donc de commencer le vôtre, si cela vous passe par la tête.

GRAMPS

La prise en main de Gramps demande un peu de patience mais tout est finalement très logique. Il est essentiel de conserver l’intégrité des relations familiales, ce dont se charge parfaitement l’interface de GRAMPS. Il faut juste s’y habituer, et comprendre par où ajouter tel type d’information.Cela vient assez vite.

Par exemple, passer par la vue Famille si l’on veut ajouter un ascendant ou descendant, et par Individus pour ajouter un évènement, une photo ou toute autre information. Éviter de créer les individus séparément, puis d’établir les relations par la suite : c’est le meilleur moyen de se tromper ou de se retrouver avec des liens familiaux manquants. Enfin, il y a souvent des homonymes dans une génération, et l’on s’y perd parfois… Dans ce cas, repasser par la vue Individus, et noter l’Id unique que lui a attribué Gramps.

Il existe un Wiki en français pour vous aider dans les premiers pas, et trouver une réponse à vos questionnements..

Les données

Une fois les informations en votre connaissance saisies, vous vous rendrez probablement compte que vous en savez fort peu ! Il faudra alors en parler à vos parents, tantes et oncles, frères et sœurs etc… pour récolter des informations. Ce n’est pas la partie la plus facile (ni la plus rapide !), et là, vous serez peut-être surpris des réactions.

Pas d’intérêt et donc pas d’informations, un certaine réticence à fouiller de la mémoire et le passé (une tante a même découvert des choses qu’elle ignorait en cherchant un peu), sans oublier l’ultime réponse : à quoi bon tout ça après tout ? laissons les morts reposer en paix !

Et puis le nom-prénom ne suffit pas ; il faut d’autres informations si l’on veut que l’arbre soit un tant soit peu complet : dates de naissance, de mariage, lieux de vie, profession, etc… passé deux générations, cela devient vite un problème. Sans parler des photos !

J’ai été particulièrement surpris que ma mère par exemple ne se rappelle plus du nom de ses grands-parents (il faut peut-être commencer à poser ces questions avant que la mémoire ne s’efface… non je plaisante maman !).
Mon père par contre avait un papier sur lequel était noté l’ascendance de sa mère, jusqu’à son arrière grand-mère, ainsi que les descendants de cette dernière. Il faut dire qu’il avait des raisons de se pencher sur son ascendance (mère « fille-mère » puis mariée à un autre), ceci explique peut-être cela.

Le site internet

Une fois toutes vos données saisies, GRAMPS permet de faire deux choses très pratiques :

  • générer un site internet (tout en html) permettant de naviguer au sein de l’arbre par noms de famille, d’individus ou encore par lieux.
  • générer un arbre relationnel, une forme très visuelle de représentation des ascendances et descendances.

nouveau menu J’ai donc fait tout ça, en l’état des informations récoltées, et mis en ligne sur le site. On y accède par le menu en haut de page du blog, il y a une nouvelle entrée.

Personnalisation du site

Le site généré automatiquement par GRAMPS est pas mal, mais nécessitait un minimum de personnalisation pour satisfaire à mes besoins. Il s’agissait de remplacer un mot par un autre, supprimer ou ajouter une ligne dans tous les fichiers html, sachant que plus votre arbre est important, plus il y a de fichiers. Impossible donc de  faire cela manuellement.

Je m’étais à l’époque penché sur SED (ou Stream EDitor), un puissant outil pour manipuler les chaînes de caractères. Voir cet article pour en savoir plus.

Je devais remplacer le nom du premier onglet du site appelé Souche, voulant le changer en Arbre. J’étais finalement arrivé à ce script :

#! /bin/sh
# nom du fichier : replaceall.sh
# pas de SAUVEGARDE des fichiers faite par ce script.
find . -type f -name '*.html' -print | while read i
do
sed "s|$1|$2|g" $i > $i.tmp && mv $i.tmp $i
done

Enregistrer ce fichier, l’appeler par exemple replaceall, et enfin lui donner les droits d’exécution. Il suffit ensuite de le lancer à partir de la racine du site généré par Gramps :

$ ./replaceall Souche Arbre

Et voilà, en une ou deux secondes, c’est fait : le mot « Souche » a été remplacé par « Arbre » dans tous les fichiers. La puissance de SED est d’ailleurs assez impressionnante.

Alors que je voulais le mettre en ligne, je me rend compte que je dois également supprimer l’onglet Sources inutile (la page correspondante est vide) :

onglet Sources à supprimer

Grâce à SED, rien de plus simple : dans le script ci-dessus, remplacer le ligne de commande SED par celle-ci :

sed "/Sources/d" $i > $i.tmp && mv $i.tmp $i

SED va lire toutes les lignes des fichiers .html, et dès qu’il trouvera le mot «Sources» il effacera la ligne en question. Et hop, l’onglet a disparu… Maintenant, il faut que j’ajoute un onglet pour permettre de revenir sur le blog :

onglet Retour au Blog

Cette fois, il faut ajouter une ligne dans tous les fichiers… Heureusement, ceux-ci étant tous générés sur le même modèle, le numéro de ligne est toujours le même, la tâche est d’autant plus simple, il suffira d’indiquer ce numéro de ligne.

Je dois donc ajouter la ligne suivante (un simple lien vers l’adresse du blog) dans tous les fichiers :

<ul>
	<li><a href="https://pled.fr">Retour au Blog</a></li>
</ul>

Pour éviter des problèmes de syntaxe, j’ai préféré utiliser une autre possibilité de SED, permettant d’ajouter le contenu d’un fichier dans un autre (où s’arrêtent les possibilités de SED ?). J’ai donc sauvegardé cette ligne dans un fichier insert-retourblog.txt, et modifié le script avec la commande SED suivante (le numéro de ligne est donc le 26) :

sed "26r insert-retourblog.txt" $i > $i.tmp && mv $i.tmp $i

Il ne me restait plus qu’à copier tous ces fichiers sur le site de Free, et voilà…

OLPC : One Laptop Per Child

un olpc au Pérou Cette semaine, j’ai vu un très bon reportage sur Arte à propos de l’OLPC : One Laptop Per Child. Cette organisation, à but non lucratif, a été fondée en 2005 par Nicholas Negroponte, ancien directeur du MIT, la célèbre université américaine. Je pensais que c’était un projet comme un autre, qui au final se termine par une affaire de business. Il n’en est rien.

Le but est de promouvoir un ordinateur portable à moins de cent dollars, et destiné aux enfants de pays en voie de développement. Une critique commune du projet est de dire « Les gens pauvres ont besoin de nourriture et de logements, pas d’ordinateurs portables. », or c’est faux, il y a des gens pauvres certes, mais qui mangent à leur faim, à la campagne par exemple. Ce qui leur manque alors, c’est le moyen d’accéder à l’éducation. Et ce projet révolutionne les choses.

Un instituteur péruvien, à qui on expliquait les possibilités du Wi-Fi, dit :

Je vais essayer de m’entrainer un peu plus, afin d’explorer toutes les possibilités qu’offre ce portable pour pouvoir apprendre aux enfants à l’utiliser. Mais à vrai dire certains d’entre eux savent déjà s’en servir, et ils vont m’aider en classe.

Et quand on voit l’enthousiasme de ces enfants péruviens faisant leur premiers pas avec cette machine, c’est impressionnant. On apprend aussi que les enfants ayant accès à l’informatique ont de meilleurs résultats en classe.

olpcLes contrats sont passés directement avec les États, avec une clause de non-revente. Le portable est conçu pour les enfants, il est robuste, et ses éléments aisément remplaçables. Sans surprise, il utilise un noyau GNU/Linux (Fedora), et contient des programmes éducatifs. Sa consommation électrique est faible, et on peut même l’alimenter par une manivelle… Très étonnant, on entend un ingénieur concepteur dire qu’ils ont pensé à l’énergie solaire, mais que l’usage risquerait alors d’être détourné pour d’autres besoins : il faut penser à tout !
Au Rwanda, un autre s’étonnait de ce qu’avait réussi à programmer une jeune fille d’une douzaine d’années : il n’en revenait tout simplement pas, et lui promettait un bel avenir !

Les pays comme l’Uruguay, le Pérou ont déjà largement souscrit au programme. Et d’autres suivent, sans doute pas assez, quand on voit les possibilités qu’offre un tel outil pour des gamins coupés de tout. L’organisation a vraiment l’air efficace, et concentrée sur le coeur de son projet. Bravo !

Première évaluation HADOPI

le site Marsouin Les Bretons ont encore frappé ! M@rsouin est un groupe scientifique signifiant Môle Armoricain de Recherche sur la Société de l’infOrmation et les Usages d’INternet, composé des labos scientifiques des quatre grandes universités et de deux grandes écoles bretonnes.

L’Université de Rennes 1 a récemment publié un rapport sur les premiers effets de la loi HADOPI. La lecture vaut le détour… et l’échec annoncé se confirme. Vous pouvez trouver le document complet ici, au format pdf.  Sinon, voilà le résumé :

  • A peine 15% des internautes qui utilisaient les réseaux Peer-to-Peer avant l’adoption de la loi Hadopi ont définitivement cessé de le faire depuis.
  • Parmi ces ex-téléchargeurs, seulement un tiers a renoncé à toute forme de piratage numérique, alors que les deux tiers restant se sont tournés vers des pratiques alternatives de piratage échappant à la loi Hadopi comme le streaming illégal (allostreaming,…) ou le téléchargement sur des sites d’hébergements de fichiers (megaupload, rapidshare,…).
  • Bien que le nombre d’internautes fréquentant les réseaux Peer-to-Peer ait diminué, le nombre de « pirates numériques » a légèrement augmenté depuis le vote de la loi Hadopi.
  • Parmi les internautes qui continuent encore de télécharger sur les réseaux Peer-to-Peer, 25% d’entre eux déclarent avoir modifié leurs pratiques de piratage depuis l’adoption de la loi Hadopi.
  • Enfin, les « pirates numériques » se révèlent être, dans la moitié des cas, également des acheteurs numériques (achat de musique ou de vidéo sur Internet). Couper la connexion Internet des utilisateurs de réseau Peer-to-Peer pourrait potentiellement réduire la taille du marché des contenus culturels numériques de 27%. Une extension de la loi Hadopi à toutes les formes de piratage numérique exclurait du marché potentiellement la moitié des acheteurs de contenus culturels numériques.

La loi HADOPI, en ne ciblant que la technologie P2P (alors que d’autres technos existent) loupe donc complètement son objectif. Ce ne sera pas faute de les avoir prévenus ! Mais il semble que l’incompétence rime souvent avec obstination… allez savoir pourquoi !