Archives de catégorie : Culture

Métal Hurlant 2021

C’était la revue que je lisais quand j’étais jeune, cette nouvelle édition qui repart d’un numéro 1 m’a donc fait de l’œil dans le rayon du marchand de journaux.

Le prix par contre m’a fait mal : 19,95 € pour une revue, fût-elle d’une épaisseur respectable, c’est tout de même très élevé.

Ce premier numéro porte sur le thème : « Le futur c’est déjà demain » (l’affirmation d’une évidence). On y trouve donc une série de courts articles (une cinquantaine de pages), que j’ai trouvé de peu d’intérêt : des entretiens aux questions sans surprise, des choses déjà vues mille fois comme cette sélection de films sur le thème, ou encore cet article sur les NFT, où le journaliste n’y connaissant rien va interroger quelqu’un et rédige ensuite son article : vite fait bien fait ! Résultat c’est plutôt incomplet comme traitement. Puis suit toute une série de courtes BDs sur ce thème imposé, soit plus de deux cents pages, ce qui est franchement bien, même si le niveau des histoires (et des dessins) est assez inégal à mon goût. Mais après tout, on est là avant tout pour la BD !

Il y aura 4 numéros par an, en alternant avec des numéros « vintage » qui reprendront des histoires publiées dans les anciens Métal Hurlant. Ce sera donc le cas du numéro 2.

Bon, je ne sais pas si je serai de la fête, je trouve le rapport qualité/prix peu avantageux. Certes, c’est le prix d’une BD, et il y a sans doute autant de planches, mais la qualité est inégale, alors qu’une BD, on peut choisir selon nos goûts. Sans parler de l’effet psychologique quand j’arrive à la caisse du marchand de journaux ! 🙄

Fondation Vasareli à Aix-en-Provence

Fondation Vasareli Début décembre, j’étais en famille du côté de Aix-en-Provence, et nous sommes allé à la Fondation Vasareli. Nous en sommes ressorti avec une impression bizarre, celle d’avoir vu un musée en phase terminale…

Le prix du ticket d’entrée étant fixé à 9 euros (pour 8 « alvéoles », soit 32 œuvres de l’artiste, faites le calcul, ce n’est pas donné), l’on était en droit de s’attendre à quelque chose de soigné. Hélas, on nous prévint tout de suite que l’ensemble du bâtiment ainsi que les œuvres sont en cours de rénovation.Ah, et qu’il y avait également des classes scolaires présentes ce jour-là, avec le bruit qui va avec. Nous avons vite compris que c’était mal parti ! -:(

Ce fût confirmé en parcourant les « alvéoles » exposant les œuvres : le bâtiment est encore en travaux, des structures apparentes (plafonds ôtés), un premier étage carrément vide, sans parler des abords du bâtiment, plus proche d’un terrain vague que d’autre chose… Mais le pire restait à venir, avec les œuvres elles-mêmes : beaucoup sont abîmées, de petits carrés de mosaïque étant manquant (décollés), ou même déformés (le tableau a mal vieilli), gâchant largement le plaisir.

Pour couronner le tout, l’exposition temporaire ne m’a absolument pas convaincu ; intitulée « Bande de Möbius. Perception et Déséquilibre dans l’espace acoustique » de Marlène Puccini, elle consistait en ceci : assis dans une chaise à bascule et plongé dans le noir, des sons plus ou moins bizarres et venant de partout autour de nous (il y a en fait 24 enceintes placées tout autour de la personne), et qui sont censés évoquer le fameux ruban de Möbius à une seule face…Bof bof bof… 🙄

L’artiste était présente, et tint à nous interroger après la séance : très sympathique certes (elle nous a même fait la bise en partant !), nous questionnant sur les sensations ressenties durant ces vingt minutes de solitude, et répétant souvent : « Ah voilà, c’est ça, c’est ça ! » ; elle avait surtout l’air de vouloir désespérément chasser l’ennui et la solitude : il faut dire qu’à part nous et deux autres visiteurs, nous ne vîmes personne d’autre de l’après-midi, à part les fameuses classes scolaires.

Quant à ces dernières, les recevoir en même temps que le public adulte est largement discutable ! Il y avait même des séances de yoga pour les enfants données par les instituteurs, en plein milieu de l’une des alvéoles, s’octroyant ainsi toute la pièce !! Et malheureusement, le yoga découvert par de jeunes enfants n’aide pas à atteindre le nirvana, ils restent bruyants quoiqu’il arrive. Bref, dans un musée, tout cela était vraiment gênant.

Voilà, une impression de musée qui tombe peu à peu en ruine, et qui part à vau-l’eau…

Expo Winsor McCay (Little Nemo) à Cherbourg

Little Nemo C’était au mois d’août, je suis allé à Cherbourg pour voir l’exposition consacrée à Winsor McCay, père de la bande dessinée américaine, connu pour son personnage de Little Nemo.

J’avais des souvenirs d’enfance de ces planches de B.D. qui se terminaient toujours par le petit Nemo qui tombait de son lit ou se réveillait… Auparavant, Litlle Nemo nous avait emporté dans les mondes imaginaires de ses rêves.

Impossible par contre de me rappeler où je les découvrais : était-ce directement dans les albums, ou dans une revue publiant une page ? Je me suis renseigné à la librairie, aujourd’hui, on ne trouve qu’un gros (33x45cm)  et magnifique volume à 60€, en anglais… Bel objet certes, mais il faut trouver où le mettre !

Revenons à l’exposition : j’y ai passé l’après-midi, c’était un plaisir de lire toutes ces planches, même en anglais : le vocabulaire est assez simple, et facile à comprendre.

Winsor McCay
Mais j’ai surtout beaucoup appris sur Winsor McCay, le créateur du personnage. Né en 1869 au Canada (même s’il y a quelques incertitudes), il passe son enfance à Spring Lake, Michigan, dans un milieu rural et plutôt modeste :

Je dessinais partout et tout le temps. Je dessinais sur les palissades, des tableaux noirs, des bouts de papier, des morceaux d’ardoise, des murs de grange. Je ne pouvais tout simplement pas m’arrêter.

Il déserte l’école pour aller à un parc d’attractions qui l’attire, « Wonderland » (qui influencera son monde imaginaire). C’est là qu’il commence à vendre des portraits ou des caricatures, et qu’il perfectionne sa technique. Il étudie alors la perspective auprès de John Goodison, un professeur de dessin qui réunit autour de lui six jeunes gens, dans le but « d’expérimenter sur des cobayes une nouvelle façon d’enseigner la perspective ». Goodison déclarera à propos de McCay :

Si ce jeune homme ne fume pas trop de cigarettes, le monde va entendre parler de lui. Il a absorbé tout mon enseignement.

En 1898, il va travailler pour un journal local. D’abord par des dessins d’humour ou des fresques patriotiques, où il en profite pour améliorer ses techniques et son style. En 1903 il s’installe à New-York et rejoint le New York Herald. Il réalise les premières pages avec les « Tales of the Jungle Imps » ; suivront bientôt « Little Sammy Sneeze » (Petit Sammy éternue), « The Story of Hungry Henrietta » (Henriette l’affamée) et « A Pilgrim’s Progress by Mister Bunion », l’histoire d’un malheureux personnage qui ne réussit jamais à se débarrasser de sa valise…

Vient ensuite les « Dreams of the Rarebit Fiend » (Cauchemars de l’amateur de fondue au Chester) dont McCay dessinera plus de 900 pages. Première de ses œuvres à explorer le monde des rêves. C’est en 1905 qu’il crée son personnage de Little Nemo ! Son rythme de travail est impressionnant, dix-huit heures par jour parfois, livrant en plus de la page de Little Nemo, une demi-page des « Cauchemars » et d’autres illustrations chaque semaine.

Il va concevoir les cases comme les fragments d’une entité plus vaste : la planche, et inventera beaucoup de choses sur le sujet : avant lui, les BD de journaux étaient les fameux comic strip, une série de quelques cases disposées en bande horizontale. Son utilisation de la couleur (qui apparaît dans la presse à cette époque) sera aussi novatrice. Little Nemo rencontrera un succès considérable, sera traduit en sept langues. Une comédie musicale est même montée à Broadway, puis parcourra le pays !

McCay ne va pas s’arrêter là : il va devenir l’un des pionniers du dessin animé ! Il commence par dessiner l’un de ses personnages, faisant apparaître le visage de Flip à l’écran : « Watch me move », annonce-t-il… Puis Nemo et ses compagnons apparaissent et se déforment en tous sens… À l’époque, les spectateurs sont persuadés qu’il ne s’agit pas de dessins, mais de photographies de vrais enfants, truquées selon un procédé spécial. Pour les convaincre, il fit un deuxième film, représentant un moustique ridicule, intitulé « How a mosquito operates ». Le public pensa qu’il s’agissait d’une sorte de marionnette manipulée par des fils invisibles !! Le troisième essai fût le bon :

J’y parvins en en dessinant ma fameuse Gertie, le monstre préhistorique dont le modèle a vécu il y a quelque treize millions d’années. Je lui fis dévorer les rochers, arracher un arbre et jeter un éléphant à l’eau. Gertie buvait aussi un lac entier jusqu’à la dernière goutte, se couchait et se balançait à mes commandements, que je ponctuais, sur la scène, de grands coups de fouets. Cette fois les gens étaient enfin convaincus qu’il avaient sous les yeux des images dessinées à la main.

On peut voir quelques-unes de ces animations sur la page wikipedia, ainsi que « Le naufrage du Lusitania » (bteau anglais coulé par les allemands en 1915), un court-métrage de douze minutes qu’il réalisa en 1918, soit le plus long film d’animation de l’époque.

Le 26 juillet 1934, Winsor McCay pousse un cri : « Ma main droite… C’est fini, fini ! ». Et de fait, il ne survit que quelques heures à sa main paralysée. Le lendemain, l’Herald Tribune publie, en même temps que le dessin qu’il n’a pu achever, les témoignages admiratifs des principaux dessinateurs du pays.

FACE B : LA PLAYLIST DE FC +

France Culture plus France Culture plus, c’est un site web destinés aux étudiants, histoire sans doute d’attirer les jeunes et de leur faire connaître France Culture.

Le « webcampus » leur donne donc accès à des cours ou des conférences d’université ou de grandes écoles, ainsi qu’à « La Factory », qui propose des productions multimédias inédites… Tiens, je parlais de Andy Warhol dans l’article précédent à propos de la reprise du Velvet par Rodolphe Burger… le monde est petit !

À conseiller à nos jeunes têtes encore pensantes, donc. Mais je suis allé sur ce site cette semaine pour une toute autre raison : l’annonce d’une bande-son hebdomadaire intitulée FACE B.

FACE B - France Culture

La première déception fut de constater qu’il fallait un compte Spotify pour pouvoir l’écouter. Après avoir jeté un œil, je vois que l’on peut se créer un compte gratuitement, et qu’il existe une version pour Ubuntu. Parfait me dis-je allons-y ! Mais le pire restait à venir : tous les 2 ou 3 morceaux, une publicité audio de 30 secondes (!) vous donne l’envie d’arrêter immédiatement l’écoute. Pas cool ! 🙁

Pour en revenir à la sélection FACE B de cette semaine (la #1), consacrée à la jeune scène pop française, c’est pas mal du tout, même si je connaissais quelques morceaux par la sélection des Inrocks. À suivre donc chaque semaine, pour découvrir de nouvelles musiques.

Le prochain article expliquera donc comment faire pour se débarrasser de cette publicité audio vraiment déplaisante. Parce que bon…

France Culture Papiers

France Culture Papiers - la première radio à lire Cela fait maintenant plusieurs années que je suis « passé » sur France-Culture, et je ne le regrette pas. Enfin une radio sans publicité !

Même s’il y en a peu sur France Inter, la radio que j’écoutais précédemment, et qu’elles sont censées être d’intérêt public, celles-ci sont tellement débiles que je ne les supportais plus (celles de la Matmut sont exemplaires…). Un mal pour un bien, puisqu’elles ont été le facteur déclenchant ! 😉

Évidemment, ce n’est pas le seul avantage : invités de qualité, sujets approfondis, respect de l’écoute dans les débats, flash info rapide le matin, et bien entendu respect de l’auditeur qui n’est pris ni pour un abruti, ni pour un consommateur.

Tout ça pour dire qu’il existe maintenant France Culture Papiers ! Quatre numéros par an, avec des extraits des meilleurs émissions du trimestre, deux dossiers thématiques, des documents d’archive (et côté archive, France Culture doit avoir un véritable trésor !), et plus encore.

On peut le trouver chez les bons libraires, puisque j’ai pu le vérifier chez le mien 😉 Sinon, on peut également s’abonner par le biais du groupe Bayard. Le numéro est à 15 €, mais contient 192 pages dans un format de qualité (mise en page, photos, grammage papier…). Ça vaut le coup d’y jeter un œil !

Moebius redux

moebius Très bon reportage hier soir sur Arte : Moebius redux (de Hasko Baumann), retraçant la vie de Jean Giraud alias Gir alias Moebius, qui nous a quitté le 10 mars dernier.

Un portrait passionnant, entrecoupé d’illustrations du « maître », mais aussi d’extraits de films (Alien, Tron) auxquels Moebius a participé, et enfin d’interviews des principaux artistes avec qui il a travaillé : Druillet, Jodorowsky, Stan Lee ou Enki Bilal.

Hélas, pas de rediffusion de prévue.

Continuer la lecture… Moebius redux

Gil sculptures

Accéder à l'album C’était au mois d’octobre, Gilles exposait lors d’un salon dont je ne me rappelle plus le nom. L’occasion de faire quelques photos et de découvrir ses œuvres, sculptures contemporaines sur l’acier ou d’autres métaux.

Sculptures d’intérieur aux belles couleurs vives, avec des personnages ou des visages d’inspiration et de formes diverses, mais dans un style très personnel.

D’autres (peu présentes sur le stand à cause de leur dimensions) sont destinées à l’extérieur, certaines réalisées à partir de matériaux comme des carrosseries de vieilles voitures par exemple.

En allant voir son blog, je suis tombé sur cette vidéo appelée Orange métallique, qui vaut vraiment le détour (où comment réaliser une girafe à partir de morceaux de carrosserie) :

France Culture en Seine-St-Denis

France Culture en Seine-St-Denis Vendredi dernier, France Culture se déplaçait en Seine-St-Denis pour toute la journée, l’occasion de parler de la banlieue et d’en rendre une image différente que celle trop souvent caricaturale des grands médias.

L’émission « Les Matins » se déroulait depuis le lycée Suger à St-Denis. Et pour l’occasion, les chroniqueurs étaient lié à la région; en particulier Ami Karim, slameur, qui avait donc préparé un texte de quatre minutes qui m’a beaucoup plu. Alors le voici, ouvrez vos oreilles, et partez « de l’autre côté du périphérique » :

Slam d’Ami Karim

Catastrophes naturelles en Bretagne

Iliz Koz sera recouvert de sable au petit âge glaciaire C’est sur le site d’Iliz Koz (près de Plouguerneau – Finistère Nord) que j’ai vu cette liste, assez impressionnante, des catastrophes naturelles ayant eu lieu en Bretagne au cours des siècles.

Aux XVI, XVII et première moitié du XVIIIème siècles, l’Europe occidentale a vécu un refroidissement général appelé «le petit âge glaciaire». A tel point que tout le littoral fut ensablé, et que les habitants durent reculer à l’intérieur des terres. A Iliz Koz, c’est une nécropole médiévale qui a été ainsi découverte dans les années 1960 lorsque le propriétaire voulut y construire une maison.

Sur l’île de Batz, on peut voir une église ensablée : il s’agit du même phénomène météorologique.

Bref, voilà la liste en question :

  • 451 à 453 – Période de sécheresse dévastant la Bretagne du diocèse de Vannes coïncidant, en 456 avec une période de fortes pluies, ce qui fait considérer Saint Paterne comme remède contre la sécheresse.
  • 570 – Sur l’ouest, les pluies furent si importantes que les rivières débordèrent et causèrent les plus terribles ravages.
  • 709 – Le plateau continental bascule et la mer envahit la forêt de Scissy près de Saint-Malo. La pointe du Finistère s’écorne. La presqu’île du Four et du Chateau deviennent île. Plusieurs milliers de personnes disparaissent dans les eaux.
  • 763 – Le gel commence le 1” octobre et ne s’arrêtera que fin février.
  • 800 – Pluies diluviennes de l’automne 800 au printemps 801.
  • 872 – La neige couvre la Bretagne du 1er décembre au 21 mars 873.
  • 1030 – Des pluies diluviennes s’abattent sur la Bretagne jusqu’en 1033. Ni le blé, ni les fruits n’arrivèrent à maturité. Tout pourrissait. La famine était si importante et la mortalité si grande, que les vivants suffisaient à peine pour enterrer les morts. Mais, en 1033, la récolte de blé fut prodigieuse et surpassa de cinq fois une récolte normale.
  • 1114 – Terrible sécheresse en Bretagne.
  • 1115 – L’hiver fut si froid que la mer gela sur les côtes et dans la rade de Brest.
  • 1118 – Un grand tremblement de terre fit s’écrouler les édifices et coucha des forêts entières, comme celle de Vertou près de Nantes.
  • 1126 – L’híver ne s’arrêtera que fin mai. L’été fut si pluvieux que toutes les récoltes furent détruites. La famine et la peste firent de grands ravages.
  • 1172 – Raz-de-marée sans précédent. L’océan couvre la partie occidentale de l’évêché de Saint-Pol-de Léon. A Landerneau et à Morlaix, près de 1000 personnes sont emportées par les eaux.
  • 1175 à 1177 – Les intempéries furent telles que la disette s’installa pendant trois années.
  • 1205 à 1206 – Le froid fut si grand que de nombreux animaux périrent gelés.
  • 1253 – Durant l’hiver très rigoureux, les vignes périrent dans toute la Bretagne excepté celles de Nantes.
  • 1284 – Un ouragan bouleverse les forêts et détruit de très nombreuses habitations.
  • 1286 – Un tremblement de terre dura 40 jours. Les secousses se succédèrent nuit et jour, causant de très grands désastres.
  • 1386 – Le 5 novembre, tremblement de terre à Nantes.
  • 1387 – Le 28 mai, tremblement de terre d’une violence inouïe.
  • 1407 – L’hiver fut si froid que tous les arbres fruitiers éclatèrent.
  • 1528 à 1529 – Les intempéries provoquent une grande disette. La misère et les maladies décimèrent la population.
  • 1536 – La sécheresse sévit en Bretagne du printemps jusqu’en décembre.
  • 1540 – L’été commença en février et ne se termina qu’en octobre. En juin, la moisson battait son plein. En juillet on mangeait des raisins. En septembre, les vendanges étaient terminées.
  • 1608 – Hiver très rigoureux en Bretagne.
  • 1651 – De nombreuses chutes de grêle endommagent sérieusement les cultures, principalement dans la region de Rennes Epiniac et Piré/Sèche.
  • 1656 – Hiver très froid. Les cultures sont détruites en partie. Les maladies et un début de disette décíment la population.
  • 1666 – A la suite de l’arasement des talus, le sable de mer, poussé par une violente tempête, envahit à jamais, au cours d’une nuit, l’intérieur des terres et couvre d’une couche de 20 pieds, le sol des campagnes fertíles s’étendant de Saint-Pol-de-Léon à Brignogan.
  • 1703 – Le 26 novembre, un ouragan s’abat sur l’ouest de la Bretagne, puis sur le sud de l’Angleterre avec des vents de l’ordre de 180 à 190 Km/h. De nombreux dégâts sont occasionnés en mer et sur terre. Cet ouragan fait plus de 8000 victimes.
  • 1718 – Les 15 et 16 avril, de très violents orages se declenchent sur le Finistère. La foudre endommage de nombreux clochers en particulier dans la région de Saint-Pol-de-Léon.

“Écoutez” France Culture… en mp3 (2)

écoutez France Culture

J’avais écrit un article expliquant comment télécharger une émission de France Culture lorsque le podcast n’est plus disponible, mais l’écoute en ligne toujours possible.

Le site de France Culture vient d’être complètement refait, et la manip n’est plus valide. Il faut procéder d’une manière légèrement différente, et c’est finalement plus simple puisque l’on récupère directement le fichier au format mp3, alors qu’auparavant il s’agissait d’un fichier Real Player (.rm) qu’il fallait ensuite convertir en mp3.

Voilà donc comment faire maintenant

Lorsque vous arrivez sur la page d’écoute de l’émission, faites un clic droit sur le joli bouton rouge (voir image ci-dessus) et choisissez « Copier l’adresse du lien ». Ouvrez ensuite une fenêtre Terminal et taper la commande wget suivie du lien précédemment copié :

récupérer le lien avec wget

Éditer le fichier récupéré, et rechercher «MP3», vous devez obtenir quelque chose de ce genre :

édition du fichier récupéré

La partie qui nous intéresse, c’est le chemin (incomplet) du fichier MP3, surligné en jaune dans l’image ci-dessus, soit :

sites/default/files/sons/2010/05/s21/LES_NOUVEAUX_CHEMINS_DE_LA_CONNAISSANCE_26_05_2010.MP3

Il ne reste plus qu’à ajouter le début du chemin manquant, à savoir :

http://www.franceculture.com/

Ce qui nous donne le chemin complet suivant :

http://www.franceculture.com/sites/default/files/sons/2010/05/s21/LES_NOUVEAUX_CHEMINS_DE_LA_CONNAISSANCE_26_05_2010.MP3

Il ne reste plus qu’à télécharger le fichier en question, toujours à l’aide la commande wget par exemple :

récupération du fichier mp3

Et voilà, le fichier est maintenant prêt à être copié sur votre balladeur…