Nouveau cadeau de Noël, et encore un livre dans lequel je ne suis pas vraiment rentré.
En premier lieu à cause d’Aapa, le personnage principal, au comportement très désagréable, et dont on se demande bien ce qu’elle vient faire dans ce récit. On pourrait lui conseiller aussi de boire moins d’alcool, ça l’aiderait à se comporter de façon moins agressive et égoïste envers les autres. D’ailleurs, on se demande assez longtemps de quoi l’auteur veut nous parler : on comprend bien que la mer, les baleines et le réchauffement climatique sont au centre de tout, mais pour dire quoi ? Et quelle est la crédibilité de l’arrivée d’Aapa dans sa ville natale, au nord de la Norvège, envoyée de Floride par une compagnie pétrolière pour préparer un documentaire qui sera trafiqué au montage ? (ce dont Aapa se contrefout au passage). À peu près aussi élevée que l’intérêt que l’on éprouve à lire cette histoire, et c’est dommage d’en faire la partie principale du roman. Le récit est par ailleurs entrecoupé d’un journal, écrit par une femme, partie sur un navire de recherche scientifique explorant la banquise de l’océan arctique, des années plus tôt, et déjà confrontée aux comportements déviants des baleines. Cette partie aurait sans doute mérité mieux que quelques extraits disséminés au fil des chapitres.
J’ai trouvé tout ça très brouillon, on tourne les pages en attendant d’y trouver de l’intérêt, mais cet espoir disparaît peu à peu. Non, désolé, je n’ai pas du tout accroché ni au style, ni au fond de l’histoire, malgré le dépaysement de cette petite ville du nord de la Norvège. Le sujet est intéressant, mais l’histoire qui nous est contée échoue assez nettement à nous en parler réellement, et la rédemption d’Aapa arrive un peu tard.
Petra Rautiainen est née en 1988 en Finlande. Ce roman est son deuxième, le premier « Un Pays de neige et de cendres » ayant connu son petit succès. Elle n’a pas encore sa page Wikipedia.