Réinstallation d’OMV7 et Docker après perte du serveur

Mauvaise surprise la semaine dernière : mon serveur OMV ne démarre plus. Impossible d’y accéder donc, même après un arrêt électrique. Le boot du système apparemment ne va pas très loin, je n’entends même pas le HD se mettre en route. Pas de réseau donc, et aucun moyen d’intervenir pour investiguer le problème. 🙁

J’ai vérifié l’intégrité (scandisk) de la sdcard sur le PC : aucune erreur de détectée, réessayé un démarrage, rien à faire. À ce stade, j’étais un peu en panne d’inspiration pour dépanner le système… Je ne sais pas ce qui s’est passé, j’avais reçu un mail me demandant de redémarrer après une mise à jour : manifestement celle-ci s’est mal passée… sans doute aurais-je du regarder les logs avant de lancer ce redémarrage, mais bon, c’est plutôt courant comme opération, alors…

Ma dernière sauvegarde datait d’environ un an, j’étais encore en OMV5 à l’époque ! j’ai pu démarre dessus, et pensé à refaire la mise à jour vers OMV6 puis OMV7, mais j’ai eu de beaux messages d’erreur que je n’ai pas cherché à comprendre (OMV5 c’est vieux maintenant), et je suis vite parti sur l’idée de refaire une installation tout fraîche d’OMV7.

L’Odroid-HC2 est plutôt bien conçu : une sdcard pour le système (soit Armbian+OMV) et un bon vieux HD 3,5″ que l’on vient connecter directement sur la carte. Toutes mes données, y compris Docker, sont installées sur le HD, je n’ai donc qu’à installer OMV7 et recréer les liens vers le HD.

L’Odroid-HC2 : une belle conception !

Tout s’est passé assez facilement, revenir à un système opérationnel a finalement été assez rapide et sans aucune perte de données. 😎

Voyons voir tout ça : je ne reprends pas une installation d’OMV en détail (déjà fait), mais les seulement étapes importantes de cette réinstallation.

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C’est arrivé la nuit – Marc Lévy

Je n’avais jamais rien lu de Marc Lévy, mais l’ayant vu en interview à la TV, le personnage est plutôt sympathique et dit des choses plutôt censées sur notre société. Alors quand je l’ai entendu parler de la série « 9 » et de sa bande de hackers, j’ai voulu voir de quoi il retournait.

Cela a été une énorme déception, c’est d’un niveau affligeant d’un point de vue littérature, tant du point de vue du scénario que de l’écriture. Je n’ai même pas envie de trop m’étendre, ça n’en vaut pas la peine.

Je me disais qu’une AI entraînée à la prose du sieur Lévy devrait pouvoir générer un bouquin équivalent en un minimum de temps, il suffirait de lui fournir la base d’un scénario en quelques mots, ce qui ne devrait pas demander trop d’effort. Tant qu’à faire un produit de consommation, autant y aller franchement.

Côté style, on est noyé de phrases toutes faites, stéréotypées, que l’on est obligé de lire en diagonale tellement c’est niais. À un moment, j’ai voulu revenir en arrière pour vérifier un point, je me souvenais parfaitement du contexte de ce passage, mais j’étais incapable de le retrouver tellement le texte insipide prédomine sur les événements du récit, ce qui confirme d’ailleurs qu’il ne se passe pas grand chose au fil des pages (il y a 3 tomes à remplir).

Inutile de préciser que je ne lirai pas la suite, ni rien d’autre de Marc Lévy. L’autre jour je voulais commander de vieux polars de Jim Thompson chez mon libraire, qui me répondait systématiquement « épuisé, indisponible »… On ferait mieux de rééditer les romans de grands auteurs que de publier ce genre de littérature qui n’en porte que le nom.

Marc Lévy, né en 1961, est un romancier français devenu célèbre avec son premier roman « Et si c’était vrai… ». Je pensais en lisant « C’est arrivé la nuit » aux « Club des cinq » de la bibliothèque verte que je lisais étant petit (on est à peu près au même niveau) ; or je lis sur sa page wikipedia qu’il écrit des histoires dans les repas Happy Meals pour MacDo , relatant les aventures de quatre enfants. Il a peut-être trouvé sa voie, qu’ils soient 4, 5 ou 9, peu importe ! 😉

Journal de voyage Asie 2023 – Cambodge

Suite du journal de voyage de l’année dernière en Asie. Je viens de finir la partie concernant le Cambodge, soit un mois de voyage avec une boucle dans le Nord-Est du pays :

Le récit est au jour le jour, et les étapes servent d’entrée dans la table des matières à droite :

Après une page de Présentation et la page Arrivée en Thaïlande, voilà donc une nouvelle entrée Cambodge ajoutée au Menu du blog :

La suite, c’est 45 jours au Vietnam, ça va me prendre un peu de temps à écrire tout ça ! 🙄

La mémoire des mers – Petra Rautiainen

Nouveau cadeau de Noël, et encore un livre dans lequel je ne suis pas vraiment rentré.

En premier lieu à cause d’Aapa, le personnage principal, au comportement très désagréable, et dont on se demande bien ce qu’elle vient faire dans ce récit. On pourrait lui conseiller aussi de boire moins d’alcool, ça l’aiderait à se comporter de façon moins agressive et égoïste envers les autres. D’ailleurs, on se demande assez longtemps de quoi l’auteur veut nous parler : on comprend bien que la mer, les baleines et le réchauffement climatique sont au centre de tout, mais pour dire quoi ? Et quelle est la crédibilité de l’arrivée d’Aapa dans sa ville natale, au nord de la Norvège, envoyée de Floride par une compagnie pétrolière pour préparer un documentaire qui sera trafiqué au montage ? (ce dont Aapa se contrefout au passage). À peu près aussi élevée que l’intérêt que l’on éprouve à lire cette histoire, et c’est dommage d’en faire la partie principale du roman. Le récit est par ailleurs entrecoupé d’un journal, écrit par une femme, partie sur un navire de recherche scientifique explorant la banquise de l’océan arctique, des années plus tôt, et déjà confrontée aux comportements déviants des baleines. Cette partie aurait sans doute mérité mieux que quelques extraits disséminés au fil des chapitres.

J’ai trouvé tout ça très brouillon, on tourne les pages en attendant d’y trouver de l’intérêt, mais cet espoir disparaît peu à peu. Non, désolé, je n’ai pas du tout accroché ni au style, ni au fond de l’histoire, malgré le dépaysement de cette petite ville du nord de la Norvège. Le sujet est intéressant, mais l’histoire qui nous est contée échoue assez nettement à nous en parler réellement, et la rédemption d’Aapa arrive un peu tard.

Petra Rautiainen est née en 1988 en Finlande. Ce roman est son deuxième, le premier « Un Pays de neige et de cendres » ayant connu son petit succès. Elle n’a pas encore sa page Wikipedia.

Et vous passerez comme des vents fous – Clara Arnaud

Cadeau de Noël de ma frangine, choisi dans une librairie sur les conseils du libraire si j’ai bien compris. C’est toujours délicat d’offrir un livre que l’on n’a pas lu, et ça fait longtemps que je ne me fie plus aux conseils du libraire, les rythmes de publications de bouquins sont tels qu’à mon avis ils sont bien souvent dans l’instant et vendent ce qu’ils ont mis en évidence sur les tables, les produits littéraires du moment.

Vous l’avez déjà compris, je n’ai pas trop apprécié ce roman, qui est bien écrit certes, au vocabulaire recherché et très précis, ainsi vous saurez ce qu’est une estive (pâturage d’altitude des Pyrénées francophones), mot omniprésent dans le roman : le titre était tout trouvé, c’est dommage, mais un vers de poésie ça en jette beaucoup plus ! L’auteure utilise aussi le mot « animale » pour parler de l’ours car c’est une femelle. C’est correct, mais très rare : sous forme d’adjectif oui, mais sous forme de nom commun féminin, je ne l’avais encore jamais vu.

On y parle donc d’une ourse, réintroduite dans les Pyrénées (parmi d’autres), et qui va poser des problèmes aux bergers durant l’estive, opposant scientifiques et écolos à certains bergers et autres chasseurs (traités de façon assez caricaturale)… Mais bon, sujet intéressant à priori.

Sauf que… l’auteure vient y ajouter le récit en parallèle de Jules qui à la fin du XIXe siècle capture un ourson, le dresse et s’en va parcourir le monde, pour finir à New-York. Autre histoire, autre époque, dont on se demande ce qu’elle vient faire là, d’autant que c’est largement bâclé, avec quelques chapitres disséminés de ci de là, et un lien artificiel révélé en fin de roman. Cela valait tout juste une histoire racontée autour d’un feu de bois un soir, sur la fameuse estive !

Sauf que… l’on apprend pas grand chose, et je me demande ce que l’auteure a voulu nous conter, à part l’évidence du conflit que tout le monde connaît. Elle commence par un faux suspense avec une « tragédie » mystérieuse qui se serait passée l’année précédente (je déteste ce genre de procédé), et dont il faudra attendre la moitié du bouquin pour en avoir tous les détails, et qui fera largement plouf, tout ça pour ça (ah bon, il y a des accidents en montagne ?). Et quand ça va mal tourner, l’histoire s’arrête brutalement. Qui a commis l’irréparable ? quelles sont les conséquences ? que fait la police ? la recherche d’Alma aboutira-t-elle ? cela n’intéresse pas l’auteure, toute consacrée à une belle écriture, à la description de la nature et à la beauté de la vie pastorale dans les fameuses estives. L’histoire n’a aucune importance, ce qui est dommage pour un roman.

Déception donc, un roman très vite oublié dès le livre fermé, un produit littéraire bien documenté, un travail sérieux, mais où la forme prends le pas sur le fond. Or c’est le fond, l’histoire qui me passionne dans un roman, la complexité des personnages, etc… À chacun ses goûts.

Clara Arnaud, née en 1986, est une écrivaine française. Ce roman a reçu le prix du roman d’écologie 2024. Voyageuse, elle a publié en 2010 « Sur les chemins de Chine », récit d’une traversée à cheval de 6 mois à travers le pays, alors qu’elle a 21 ans.

Journal de voyage Asie 2023 – Thaïlande première partie

Comme annoncé, j’ai commencé à retranscrire mon journal de voyage de l’année dernière en Asie.

Les deux premières pages sont désormais disponibles : la page de présentation du voyage (parcours prévu, celui effectué, etc…), puis les premiers jours en Thaïlande à Koh Chang et Koh Kood puis Trat avant de passer au Cambodge.

On peut y accéder à partir de la barre de menu :

Et bien sûr, j’utilise le même principe de « page template » expliqué dans cet article, avec un magnifique menu flottant sur la droite 😎 :

Je passe donc à la suite, à savoir le Cambodge…

Un tueur sur la route – James Ellroy

J’ai voulu relire ce roman d’Ellroy dont j’avais gardé un souvenir assez glaçant, le récit d’un tueur en série raconté à la première personne.

Il se nomme Martin Michael Plunkett, 35 ans. Témoin d’une scène d’adultère dans son enfance qui va le traumatiser, il devient un garçon solitaire, son esprit rempli de visions qu’il superpose à la réalité, soumis à un super héros fictif de BD appelé « Super Saigneur » (et son alter-ego féminin) avec qui il dialogue dans sa tête. Il est obsédé par la blondeur, développe une homosexualité latente, et n’ose pas passer à l’acte. À côté de tout ça, il est très intelligent et réussi parfaitement à duper tout son monde, et ne ressent absolument aucune empathie pour le genre humain.

Il se contente de vol et de voyeurisme lors de ses premiers méfaits, et finit par passer un an en prison. Dès lors, il va devenir excessivement prudent, et le premier assassinat arrive brutalement dans le récit sans que l’on y soit vraiment préparé. C’est très violent. Plunkett va ensuite partir sur la route, et tuer au hasard de ses rencontres, atteignant une quarantaine de meurtres à son actif. Au cours de ce périple, il va rencontrer son alter-ego, Ross Anderson, un policier tout aussi dangereux et intelligent, et de plus très bel homme. Les vingt pages suivantes reprennent les meurtres de ce dernier.

Le récit est entrecoupé de coupures de presse relatant les versions officielles et l’état des recherches de la police. C’est l’époque où une unité spécialisée pour traquer les tueurs en série est montée par le F.B.I. et elle finira par porter ses fruits en ce qui concerne Anderson et Plunkett. Mais ce dernier ne reconnaîtra que les quatre derniers meurtres qu’il a commis, mais négociera l’accès aux dossiers de la police pour écrire ses mémoires en prison : c’est le récit que l’on a entre les mains.

Un roman un peu glaçant à lire, qui montre combien un meurtrier intelligent qui tue sans véritable autre mobile que celui de tuer peut se révéler extrêmement dangereux et difficile à traquer.

James Ellroy, né en 1948 à Los Angeles, est un écrivain et scénariste américain. J’ai lu presque tous ses romans à une époque, notamment sa trilogie « Underworld USA » qui raconte l’ascension et la mort de JFK, la mort de J.E. Hoover, les dernières années de la guerre du Vietnam et la présidence de Richard Nixon. Je suis depuis largement revenu sur mon jugement quand j’ai appris qu’il avait largement inventé des faits quand cela l’arrangeait, et qu’il s’agissait donc d’une totale fiction. Cela m’avait un peu déçu de la part de l’écrivain (sans parler de son côté réactionnaire quand on l’écoute en interview).

Statistiques du blog – année 2024

Comme chaque année ou presque, voilà les statistiques du blog pour l’année 2024. Comme je le dis à chaque fois, c’est sans doute l’article le plus inutile de l’année, il est donc important de commencer celle-ci par celui-là. 😉

C’est aussi l’occasion de souhaiter une bonne année 2025, une bonne santé, et plein de bonnes choses à tous les lecteurs occasionnels ou pas de ce modeste blog.

Car autant vous le dire tout de suite, les stats sont nettement à la baisse ! 😮 Et comme je n’ai pas fait de stats l’année dernière pour cause de voyage, je compare les chiffres à ceux de 2022.

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rEFInd, le multi boot facile

Créer un double boot entre (typiquement) Windows et Linux, c’est hélas toujours et encore source de problème. Le sujet est assez technique à appréhender, et l’on a vite des sueurs froides si tout ne se passe pas comme prévu.

L’autre jour, je suis tombé sur cet article, qui présente rEFInd et ses avantages. S’il est limité aux machines équipées de l’UEFI (apparu en 2007, et donc largement répandu aujourd’hui), il offre un énorme avantage pour les configurations « multi-boot » : rEFInd scanne le système à chaque démarrage pour détecter les OS existants. En outre, il est facile à configurer, offre un mode graphique, des thèmes, supporte le Secure boot, macOS, etc… Enfin, son installation est on ne peut plus simple, puisque c’est un paquet disponible comme n’importe quel autre sous Linux.

Bref, il n’y a aucun raison de continuer à utiliser GRUB, pourtant toujours présent sur la majorité des distributions Linux, et ce pour une seule raison : la compatibilité avec les vieux PCs qui n’ont pas d'(U)EFI. Or GRUB est complexe, statique, avec des fichiers de configurations pas évidents à modifier. De nos jours, le choix est vite fait si l’on veut faire du multi-boot.

J’en ai donc profité pour réinstallé mon laptop Asus en double boot, avec Windows 10 et Debian 12. Et voilà le résultat au démarrage après l’installation d’un thème :

C’est quand même autre chose que le menu de GRUB non ?

Revoyons tout ça, cet article s’est révélé plus long que prévu : je l’ai démarré avec l’idée de simplement décrire l’installation de rEFInd et d’un thème, mais j’ai creusé le sujet au fur et à mesure pour mieux comprendre le boot EFI. 😎

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