La Mère – Pearl Buck

C’est lors d’un dîner avec des amis que j’ai entendu parler de Pearl Buck. Le frère d’une amie, qui vit en Asie depuis toujours, après avoir étudié les langues orientales, racontait qu’adolescent, c’est la lecture de Pearl Buck qui avait été le déclencheur de son amour pour l’Asie, et particulièrement le fait qu’elle parlait des « petites gens », des paysans, des gens du peuple.

Cela m’a donné envie de lire ses romans pour voir de quoi il retourne, avec cette autrice américaine fille de missionnaires qui appris le chinois avant l’anglais, et qui vécu toute son enfance et son adolescence immergée dans la culture chinoise.

Dans une préface (pas celle de ce livre, mais le suivant que je lis actuellement), son œuvre est bien décrite :

Le roman chinois fut abandonné au peuple. Il fallait que le narrateur se fasse comprendre d’auditeurs ignorants, et pour cela être direct, simple, s’attacher à bien caractériser les personnages, à respecter la vie et la vraisemblance. Il ne s’agissait surtout pas de briller par érudition. […] De sa connaissance approfondie du roman chinois, Pearl Buck a surtout tiré des leçons d’humanité, de dévouement à la cause de la vie. Elle ne se pose pas en génie unique mais en vivant témoin. « C’est dans cette tradition populaire du roman que je suis née, c’est à travers elle que je suis devenue écrivain. Mon ambition, en conséquence, n’est pas tournée vers les belles lettres et les grâces du style. » Son énergie créatrice s’exerce dans le sens de la vie, d’encore plus de vie, c’est une énergie à la fois physique et spirituelle qui engage tout l’être et l’entraîne. Le romancier n’est que l’interprète de la vie telle qu’il la ressent en lui et autour de lui. Le critère de valeur du roman, c’est le poids de vie qu’il contient. Il est fait pour la rue, pour la place publique, pour tout le monde. Pearl Buck est entrée dans la littérature de plain-pied, sans aucun piédestal, et en visant le grand nombre, non pour être « best-seller », mais pour communiquer avec les gens. Or elle a réussi au-delà de toute espérance.

Et c’est bien le cas pour ce roman, l’histoire toute simple d’une mère, dont on ne saura même pas le nom, qui traverse la vie et ses vicissitudes sans jamais renoncer ou baisser les bras. Ce ne sont pourtant pas les épreuves qui vont l’épargner, à commencer par son mari qui disparaît du jour au lendemain car la vie aux champs est trop dure. On la suivra jusqu’à sa vieillesse, avec un magnifique message final, vrai hymne à la vie comme expliqué ci-dessus.

Pearl Buck (1892-1973) est une femme de lettres américaine et a obtenu le prix Nobel de littérature en 1938. Elle n’a que 3 mois quand ses parents missionnaires partent pour la Chine. Ce n’est qu’à 17 ans qu’elle revient aux États-Unis suivre ses études universitaires, avant de vite retourner Chine où elle épousera un missionnaire agronome, dont elle divorcera peu après être revenue aux États-Unis en 1933. Première femme lauréate du prix Pulitzer qu’elle obtient en 1932. Elle adoptera sept enfants et aura combattu toute sa vie les injustices, défendu les minorités ainsi que les droits des femmes.

Oh, Hippie days ! – Alain Dister

C’est sur FC que j’ai entendu une interview de Alain Dister, où il raconte comment en 1966 il part pour l’Amérique, terre de toutes les utopies, et découvre les débuts du mouvement hippie à San Francisco, alors que les États-Unis s’engagent massivement au Vietnam.

Cela m’a donné envie de lire son livre, écrit comme un journal, presque au jour le jour, racontant ses trois voyages successifs : un premier de 3 mois en 1966, où il découvre le début du mouvement à San Francisco, pour y revenir l’année suivante, le carcan sociétal en France lui pesant définitivement trop (nous sommes avant mai 68). Il y restera pratiquement un an. Enfin, Il y fera un dernier séjour six mois plus tard (et pour 6 mois), qui annonce la fin du mouvement, et dont il peut s’estimer heureux d’être revenu « intact », à lire son récit.

Voyons tout ça de plus près, avec en bonus en fin d’article une idée de Playlist (audio) inspirée des titre de morceaux cités dans le livre.

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Là où chantent les écrevisses – Delia Owens

C’est ma sœur Dominique qui m’a ardemment conseillé ce bouquin alors qu’elle n’en était qu’à la moitié de sa lecture.

Je confirme donc que la première partie est bonne, on suit les aventures de cette jeune fille à peine adolescente qui se retrouve à vivre seule dans les marais, abandonnée petit à petit par sa famille, quelque part en Caroline du Nord. Kya va développer une vie en harmonie avec cette nature d’une diversité sans fin : les oiseaux, les insectes, les coquillages, les poissons… Le village d’à côté la rejette, à commencer par l’école, elle est devenue « la fille des marais », et cela lui convient très bien finalement. Cette partie est très bien rendue et très prenante.

En parallèle à ce récit mais quelques années plus tard (on passe de chapitre en chapitre d’une histoire à l’autre), le corps d’un jeune homme est retrouvé dans le village, déclenchant une enquête policière, conduite tout en douceur par la police locale, pleine de bon sens, et se satisfaisant de peu de preuves. L’autre partie de l’histoire fait soudainement un bond en avant pour se synchroniser, Kya a dès lors 22 ans, est devenue une belle jeune femme qui fait tourner le cœur des hommes, et va vite devenir la coupable idéale. L’histoire perd beaucoup de son intérêt à ce moment là je trouve, l’auteur perd le charme de son récit, et peine à passer à une histoire policière qui devient vite ennuyeuse (même si je m’en veux de ne pas avoir deviné qui était le coupable et surtout pour quelles raisons, car après coup, cela parait évident).

Bon roman tout de même, dont un film a été tiré : « Where the crawdads sing ». Il retranscrit bien la partie enquête, mais loupe totalement le côté symbiose avec la nature (en fait, il n’essaie même pas). J’aurai tout de même appris comment on dit écrevisse en anglais ! 😉

Delia Owens est une écrivaine et une zoologiste américaine née en 1949. Il s’agit son premier roman.

Harry Bosch – Michael Connelly

Vers la fin de mon voyage en Asie, j’ai attaqué le cycle Harry Bosch (Hieronymus Bosch pour être précis, comme le peintre), dans l’ordre chronologique s’il vous plaît. J’en ai poursuivi la lecture une fois revenu, et je viens juste d’arrêter hier : treize romans lus, soit à peu près la moitié de la totalité des romans (25).

Bosch est un flic de L.A., ancien du Vietnam (il était un « rat de tunnels », membre d’une unité chargée de nettoyer les tunnels creusés par les Vietcongs, dire que je lisais ça en étant au Vietnam !). Il se sent investi d’une mission quand il pourchasse les criminels, et y consacre tout son temps, se révélant incapable d’établir une véritable relation sentimentale avec les quelques femmes avec qui il a une aventure. Ces dernières devinent vite son côté obsessionnel et individualiste. Il a une tendance certaine à n’en faire qu’à sa tête, se fier à son intuition et à ses capacités d’analyse, par ailleurs toutes deux excellentes, lui permettant de résoudre ses enquêtes. On de demande quand même quand est-ce qu’il dort… 😉

Ses relations avec la hiérarchie sont pour le moins tendues, et il est parfois l’objet d’une enquête des services internes. L’auteur dresse d’ailleurs un portrait assez critique de la police de L.A. : corruption, carriérisme, politique… quand ils ne sont pas carrément les meurtriers de l’enquête en cours. Bref, tous des empêcheurs de tourner en rond dans le meilleur des cas pour Harry Bosch, qui ne fait de toutes façons confiance à personne.

L’autre personnage des romans, c’est la ville de Los Angeles, la ville de tous les espoirs mais aussi de tous les périls. La violence policière et les émeutes suivant l’affaire Rodney King sont en référence constante et ont marqué la ville… Mais il y a aussi sa pollution, ses bons restos, sans oublier ses embouteillages qui n’auront plus de secrets pour vous, Bosch étant passé maître dans l’art de les contourner !

Au final, de bons romans policiers, avec de bonnes intrigues, et dont on tourne les pages sans avoir vraiment envie d’arrêter. En ayant lu treize à la suite, le personnage de Bosch a fini tout de même par me taper sur le système, son côté « je suis investi d’une mission, je n’en fait qu’à ma tête et je ne respecte rien ni personne » le rendant assez imbuvable.

Voilà les titres que j’ai lu à la suite :

  • Les Égouts de Los Angeles, 1993
  • La Glace noire, 1995
  • La Blonde en béton, 1996
  • Le Dernier Coyote, 1999
  • Le Cadavre dans la Rolls, 1998
  • L’Envol des anges, 2000
  • L’Oiseau des ténèbres, 2001
  • Wonderland Avenue, 2002
  • Lumière morte, 2003
  • Los Angeles River, 2004
  • Deuil interdit, 2005
  • Echo Park, 2007
  • A genoux, 2008

Bon, il était grand temps de faire une pause, et de revenir à des romans disons plus littéraires… 😉

Michael Connelly, né en 1956, est l’un des principaux auteurs américains de romans policiers. Il est assez prolifique. Les romans mettant en scène Harry Bosch ont été portés à l’écran dans une série TV éponyme (7 saisons). Une autre série existe depuis 2022 sur Amazon, « Bosch: Legacy » (2 saisons à ce jour).

Côté cinéma, il y a « Créance de sang » avec Clint Eastwood mettant en scène Terry Mc Caleb, un ancien agent du FBI. On peut voir un autre personnage du même auteur, Michael Haller, avocat et demi-frère de Bosch, dans « La défense Lincoln », avec Matthew McConaughey (excellent film !).

F-droid Basic et Fossify

Il y a quelque temps, j’avais fait un article à propos des magasins d’applications. Article orienté sécurité, dans l’esprit de GrapheneOS, et peu clément avec F-Droid pour deux raisons : compilation et nouvelle clef de signature, ainsi qu’un problème d’API level, empêchant F-Droid de profiter de nouvelles fonctionnalités comme les mises à jour automatiques en arrière plan.

Pour moi, ce dernier point l’emportait, et je m’étais tourné vers un outil appelé Obtainium qui était un bon compromis pour les applis open-source, tentant de résoudre ces deux « défauts ».

En parlant d’applis open-source, j’en utilisais quelques unes provenant d’une suite appelée Simple Mobile Tools : à savoir le gestionnaire de fichier (Simple File Manager Pro), la galerie (Simple Gallery Pro) et le calendrier (Simple Calendar Pro). Ces applis sont très complètes et efficaces (pas de publicité ou de permissions abusives), et leur version Pro est gratuite sur F-Droid (contrairement à Google Play). Et bien sûr, le code était open-source.

Mais mauvaise nouvelle, une société israélienne ZippoApps vient de racheter la suite, et elle est connue pour monétiser ses applications. On peut donc s’attendre à ce que les prochaines versions contiennent de la publicité et/ou des traqueurs de données. 🙁 Heureusement, un fork est vite né pour prendre la relève, j’ai nommé Fossify.

Voyons pourquoi je suis revenu à F-Droid, et regardons un peu cette suite Fossify.

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Le cycle de l’Ekumen – Ursula Le Guin

C’est en écoutant un podcast de France Culture dans la série Les romans qui ont changé le monde que je suis tombé sur cet épisode consacré à « La main gauche de la nuit » d’Ursula Le Guin, qui vient de bénéficier d’une réédition accompagnée d’une traduction révisée.

Je connaissais le nom d’Ursula Le Guin, j’ai même un vieux « Livre d’or de la SF » qui lui est consacré sur mes étagères, mais cela remonte à très loin, je n’en ai aucun souvenir…

L’émission était assez élogieuse pour cet auteur aujourd’hui décédée qui aurait pu (du) avoir le prix Nobel de littérature, et du coup je me suis penché sur ses œuvres quand je préparais mon voyage en Asie. Quitte à être dépaysé, la SF comme littérature de voyage, c’est pas mal… D’autant que Catherine Dufour, qui préface cette édition collector, et présente à l’émission sur FC, précise :

Un des rôles de la science fiction, c’est de décaler légèrement le réel et le point de vue, pour que la réalité de notre société nous saute à la face ; c’est précisément ce que fait Ursula Le Guin.

Et c’est un peu ce qui nous arrive en voyage ! 😎

À propos du podcast, on peut trouver la liste des « romans qui ont changé le monde » sur cette page (cela peut donner des envies ou des idées de lecture). J’en ai lu quelques uns : « Voyage au bout de la nuit » de Céline, « Au nom de la rose » d’Umberto Eco, « Un barrage contre le pacifique » de Marguerite Duras, « L’œuvre au noir » de Margerite Yourcenar, « Le seigneur des anneaux » de J.R. Tolkien, et ce sont tous de bons bouquins, sans oublier bien sûr « La main gauche de la nuit » d’Ursula Le Guin. Seule exception à cette liste : « Mrs Dalloway » de Virginia Woolf qui m’a profondément ennuyé.

J’ai aussi noté quelques titres à lire : « Bonjour tristesse » de Françoise Sagan, « La Storia » d’Elsa Morante, et peut-être « L’année de la mort de Fernando Reis » de José Saramago.

Mais revenons à Ursula Le Guin : j’ai donc emporté sur ma liseuse le cycle de l’Ekumen. Il se divise en deux parties : « La Ligue de tous les mondes » composés de trois romans, puis « L’Ekumen », composé de quatre romans. Il existe aussi des recueils de nouvelles qui viennent s’insérer et compléter l’œuvre, mais je m’en suis tenu uniquement aux romans.

Voyons voir un peu cela…

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Ventoy, la clef USB universelle

Ventoy est un outil pour créer une clef USB multiboot permettant d’avoir une seule clé pour différents systèmes, ce qui est extrêmement pratique quand on fait un peu de dépannage ou de tests : plus besoin d’avoir une clef GParted, une autre Clonezilla, ou encore une Debian Live…

Une fois la clef créée, il suffit d’y copier les images ISO de votre choix, et les systèmes apparaîtront automatiquement dans le menu Ventoy en démarrant sur la clé USB.

Plus que cela, Ventoy permet aussi via une série de plugins de personnaliser la clef (menu, thèmes, etc…) mais aussi de gérer la persistance pour les distributions « Live » comme Debian, Ubuntu, Mint… Et ça c’est un vrai plus, rien de plus énervant que de devoir par exemple repasser à chaque fois l’OS en français dans une session LIVE…

Voyons voir comment préparer sa clef USB Ventoy et la personnaliser. J’utilise une clef de 32 Go pour ce premier essai. À la fin, on obtient un truc assez sympa (finalement, je choisirai le thème Ventoy Adwaita) :

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Patti Smith – Rock’n Roll Nigger

Surprise hier en parcourant sur Deezer l’album Easter de Patti Smith, sorti en 1978, et dont je me souviens avoir acheté le vinyle : le titre « Rock’n Roll Nigger » , sixième piste de l’album, n’est plus disponible en écoute ! Bon, je dois avouer qu’à l’époque, on écoutait surtout « Because the Night » . 😎

J’ai d’abord vu que le titre avait été modifié pour ne pas faire apparaître le mot désormais tabou : Rock’n Roll N****r. Mais cela ne s’est pas arrêté là : le morceau a carrément été retiré et ne peut plus être écouté ! Je n’en revenais pas !! Que ce soit sur Deezer ou Spotify, c’est la même chose :

Le titre est grisé, renommé, et n’est plus disponible à l’écoute

Bien sûr, j’ai entendu parler du roman d’Agatha Christie « 10 petits nègres » rebaptisé en « Ils étaient dix ». Et ce n’est pas le seul, l’excellent roman Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur de Harper Lee est banni de certains états ou d’écoles aux États-Unis, mais au moins on peut encore lire ces livres… Ici, le morceau est carrément rendu indisponible (heureusement, on peut encore le trouver ailleurs sur le net).

Cette façon d’effacer le passé me gêne profondément, et me fait immanquablement penser à George Orwell et à son 1984, avec Winston Smith dont le travail consiste à remanier les archives historiques afin de faire correspondre le passé au présent ! Quand je lisais ça, je pensais que c’était purement fictionnel… 😳

J’ai cherché un peu pour mieux comprendre ce qui s’est passé ici. Patti Smith est une artiste (poète qui plus est) qui a utilisé le mot en lui donnant un autre sens (en 1978), quand le NAACP, principale organisation de défense des droits des Noirs, rêve de l’éradiquer (2007), « y compris dans le dictionnaire ».

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Mise à jour openmediavault v5 vers v7

Le temps passe vite en informatique, et la durée de vie des produits ou du matériel encore plus.

J’avais acheté mon Odroid-HC2 et installé OMV V5 en 2020. Quatre ans plus tard, si tout fonctionne encore, je recevais quotidiennement des mails m’informant que la mise à jour système avait échouée :

CRON-APT RUN [/etc/cron-apt/config]: Tue Mar  5 07:05:30 CET 2024
CRON-APT SLEEP: 2353, Tue Mar  5 07:44:43 CET 2024
CRON-APT ACTION: 0-update
CRON-APT LINE: /usr/bin/apt-get  update -o quiet=2
E: The repository 'http://apt.armbian.com buster Release' does not have a Release file.

En regardant tout ça de plus près, je me suis rendu compte que plus rien n’était supporté : ni le matériel, ni l’OS, pas plus que la version d’OpenMediaVault ! Il était temps de faire quelque chose…

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Retour après 3 mois de voyage

Le temple sur la montagne

Les meilleures choses ayant une fin, me voilà de retour dans le Finistère. Le printemps n’est pas encore vraiment arrivé ici, mais on en sent tout de même les prémisses. Apparemment, j’ai échappé à trois mois d’un hiver très humide, avec pas mal de vent et peu de lumière… 😮

Mon voyage s’est super bien passé, j’en reviens enchanté avec plein de souvenirs dans la tête, même si je suis aussi content de rentrer et de me retrouver « à la maison ». Trois mois, c’est déjà assez long, et quand on bouge tous les trois ou quatre jours, on finit par fatiguer et perdre en énergie… enfin… à chacun sa durée de voyage idéale n’est-ce pas ?

Voyons un peu l’itinéraire suivi par rapport à ce que j’avais planifié, puis une brève description pour chaque pays traversé. Et pour terminer, quelques réflexions générales sur le voyage. Je reviendrai plus en détail sur ce long voyage dans un autre article, mais voilà déjà un petit résumé :

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Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…