Après avoir lu Le monde d’hier, dont Zweig envoya le manuscrit à son éditeur deux jours avant de se donner la mort, j’ai vu ce livre et voulu en savoir plus sur ces fameux derniers jours.
C’est une évocation, en partie imaginaire, puisqu’il est impossible de savoir vraiment ce qui s’est passé dans la tête de Zweig. L’auteur a choisi d’employer la troisième personne pour parler de Stefan Zweig (il fait ceci, il pense cela, Lotte lui dit ceci, etc…), toujours au temps passé, et sans aucun dialogue reconstitué. Tout ceci ne rend pas la lecture très facile, on …
J’avais gardé un bon souvenir du film, sans doute parce que ça se passe en Thaïlande, que les personnages sont de jeunes routards, et qu’il y a Virginie Ledoyen ! 😉 Mes souvenirs étaient pour autant assez flous, je me souvenais du saut à la cascade… Et je n’avais pas lu le livre, et c’était donc l’occasion de le faire, quitte à revoir le film ensuite, car c’est toujours mieux dans ce sens là.
Bon, alors, c’est assez glauque, et la belle aventure d’une plage secrète isolée du monde et habitée par des babas-cool se révèle vite assez sombre. Une …
Livre conseillé par une amie de ma sœur, croisée lors d’une journée de rando, et où nous avions échangé quelques titres de romans qui nous avaient marqués.
Pour celui-ci, on est immédiatement plongé dans une ambiance un peu particulière par le style d’auteur, qui nous emmène dans un monde inconnu, tant par la géographie que par les hommes et les femmes qui y vivent.
Au printemps, la narratrice, revient comme chaque année dans cette petite ville isolée où vivent des Inuits sédentarisés. Elle s’occupe des enfants pendant l’été, et repart avant l’hiver. Son ton est triste car elle pense à …
J’avais bien aimé Le quatrième mur du même auteur, et l’histoire de cette colonie pénitentiaire pour mineurs à Belle-Île-en-mer m’a intéressé.
Tout est basé sur des faits réels, cette ancienne prison (2000 communards y seront enfermés) est transformée en 1880 pour faire partie des 35 « colonies pénitentiaires agricoles et maritimes » créées par le gouvernement de la Troisième République pour lutter contre la délinquance juvénile.
La discipline y est extrêmement sévère, et la violence physique et psychologique exercée sur les enfants omniprésente (même si elle est interdite par les règlements). Un soir, au réfectoire, un enfant croque dans son …
Cela faisait un moment que j’avais ce livre dans ma liste, j’en avais entendu parler à la radio, quelqu’un disait qu’il était bon de lire ce livre à notre époque, car on pouvait y retrouver certaines similitudes avec celle décrite par l’auteur, c’est-à-dire depuis sa naissance en 1881 jusqu’à la seconde guerre mondiale, où il choisit délibérément d’arrêter son récit, car c’est le point final d’une époque.
L’auteur nous raconte donc cette période, ce qui est arrivé au monde et comment il l’a traversé. Il est autrichien et juif, écrivain, profondément humaniste, attaché aux arts et à la culture, pacifiste …
J’avais beaucoup aimé le film « La tresse » (sans avoir lu le bouquin) : cette histoire de trois femmes au caractère affirmé et aux destins si différents (une indienne « intouchable »qui se bat pour sa fille, une italienne qui se bat pour sauver l’entreprise de son père, et une américaine avocate très ambitieuse) dont le récit va peu à peu créer un lien entre ces trois femmes.
Je me suis donc dit que je pouvais lire un autre roman du même auteur. Je dois dire que j’ai été extrêmement déçu par celui-ci.
Je ne sais plus où j’ai entendu parler de Joan Didion et de ce livre, sans doute lors d’une émission de FC. Ces chroniques de l’Amérique des année 60 et 70 m’ont tout de suite intéressé.
Il s’agit d’un recueil de textes prélevés dans différents livres de l’auteur, et qui commence avec la fin des années 60 et d’abord à San Francisco, où l’assassinat de Sharon Tate sonne la fin du rêve communautaire américain.
Chaque chapitre traite d’un sujet, à la façon de Joan Didion, à savoir un mélange de (nouveau) journalisme et de littérature. C’est très bien écrit, et …
En passant chez le libraire l’autre jour, j’ai vu ce bouquin, l’épisode final de Lonesome Dove, comme indiqué sur la couverture. Je l’ai pris immédiatement, en espérant que cela soit un bon cru. Car si j’avais bien aimé Lune Comanche, qui retrace les débuts des deux Texas Rangers de Lonesome Dove, j’avais été très déçu par La marche du mort.
Pour ce dernier opus, je suis un peu mitigé : ni bon ni mauvais, surtout très lent et avec une histoire assez faible finalement. C’est un peu la dernière mission de Woodrow Call, la mission de trop …
J’avais déjà lu des articles de Ploum sur le net, il était assez impliqué dans Ubuntu il y a déjà quelques années. J’ai vu ensuite qu’il avait publié un livre, mais je ne m’y étais pas intéressé plus que ça.
Puis j’ai vu une conference video qui m’a bien plu, tant dans le ton que sur le fond, le personnage ne manquant par ailleurs pas d’humour. Et c’est comme ça que j’ai commandé son bouquin, via mon libraire qui m’avouait n’avoir jamais commandé à cette maison d’édition (PVH) !
J’aime bien la SF, et je suis très bien rentré dans …
J’ai eu envie de m’attaquer à ce monument de la littérature, dans la traduction d’Armel Guerne plutôt que celle de Jean Giono, qui avait eu bien du mal à réaliser cette tâche, et avait du demander l’aide de deux autres traducteurs. Après lecture, je comprends mieux pourquoi.
Autant le dire tout de suite, j’ai été très déçu et les presque 1000 pages du roman m’ont parues bien longues (voire ennuyeuses) au point sur la fin d’en lire certaines en diagonale quand je voyais le style s’enflammer. Je m’explique.
Melville est également un poète, et cela se ressent dans son écriture …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…