Tour de France – Rachid Djaïdani

Tour de France - Rachid Djaïdani Je suis allé voir ce film sans en attendre grand chose. Ce doit être de voir Gérard Depardieu dans un rôle de beauf’ raciste qui m’a motivé. Un rôle de composition ?

Pas de surprise donc avec ce tour de France improbable entre Depardieu et un jeune rappeur appelé Far’Hook que tout oppose. Tout va se terminer par joli happy-end : ils vont devenir amis, et Far’Hook va même rencontrer l’amour. Ouf ! Si l’intention de ce genre de film est louable, je doute de son efficacité.

Seul Sadek, qui est un vrai rappeur et pour la première fois acteur, est assez touchant avec un jeu tout en sensibilité, qui contraste avec son physique. Depardieu, de son côté… fait du Depardieu, sans trop en rajouter, fort heureusement.

C’est le deuxième long métrage de Rachid Djaïdani ; son premier, Rengaine, semble être plus intéressant à voir que celui-ci, d’après ce que j’ai pu lire.

Moi Daniel Blake – Ken Loach

Moi Daniel Blake - Ken LoachUn film de Ken Loach, ça ne se refuse pas ! Il avait dit qu’il ne ferait plus de films, il a changé d’avis, et c’est tant mieux. Ses films traitent toujours des laissés pour compte de notre société, du monde ouvrier malmené dans un système où seul le profit compte.

Daniel Blake est un menuisier de 59 ans qui, à la suite d’un problème cardiaque, est mis en arrêt de travail par son médecin. Mais l’administration anglaise ne va pas l’entendre de cette oreille, et le pauvre Daniel va devoir se confronter aux aberrations d’un système qui va l’obliger à chercher un emploi sous peine de sanctions. Dans le même temps, il va venir en aide à une jeune femme et ses deux enfants.

Ce film raconte le traitement réservé aux chômeurs par l’administration, et ses conséquences dramatiques. Le système kafkaïen ne laisse aucune place à l’humain, et semble plus destiné à décourager l’individu grâce à des procédures qui n’ont aucun sens, comme l’expertise médicale du début du film, déléguée à une boite privée, dont la seule motivation est de valider son aptitude au travail sans tenir compte des réalités médicales (« Pouvez-vous lever le bras au-dessus de la tête ? »). Ce qui oblige Daniel Blake à rechercher du travail tout en sachant qu’il ne pourra pas l’accepter…

On est très vite accroché par ce film, et l’émotion nous saisit parfois à la gorge quand on voit le traitement proprement inhumain que l’administration réserve à ces personnes pourtant déjà en difficulté, qui se battent pour s’en sortir et se font inexorablement broyer par le système.

Nous n’en sommes pas encore là en France, mais cela pourrait bien arriver, puisque seul compte l’équilibre budgétaire, quitte à sacrifier une partie de la population, ces laissés pour compte de notre société mondialisée dont les politiques finalement n’ont pas grand chose à faire.

Nostromo – Joseph Conrad

Nostromo - Joseph Conrad Retour à Joseph Conrad (quand on aime…) avec le roman Nostromo, réputé comme le chef-d’œuvre de Conrad, mais d’une lecture difficile car la narration n’est pas linéaire. Lors de sa parution, il fût mal reçu par la critique qui le trouva trop complexe, trop long.

De nos jours, nous sommes habitués à des récits non chronologiques, la lecture n’en est donc pas si déroutante que cela. Je ne suis pourtant pas fan de ce genre de procédé, mais là, je dois dire que cela ne m’a absolument pas gêné, car c’est complètement maîtrisé. Quant à la longueur, soit environ 500 pages, pour un bon roman, c’est toujours un plaisir.

L’histoire, c’est celle d’une république imaginaire en Amérique latine, avec ses coups d’États, ses luttes pour la démocratie… à moins que ce ne soit pour la mine d’argent, exploitée par un anglais allié à des capitaux américains. Au milieu de ce petit monde créé de main de maître, se croisent aventuriers, noblesse locale, intellectuels, bandits, généraux… Et bien sûr Nostromo, le personnage qui donne son titre au roman.

Joseph Conrad va nous raconter cette histoire, avec comme toujours cette richesse dans la description des lieux, du caractère de chaque personnage, des événements qui s’enchaînent. Il y a aura travaillé pendant plus de deux années, et lui aura donné beaucoup de mal… Mais le résultat est là, c’est un roman dans lequel on se plonge avec délice.

Nostromo, qui prend son temps pour apparaître dans  l’histoire, est un personnage au caractère complexe, avec de forts idéaux mais sans réelle ambition. Un héros auquel on va demander beaucoup… Voilà comment Conrad le décrit dans la préface :

Par atavisme accroché fermement à la terre, imprévoyant et généreux, prodigue de ses dons, d’une vanité virile, avec le sentiment confus de sa grandeur, son dévouement fidèle et quelque chose de désespéré aussi bien que d’éperdu dans ses élans, il est un homme du peuple, il est sa force désintéressée, qui ne daigne pas prendre la tête mais gouverne de l’intérieur. Des années plus tard, ayant avancé en âge sous le nom du célèbre capitaine Fidanza, avec des intérêts dans le pays, s’occupant de ses nombreuses affaires, suivi de regards respectueux dans les rues modernisées de Sulaco, rendant visite à la veuve du cargador, assistant aux séances de la Loge, écoutant dans un silence impassible des discours anarchistes pendant la réunion, protecteur énigmatique de la nouvelle agitation révolutionnaire, le riche camarade Fidanza, objet de la confiance générale mais portant enfermée dans son cœur la conscience de sa dégradation morale, il reste essentiellement un homme du peuple. Dans son mélange d’amour et de mépris pour la vie et dans sa conviction égarée d’avoir été trahi, de mourir trahi il ne sait trop par qui ni comment, il reste encore du peuple, le grand homme incontesté de celui-ci… avec son histoire personnelle bien à lui.

Car les circonstances (et quelques lingots d’argent) peuvent changer le caractère d’un homme…

Autres articles sur Joseph Conrad sur ce blog :

Joseph Conrad (1857-1924), d’origine polonaise, est considéré comme l’un des plus importants écrivains anglais du XXe siècle. Il sera marin pendant vingt ans, puis se consacrera totalement à son œuvre littéraire.

N°44, le mystérieux étranger – Mark Twain

N°44, le mystérieux étranger - Mark Twain C’est sur les recommandations d’un ami que j’ai lu ce livre. Il s’agit du dernier roman de Mark Twain, qui ne sera publié qu’après sa mort (1910). Et encore : Mark Twain travailla sur trois versions de ce texte, des versions censurées seront d’abord publiées, et c’est finalement en 1969 que cette version complète et finale est enfin publiée aux U.S.A. En France, ce sont les éditions Tristram qui le publieront en 2011.

Autant le dire tout de suite, je n’ai pas du tout accroché. Mais alors pas du tout, et je me demande bien ce que mon ami a bien pu y trouver… Pour moi, c’est un conte assez enfantin, et où l’on s’ennuie ferme en y cherchant désespérément un intérêt quelconque.

L’histoire se passe au Moyen-Âge, et le narrateur est un jeune apprenti travaillant dans une imprimerie. Son récit est empreint d’une foi religieuse frisant la bêtise pure, plus proche de la superstition que d’autre chose (ce qui était sans doute le cas à l’époque). Arrive un étranger qui dit s’appeler « N°44 série 864962″… Ce dernier a des pouvoirs illimités et va mettre une belle pagaille dans le château, créant des avatars, faisant parler les animaux, j’en passe et des meilleures…. Puis à la fin du récit, il annonce au jeune apprenti :

Tout ce que je t’ai révélé est vrai : il n’y a pas de Dieu, pas d’univers, pas de race humaine, pas de vie terrestre, pas de paradis, pas d’enfer. Tout cela n’est qu’un Rêve, un rêve grotesque et imbécile. Rien n’existe à par Toi. Et Tu n’es qu’une Pensée – une Pensée vagabonde, une Pensée inutile,une Pensée sans attache, errant tristement dans les éternités vides !
Il disparut et me laissa consterné ; car je savais et j’avais compris que tout ce qu’il avait dit était vrai.

Un nihilisme total donc, qui peut expliquer les versions censurées, et le temps qu’il a fallu pour publier la version complète et originale (si tant est que Mark Twain ai considéré le roman comme terminé). Mais bon, franchement, de nos jours, le message paraît largement dépassé, surtout sous cette forme, celle d’un conte pour enfants.

Mark Twain (1835-1910) est un écrivain, essayiste et humoriste américain. Après avoir fait une carrière de militaire, été imprimeur puis journaliste, il se fait connaître par son roman Les Aventures de Tom Sawyer (1876) et sa suite, Les Aventures de Huckleberry Finn (1885). La page wikipedia précise aussi que « Mark Twain est un pamphlétaire virulent et irrévérencieux, notamment lorsqu’il s’en prend à Dieu, à la religion et aux fondements du christianisme ».

Vernon Subutex Tome 1 & 2 – Virginie Despentes

Vernon Subutex - Virginie Despentes Premier roman de Virginie Despentes que je lis : cet été, je vois un ami terminer le tome 1 de Vernon Subutex en étant semble-t-il très accroché aux dernières pages… Étant à court de lecture, il me le recommande, et je le lui emprunte. Ce fut une bonne surprise.

Le style est assez alerte, fait de courtes phrases qui s’enchaînent à grande vitesse. On est pris par le rythme, on a envie de tourner les pages, même s’il faut ralentir pour tout capter car il en est dit beaucoup, dans ces phrases toutes simples. La description des (nombreux) personnages de l’intrigue, comme celle de la société, est presque brutale, sans concession. La triste condition humaine, revue et corrigée par le regard acerbe de Virginie Despentes.

Le tome 1 est assez sombre dans l’ensemble, où l’on voit Vernon Subutex, ancien disquaire, sombrer peu à peu jusqu’à devenir S.D.F. Vernon Subutex - Virginie Despentes Le tome 2 (intelligemment précédé d’un index des personnages apparus dans le tome précédent) sera beaucoup plus lumineux, avec ce groupe d’amis qui se retrouvent autour de Vernon Subutex, au parc des Buttes Chaumont, pour discuter, écouter de la musique, fumer des joints et se la couler douce. Ça fait un peu penser aux années 70…

Reste le tome 3 ? il semblerait qu’il soit prévu, mais peu d’infos pour l’instant… Sans doute encore en cours d’écriture. En tout cas, j’ai beaucoup aimé ces deux romans, et je vais devoir revoir mon à-priori sur l’auteur.

Comme la musique est très présente dans cette histoire, il y a un site (sans publicité, créé par… un ancien disquaire !) qui a repris toutes les références musicales citées dans les deux tomes ; avec même une playlist à écouter en ligne !

Virginie Despentes, née en 1969 à Nancy, est est une écrivaine et réalisatrice française. Elle a connu le succès avec ses deux premiers romans, Baise-moi 1993) et Les chiennes savantes (1995).

Vacances de juin

Accéder à l'album Ça faisait longtemps que je n’avais publié un album photo ! En juin, j’ai passé des vacances dans le Sud, puis à Chamonix. L’occasion de voir les frangines, et de faire du sport (vtt, randonnées). Voilà donc les photos, certaines prises avec mon smartphone, et donc la qualité n’est pas forcément toujours présente !

Mais il y a de beaux paysages, ça c’est certain ! Au programme (entre autres) : escalade de la Sainte Victoire, randonnée à la mer de glace, VTT dans la vallée de Chamonix…

Soleil Hopi – Don C. Talayesva

Soleil Hopi - Don C. Talayesva En rangeant mes vieux bouquins, je suis tombé sur celui-ci, et j’ai eu envie de le relire. Je croyais en avoir de bons souvenirs, et avec une préface de Claude Lévi-Strauss, je me suis laissé tenter. En fait, mes souvenirs n’étaient pas très précis : je me souvenais de bonnes lectures avec des textes de chefs indiens, comme « Pieds nus sur la terre sacrée »…

Mais ce n’est pas le cas ici, il s’agit plutôt d’un ouvrage d’anthropologie, sous la forme de l’autobiographie d’un vieux chef indien Hopi ; il était d’ailleurs payé pour cela, sans doute à la page, ce qui laisse imaginer qu’il ait pu « broder » un peu…

Alors si vous voulez savoir à quelle occasion on jette de la farine de maïs au sol et dans quelle direction, cet ouvrage est parfait ! Les cérémonies sont racontées avec force détail, et à moins de vouloir étudier à fond la culture Hopi, la lecture de ces moments n’est pas vraiment passionnante, et représente une grande partie de l’ouvrage. J’ai failli abandonner…

Le début est cependant très intéressant, quand, tout jeune encore, Don Carlos Talayesva est envoyé à l’école des blancs, car c’est comme ça que cela se passe (colonisation) : il y apprend la langue, à lire et écrire, et bien sûr la religion chrétienne… Il y restera quelques années, puis choisira de revenir vivre selon sa culture propre (et à suivre la Voie du Soleil).

L’homme est apparemment d’une grande sincérité (et ne manque pas d’humour), il nous raconte beaucoup de choses sur la vie traditionnelle des indiens Hopi, l’éducation des enfants, etc… Leur monde est rempli de croyances, de rites à respecter, et est en fait très religieux. Il faut dire que la vie dans ces régions arides n’a rien d’évident, on invoque souvent la pluie et s’il y a sécheresse, c’est que l’on a fait quelque chose de mal. La description des rites d’initiation est donc assez ennuyeuse pour un simple lecteur, à l’exception de son voyage au pays des morts lors de son passage à l’âge adulte ! À vous faire dresser les cheveux sur la tête…

Si les rites ou cérémonies pour un oui pour un non réglementent beaucoup d’aspects de la vie, côté sexe, c’est par contre assez libre. Les jeunes hommes draguent et couchent à tout va, assez facilement… jusqu’au jour du mariage, où finalement ils ne seront qu’à peine plus fidèles ! Don C. Talayesva semble considérer qu’un homme a besoin de plusieurs femmes, mais il souhaite conserver la sienne…  Et quand sa femme lui demande des explications sur une rumeur d’infidélité, il inverse le problème en disant: « Dans ce cas, ça ne paye pas d’être honnête, car même si une femme trompe son mari, elle ne peut supporter que son mari en fasse autant« . CQFD, rien de nouveau sous le soleil (Hopi) ! 😉

Captain Fantastic – Matt Ross

Captain Fantastic - Matt RossC’est sur les conseils de Paul Jorion que je suis allé voir ce film (il en parlait sur son blog) ! J’en avais vaguement entendu parler, l’histoire d’un père qui élève ses enfants loin du monde développé, en pleine forêt. Ça m’avait fait penser à « Mosquito Coast », dont j’avais d’abord lu le roman de Paul Theroux (il y a bien longtemps !), puis vu le film de Peter Weir, avec Harrison Ford (1987).

Mais « Captain Fantastic » n’a rien à voir avec « Mosquito Coast » : ici, c’est plutôt le retour à notre société qui est traité, et de quelle manière ! Il y a des moments de franche rigolade, d’autres chargés d’émotion, et surtout beaucoup de questionnements qui nous viennent à l’esprit : on est parfois pris à nos propres contradictions, et amenés à changer d’avis au fur et à mesure des événements. C’est la grande force de ce film !

Peut-on vraiment totalement vivre à l’écart de la société ? Si la réponse apportée est probablement non (à tout le moins dans une forêt, surtout pour une famille avec des enfants), il peut être utile d’élever ces derniers avec d’autres valeurs que celles de la société consumériste contemporaine.

Le film démarre donc dans une forêt reculée du nord-ouest des États-Unis, où un père a élevé ses enfants, leur apprenant à vivre dans cet environnement à priori hostile. Mais il s’est aussi occupé de leur éducation, leur apprenant à développer leurs propres personnalités, à défendre leur point de vue par l’argumentation, et sans les brimer par des règles trop strictes.

Amenés à revenir dans le monde que nous connaissons tous, le contraste sera saisissant. La scène où ils se retrouvent tous autour de la table chez la sœur du père permet de mettre en évidence les différences d’éducation entre les enfants de chacun. Les deux enfants de la sœur font pâle figure à côté, plus intéressés par le dernier modèle de Nike, ou par leur console de jeu, que de la signification des amendements de la Constitution américaine…

Mais tout ne sera pas aussi simple, et d’autres problématiques vont apparaître. Et c’est là que nous, spectateurs, allons commencer à nous poser aussi des questions… Il n’y a rien de manichéen ici, et de chaque côté, il y a de l’amour, du bon sens… C’est tout l’intérêt de ce film.

Un film drôle, émouvant, qui vous fait réfléchir : un grand film donc, et qui a déjà obtenu deux prix : le Prix de la Mise en Scène à Un Certain Regard à Cannes et le Prix du Public au Festival Américain de Deauville.

Les faux-monnayeurs – André Gide

Les faux-monnayeurs - André Gide Encore un livre d’André Gide, mais un roman cette fois-ci. Je voulais voir ce que pouvait donner un roman de cet auteur, n’ayant lu que des récits de voyage : Voyage au Congo et Retour d’U.R.S.S.

D’abord, quel plaisir de lire un grand auteur ! On a beau dire, le style de grands écrivains (et sans doute plus de cette époque), c’est quelque chose ! Et assurément, André Gide en fait partie.

L’histoire est assez difficile à raconter, avec quatre personnages principaux : Olivier et Bernard, tous deux lycéens mais qui s’apprêtent à entrer dans la vie active, et deux écrivains homosexuels, l’oncle Édouard et Robert de Passavant… Ces derniers vont chercher à s’attirer les bonnes grâces deux autres…

Rien de graveleux pour autant, tout est exprimé sur le ton des sentiments ressentis, comme une amitié profonde entre deux êtres : on y parle de sentiments nobles en fait. Pas plus qu’une histoire de fausse monnaie ! Le titre fait référence à un élément mineur de l’histoire, où le petit frère d’Olivier, qui n’a pas froid aux yeux, trafique un peu.

Et bien d’autres intrigues viennent s’y mêler : les membres des familles d’Olivier et Bernard ont aussi leurs histoires et leurs problèmes, et il y a finalement pas mal de personnages qui participent à l’histoire. Cerise sur le gâteau, l’oncle Édouard écrit un roman s’intitulant « Les faux-monnayeurs » dans lequel il note les événement de sa vie, créant ainsi une mise en abîme dans la construction de l’histoire, parfaitement maîtrisée par André Gide.

On se laisse facilement porter par le style, la richesse de l’histoire, les sentiments des personnages. Ce que l’on peut appeler un bon roman.

André Gide (1869-1951) est un écrivain français, récipiendaire du prix Nobel de littérature en 1947. Issu d’une famille de la haute bourgeoisie protestante, il assume son homosexualité dès 1893, ce qui ne devait pas être évident. Plusieurs de ses œuvres sont sur ce thème ou au moins l’abordent ; avec Corydon qu’il choisit de publier sans crainte du scandale que cela allait inévitablement provoquer (on est en 1924, et l’homosexualité est encore considérée comme une perversion), il exprimera sa vision (le  sous-titre est « Quatre dialogues socratiques »). Les faux-monnayeurs, publié en 1925, a été reconnu comme précurseur de nouveaux styles littéraires, comme le nouveau roman.

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…