Pearl Buck toujours, je m’étais fait une petite liste de romans à lire, voici l’avant-dernier. L’idée c’était de passer à d’autres romans, quitter la vie de paysans chinois d’avant Mao pour aller vers des romans parlant de la révolution communiste.
Et celui-ci est assez intéressant, qui aborde plutôt le conflit chino-japonais d’ailleurs, avec Tchang Kaï-chek et son armée nationale d’un côté, et les révolutionnaires communistes de l’autre.
I-wan est le fils d’un riche banquier à Shanghai, et se lie à En-lan, un jeune étudiant, leader charismatique d’un mouvement clandestin, révolutionnaire et communiste. Ils militent activement ensemble et préparent l’arrivée de …
Je continue avec Pearl Buck et ce roman un peu différent de ceux lus précédemment.
L’histoire se passe au début du XXème siècle dans une famille juive, installée dans une ville au nord de la Chine d’avant Mao. Ezra, le père de famille, est un riche commerçant et ne s’occupe pas trop de la religion (sa mère est chinoise) alors que sa femme est très pieuse et très attachée aux nombreux rites de la religion juive, jusqu’à rêver d’un retour sur la terre promise. Ils ont un fils David, porteur de tous leurs espoirs.
Je continue la découverte de Pearl Buck avec une trilogie nommée « La Terre chinoise », dont le premier tome valut à l’auteur le prix Pulitzer.
Comme à son habitude, l’auteur nous raconte les choses simplement, décrivant le quotidien des paysans et ce à quoi ils font face, quelles coutumes régissent leur vie, les sécheresses ou inondations (provoquant la famine) auxquelles ils doivent faire face etc… Même si une révolution est évoquée et finit par se produire, n’attendez aucune grande explication théorique sur le sujet ou son contexte : seul sera évoqué ce qu’elle produit directement sur les personnages du …
C’est lors d’un dîner avec des amis que j’ai entendu parler de Pearl Buck. Le frère d’une amie, qui vit en Asie depuis toujours, après avoir étudié les langues orientales, racontait qu’adolescent, c’est la lecture de Pearl Buck qui avait été le déclencheur de son amour pour l’Asie, et particulièrement le fait qu’elle parlait des « petites gens », des paysans, des gens du peuple.
Cela m’a donné envie de lire ses romans pour voir de quoi il retourne, avec cette autrice américaine fille de missionnaires qui appris le chinois avant l’anglais, et qui vécu toute son enfance et son …
C’est sur FC que j’ai entendu une interview de Alain Dister, où il raconte comment en 1966 il part pour l’Amérique, terre de toutes les utopies, et découvre les débuts du mouvement hippie à San Francisco, alors que les États-Unis s’engagent massivement au Vietnam.
Cela m’a donné envie de lire son livre, écrit comme un journal, presque au jour le jour, racontant ses trois voyages successifs : un premier de 3 mois en 1966, où il découvre le début du mouvement à San Francisco, pour y revenir l’année suivante, le carcan sociétal en France lui pesant définitivement trop (nous …
C’est ma sœur Dominique qui m’a ardemment conseillé ce bouquin alors qu’elle n’en était qu’à la moitié de sa lecture.
Je confirme donc que la première partie est bonne, on suit les aventures de cette jeune fille à peine adolescente qui se retrouve à vivre seule dans les marais, abandonnée petit à petit par sa famille, quelque part en Caroline du Nord. Kya va développer une vie en harmonie avec cette nature d’une diversité sans fin : les oiseaux, les insectes, les coquillages, les poissons… Le village d’à côté la rejette, à commencer par l’école, elle est devenue « la …
Vers la fin de mon voyage en Asie, j’ai attaqué le cycle Harry Bosch (Hieronymus Bosch pour être précis, comme le peintre), dans l’ordre chronologique s’il vous plaît. J’en ai poursuivi la lecture une fois revenu, et je viens juste d’arrêter hier : treize romans lus, soit à peu près la moitié de la totalité des romans (25).
Bosch est un flic de L.A., ancien du Vietnam (il était un « rat de tunnels », membre d’une unité chargée de nettoyer les tunnels creusés par les Vietcongs, dire que je lisais ça en étant au Vietnam !). Il se sent …
C’est en écoutant un podcast de France Culture dans la série Les romans qui ont changé le monde que je suis tombé sur cet épisode consacré à « La main gauche de la nuit » d’Ursula Le Guin, qui vient de bénéficier d’une réédition accompagnée d’une traduction révisée.
Je connaissais le nom d’Ursula Le Guin, j’ai même un vieux « Livre d’or de la SF » qui lui est consacré sur mes étagères, mais cela remonte à très loin, je n’en ai aucun souvenir…
L’émission était assez élogieuse pour cet auteur aujourd’hui décédée qui aurait pu (du) avoir le prix …
Première série de romans lus pendant mon voyage, j’ai choisi Richard Stark, alias Donald Westlake, et la série Parker, soit 24 romans !
Parker est un voleur professionnel, doté d’un sang-froid à toute épreuve, et d’un minimum d’empathie. Il est froid, méthodique et efficace… Il vole essentiellement de l’argent liquide, le reste ne l’intéresse pas (trop compliqué à écouler). C’est un organisateur hors pair, ses coups sont toujours très bien montés, mais l’impondérable n’est jamais loin : une trahison, un bavard, un flic très malin… Bref, il ne réussit pas à chaque fois !
Comme prévu, j’ai lu ce roman après que l’auteur ait expliqué l’origine de son inspiration dans l’excellent Vaurien (voir article précédent).
Je dois dire que c’est bien mené, avec Lou Ford, ce shérif adjoint qui nous raconte à la première personne son délire de meurtres, particulièrement de femmes, suite à un traumatisme qu’il a subi dans son enfance. Et il va aller loin avant d’être empêché de nuire, car même s’il est vite soupçonné, l’absence de preuves et sa flagornerie toute sudiste lui permettent de poursuivre son projet en toute impunité.
Le style est prenant, avec toutes ces proverbes à …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…