Ce petit roman d’un peu plus de cent pages raconte presque sous la forme d’un journal les derniers jours de la mère de Simone de Beauvoir. Il est souvent associé à ses mémoires, sans en faire vraiment partie pour autant.
En octobre 1963, Simone de Beauvoir reçoit un coup de fil : sa mère va être hospitalisée suite à une chute dans son appartement ; on soupçonne une fracture du col du fémur. C’est ainsi que commence ce récit, la fracture n’en sera pas une, mais un cancer de l’intestin grêle sera détecté. Elle et sa sœur vont se relayer …
Suite et fin des mémoires de Simone de Beauvoir avec ce 4ème opus. J’ai lu le premier tome (Mémoires d’une jeune fille rangée) en 2014, il était temps de conclure !! 😳
Simone de Beauvoir écrit ce livre alors qu’elle a 64 ans (soit mon âge actuel ou presque !), et revient sur ces 10 dernières années (tome précédent). La perte de la jeunesse qu’elle avait ressenti si fort dans le précédent ouvrage s’est éclipsée pour faire place à une vieillesse acceptée comme une nouvelle étape qui finalement a aussi son intérêt.
Le livre était en vitrine du libraire, et c’est la mention « Le chef d’œuvre de la littérature américaine » qui a attiré mon œil.
Bon, c’est un peu surévalué ! C’est un gros roman (+1000 pages), et l’histoire d’une famille du Sud des États-Unis, les Wingo. Un père violent, une mère manipulatrice, et voilà trois enfants qui vont grandir dans cet environnement, Luke le frère aîné, puis les jumeaux Samantha et Tom.
C’est Tom le narrateur. Il n’a plus de travail, sa femme songe à le quitter, quand Samantha (qui a fui le Sud pour vivre à New-York) se …
Voilà un roman que l’on m’a donné en me disant : « Super, je ne l’ai pas lâché ! ». En fait, la personne l’avait lu au cours d’une longue journée de train, puis partait en randonnée le lendemain, alors autant alléger le sac à dos, fût-ce de 200 grammes !
Je ne partagerai pas son enthousiasme. C’est l’histoire d’un homme, Cooper, et de Finch sa petite fille de 8 ans qui vivent retirés du monde dans un chalet en pleine nature. L’homme, ancien militaire, se cache et élève sa fille seul, loin du monde. Ils sont ravitaillés une fois …
C’est à La petite librairie que j’ai entendu parler de ce livre, et comme Robert Penn Warren est l’auteur de Tous les Hommes du Roi, un excellent roman, je l’ai commandé.
La très bonne préface décrit le contexte historique du roman : au début du XXe siècle, dans le Sud des États-Unis, les petits producteurs de tabac sont pris à la gorge par les grandes compagnies qui s’entendent pour leur payer le tabac un prix dérisoire. Le capitalisme et l’hypocrisie libérale de la loi de l’offre et de la demande sont déjà à l’œuvre…
Quand j’ai entendu parler de ce livre (l’auteur a bénéficié de quelques promotions dans les mass media), j’ai eu envie de le lire : un « Black Hat » qui devient « White Hat », ça doit faire une belle histoire.
Mais je m’attendais à autre chose, et j’ai été globalement déçu, même si l’histoire mérite d’être contée. Côté littérature, c’est lisible mais on sent les retouches, comme certaines phrases en fin de paragraphe qui tentent de donner un pseudo style littéraire à ce qui n’en a pas vraiment besoin d’ailleurs.
Et je termine ma série Edward Bunker par son premier roman, celui qui lui offrit la reconnaissance, et certainement le plus complet, le plus abouti.
Max Dembo sort de San Quentin en liberté conditionnelle, et bien décidé à rester dans le droit chemin. Hélas, Rosenthal, son directeur de conditionnelle est du genre psycho-rigide et lui impose des contraintes que Max ne peut accepter. Alors entre ses anciens amis peu fréquentables, et la quasi impossibilité de trouver un emploi en devant déclarer « je sors de prison », la partie n’est pas gagnée…
Quand Rosenthal va le faire enfermer une semaine …
Je continue de relire E. Bunker, avec cette fois son quatrième roman, au titre original plus évocateur : « Dog Eat Dog ». Ça ne va pas rigoler…
Ils sont trois, anciens pensionnaires de San Quentin, la célèbre prison de Californie. Dès le premier chapitre, on découvre Mad Dog, accro à l’héroïne, tueur sans scrupule, paranoïaque, dangereux et instable. Diesel, lui s’en sort pas trop mal, avec une femme et un enfant, travaillant pour un syndicat comme exécuteur des basses œuvres comme quand un professionnel ne veut pas jouer le jeu…
Tous deux attendent la sortie de prison de Troy, …
Deuxième lecture d’Edward Bunker après La Bête au ventre (je ne les lis pas dans l’ordre, mais peu importe), ce roman traite plus particulièrement de l’incarcération, de la vie en prison.
Ron, 25 ans, fils de bonne famille, mais trafiquant de drogue à la belle vie (argent facile), se retrouve emprisonné à San Quentin. Il se retrouve confronté au monde sans pitié de la prison, et se fait vite remarquer avec sa jeunesse et sa belle gueule… Heureusement, il va trouver une protection en la personne de Earl, un vieux briscard membre de La Fraternité Aryenne, confrérie qui protège les …
C’est l’été, la saison pour aller à la plage, et donc de choisir quelques vieux polars en format poche sur mon étagère… Cette année, j’ai jeté mon dévolu Edward Bunker, qui m’avait laissé de bons souvenirs.
Plus qu’un polar, celui-ci est le récit de l’enchaînement des faits qui vont conduire un gamin de 11 ans vers la case prison, et ce de manière pratiquement inexorable. L’auteur s’attache à expliquer ce qui pousse Alex à agir (ou plutôt à réagir) de la sorte, et c’est passionnant. En plus, c’est certainement en partie autobiographique, puisque c’est un peu le chemin qu’a suivi …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…