Archives de catégorie : Voyage

Chiang Mai

la carte Un train de nuit plus tard (avec couchette), me voilà donc à Chiang-Mai, au nord de la Thailande.

J’étais déjà venu ici il y a une bonne dizaine d’années, lors de mon premier séjour en Thailande, et je dois dire que je ne reconnais rien. J’ai peu de souvenirs tout d’abord, puisque j’avais fait un trekking à cette époque, et n’était resté que deux ou trois jours à Chiang-Mai même. Et le peu en question, comme par exemple le « night market »… il a largement eu le temps de changer depuis : plus gros, plus étendu, pour vendre toujours plus d’objets aux touristes.

L’endroit est malgré tout toujours sympa, bien que très développé pour le tourisme, puisque c’est LA destination incontournable du nord de la Thailande : les bars, restos, hôtels et guesthouse ne manquent donc pas. Sinon, on trouve des temples à tous les coins de rues de la vieille ville, c’est assez incroyable quand on y pense. Heureusement que le bouddhisme n’est pas une religion !

Je suis à la « Lai-Thai Guesthouse », avec piscine s’il vous plait… je profite des tarifs hors-saison : 590 baths la chambre tout confort (soit environ 13 euros). J’ai loué une mobylette ce matin, pour aller visiter le temple Doi Suthep à une quinzaine de bornes de Chiang-Mai, et situé au sommet d’une colline (plus un escalier géant). Beaucoup de monde en ce dimanche, et c’est un peu comme au Mont St-Michel : les marchands occupent bien le terrain…
La vue sur Chiang Mai était un peu brumeuse, dommage ! Il faut dire qu’il a fait très chaud depuis deux jours, et hier soir un orage a éclaté, ma foi fort bien venu (et je l’ai vu venir celui-là, j’étais rentré à l’hôtel à temps).

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Bangkok : chaud

sécurité dans les rues Chaud chaud Bangkok, et pas seulement la température. Depuis ce matin (et pour deux jours), les forces de l’ordre (police, armée) ont envahi le quartier Silom. Le Lumpini park est interdit au public, et réservé à des troupes militaires. Certains carrefours sont bloqués, même aux passants, il faut faire tout un grand tour pour rejoindre Silom road.
C’est pour empêcher tout trouble lors d’un nouveau sommet de l’ASEAN, si j’ai bien compris.

Bon, de toutes facons, je ne porte ni un tee-shirt rouge, ni un tee-shirt jaune, et de plus je pars ce soir pour Chiang Mai.

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Direction Thailande

De retour hier à Hanoi, je pars ce soir pour Bangkok. A la question « Peut-on visiter la Vietnam sans voir la baie d’Along ? », la réponse est donc oui en ce qui me concerne !! Pris par le temps, je me contenterai de la baie d’Along terrestre… 😉

Je devais initialement passer au Laos. Finalement, je crois que trois mois avec le sac à dos me suffiront, et je passe donc directement en Thailande.

Je garde un excellent souvenir de ce voyage au Vietnam. Une petite rancoeur tout de même vis à vis des Nord-Vietnamiens. J’ai trouvé le Sud beaucoup plus cool et accueillant. Depuis Hué, les marchandages sont incessants, et les prix demandés délirants, tout cela sans aucune amabilité.

Je ne sais pas si ce sont les années de communisme qui les ont perturbés (probablement), mais ils ont vraiment un mauvais rapport à l’argent et au touriste. Il y a heureusement des gens sympas dans le nord, mais le sentiment général est un léger ras le bol.

Le Cambodge et le Sud Vietnam ont vraiment été très agréables. Depuis une semaine, depuis que je suis dans le Nord, les Vietnamiens commencent à me gonfler; si on ajoute un ciel couvert et la pluie, la tableau dressé est d’une teinte un peu sombre ! Dommage, car les plus beaux paysages sont probablement dans le nord du Vietnam. Toujours est-il que je suis bien content de partir ce soir.

Sapa

la carte Après Tam Coc, direction Sapa via Hanoi. Bus le matin jusqu’à Hanoi, sous la pluie, histoire d’admirer la virtuosité (ou l’inconscience) du conducteur. Puis réservation du train pour le soir même, puisque le trajet dure toute la nuit; et là, mauvaise surprise : plus de couchettes de libres, seulement des places assises. On m’avait prévenu que ce week-end était particulier, avec la fête de l’indépendance le 30 avril, suivie du premier mai, puis d’un week-end… je ne pouvais m’en prendre qu’à moi-meme.

J’ai donc passé une très mauvaise nuit : les sièges étant très inconfortables, sans parler du type derrière qui me labourait le dos avec ses genoux ou ses pieds. Tu as beau lui faire comprendre, il s’en fout. Ici tu dois t’adapter/supporter ton environnement, les règles de bienséance n’existent pas vraiment. Mon voisin a rejoint sa femme et son fils sur le rang précédent. J’ai pour ma part du « jouer » avec le dossier de mon siège, le baissant, le remontant, jusqu’à ce que le type abandonne l’idée dùutiliser mon dossier… jusqu’au matin où une fois réveillé, il a recommencé. Mais nous étions presque arrivés, et je n’étais plus à ça près après cette nuit quasi blanche.

Le train arrive à Lao Cai, il faut ensuite prendre un minibus jusqu’à Sapa. Le tarif habituel est de 30 000 Dongs, le type en voulait 200 000 !! Et visage fermé, pas du tout aimable. Crevé, sous la pluie, j’ai finalement cédé à 130 000 Dongs, ce qui reste une belle arnaque. Et encore une fois sans la moindre amabilité.

Arrivé à Sapa, tous les hôtels étaient pleins pour le weel-end. J’ai quand même pu trouver une chambre pour lapremière nuit; et pour les deux autres, je suis allé dans un « homestay » (c’est-à-dire chez l’habitant), à Ta Van, dans la vallée (ethnie DZay je crois).

Très joli séjour, sauf qu’il a plu pratiquement tout le temps. C’est pourtant la bonne saison pour visiter ce coin, pas de chance donc. Mais que ce soit Sapa, ou les vallées environnantes, c’est un coin vraiment superbe.

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Tam Coc

la carte Encore une nuit dans un bus pour rejoindre Ninh Binh, la ville la plus proche de Tam Coc, également appelé la baie d’Along terrestre.

Sorti du bus sur la Highway 1 à cinq heures du matin par le chauffeur, qui me montrait du doigt un belle enseigne lumineuse indiquant HOTEL… une fois vraiment réveillé,  la chambre d’hôtel prise, j’ai enchainé directement sur la visite du site car le temps presse (visa). En parlant de temps, le ciel est encore menaçant, et nous aurons de la pluie en fin de journée.

Ce qui fait que la lumière est moyenne, et que les photos rendent probablement moins bien qu’un jour de beau temps. Assez tout de même pour se rendre compte de la beauté du site, qui mérite bien son surnom.

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Hué

la carte Saut de puce de Danang à Hué, distants d’une centaine de kilomètres, et donc trois heures de bus quand même. J’y suis resté deux jours.
Anecdote utile : le bus s’étant arrêté devant un hôtel, on m’a vite proposé une chambre alors que je récupérais mon sac à dos… ce à quoi j’ai répondu que j’avais déjà réservé dans un autre hôtel, carte de visite à l’appui (obtenue précédemment à Hoi An), ce qui était bien sûr bidon, réservant très rarement à l’avance. Résultat, on m’a proposé tout de suite un prix « plancher » (8$); l’hôtel étant parfait, je suis donc resté à celui-ci. Bonne technique pour éviter de longs marchandages !

Hué est une étape intéressante, centre culturel et religieux du pays. On peut y visiter la citadelle, d’où gouvernait l’empereur de l’époque (19e siècle), ainsi que les tombeaux des empereurs Nguyen et autres pagodes dans les environs.

Premier jour à la citadelle donc, une enceinte d’un périmètre de dix kilomètres, des remparts inspirés par Vauban, et a l’intérieur une enceinte impériale, citadelle dans la citadelle (la cité pourpre), réservée à l’empereur, ses femmes et uniquement des eunuques comme serviteurs, allez savoir pourquoi… Hélas, lors de l’offensive du Tet (1968), cette dernière fut pratiquement totalement détruite.

Le deuxième jour, un type rencontré la veille au soir dans un resto où il travaillait comme serveur, très sympa (calme, cultivé, demandant un prix plus qu’honnête pour la ballade), m’a emmené visiter les environs sur sa moto : la campagne, le tombeau de Minh Mang, la pagode de Thien Mum, un monastère de moines boudhistes, et des artisans.
Je ne suis même fait lire les lignes de la main dans un petit village par une vieille femme à qui je n’ai pas su dire non.
Seul point noir, ciel couvert et pluie toute la journée.

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Hoi An

la carte Après trois jours passés à Nha Trang essentiellement consacrés à ne rien faire (c’est-à-dire plage et bouquin), il était temps que je remonte vers le Nord, car le temps passe, et mon visa ne dure qu’un mois… Direction donc Hoi An en « sleeping bus » (250 kms, une nuit de route !): l’horreur si vous mesurez plus d’1m70, sans parler de l’état de la route ou de la conduite des chauffeurs de cars, ou encore de l’usage du klaxon. On dort peu en fait…

Puis Danang deux jours plus tard.  Je ne comptais  pas m’y arrêter initialement, mais un couple de français (de la Sarthe) que je croise pour la troisième fois depuis Siem Reap (!!) m’avaient conseillé la visite du musée.

A cet endroit, on est a peu près à la limite du Vietnam Sud et Nord (pas loin du 17e parallèle). Pendant la guerre, Danang était une base américaine stratégique, grâce à son port. C’est aussi là que les GIs venaient se relaxer en revenant du front. Jusqu’à ce que les canons du Nord-Vietnam pilonnent Danang pendant trois jours… Ce fut la débâcle et le chaos.

J’ai bien aimé Hoi An : la vieille ville est admirablement conservée (classée au patrimoine mondial de l’UNESCO), toute faite de petites maisons de style chinois, japonnais ou encore français, selon les époques. C’était un port de commerce florissant avant que Danang ne la remplace à cause de l’ensablement de la rivière Thu Bon.

Aujourd’hui, c’est certes très touristique, et pratiquement chaque maison est soit un magasin, un resto ou un bar; mais l’ambiance est cool, les boutiques présentent de beaux objets, et un certain charme se dégage de tout cela. J’y serai bien resté plus de deux jours, si le temps ne pressait pas.

A Danang, je ne suis resté qu’une journée, le temps de visiter le musée Cham. En effet, au sud de Hoi An se trouve un site archéologique de l’ère des Cham (très ancien, et d’influence hindouiste) : My Son. Je suis allé le visiter, mais après avoir fait Angkor, c’est plutôt ridicule… De plus, comme me l’avaient dit les sarthois, les plus belles pièces sont à Danang.

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Dalat Easy Rider

Dalat Easy Rider Connaissez-vous les Dalat Easy Riders ? Ils vous proposent de découvrir le Vietnam « de l’intérieur », en partant à l’arrière d’une moto sur un parcours de votre choix.
itinéraire Easy Rider en vert J’ai eu la chance de rencontrer Mr Hung (« Eagle »), un easyrider qui parle français, ce qui était quand même bien pratique. Ayant prévu d’aller à Nha Trang ensuite (retour sur la côte), il m’a donc proposé un circuit de trois jours, en passant par les hauts plateaux (ethnies, plantations de café, cascades, etc…), puis descendre sur Nha Trang le dernier jour.

Le tarif n’est pas donné (65$ par jour) mais c’était très intéressant, et je ne les regrette absolument pas après coup. En trois jours, j’ai beaucoup appris sur le Vietnam, très bien mangé dans de tout petits restaurants, rencontré des gens adorables, et admiré de magnifiques paysages.

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Orage à Dalat

itinéraire jusqu'à Dalat Après le delta du Mekong, direction Saigon, ou encore Hô-Chi-Minh-Ville, le nom donné à la ville par les vainqueurs de la guerre. Autant dire que les gens du sud continuent d’utiliser SaIgon pour désigner la ville. Grosse ville, trafic intense, je ne suis resté qu’une journée.

Le temps quand même de visiter le musée de la guerre justement : pas très intéressant au final, l’accent étant mis uniquement sur les méchants américains, et l’aspect Vietnam-Nord/Vietnam-Sud totalement ignoré. Une photo tout de même, histoire de rappeler que Mosanto, la trop célèbre firme américaine connue pour ses OGM, fabriquait au départ, entre autres produits chimiques, l’agent orange qui a fait des ravages ici.

des millions d'arbres morts, encore maintenant

Ensuite direction Dalat, charmante ville fondée par les français, et située a 1800 mètres d’altitude. Un peu de fraîcheur bienvenue donc, et j’ai enfin pu utiliser la polaire que je trimballais dans mon sac depuis le début du voyage !!

le petit-paris comme ils l'appelent

Je me suis encore fait avoir en partant en ballade sans prendre le poncho : dans ce cas, on achète vite fait ce qu’ils appellent ici pour se marrer un préservatif (5000 dongs, moins d’un demi-dollar, une seule taille disponible), et on continue la ballade…

non, je ne milite pas pour l'utilisation des préservatifs !

Ben Tre

Ben Tre, au bord du fleuve Ben Tre (prononcer Ben Trea sinon personne ne comprendra où vous voulez aller) est situé  une centaine de kilomètres de Cantho. Un peu à l’écart des grandes routes, c’est une région peu visitée. C’est le marin francais que j’avais rencontré à Sihanouk ville qui m’en avait parlé…

Cette région (on est toujours dans le delta du Mekong), a beaucoup souffert pendant la guerre. Les Viet-Cong étaient insaisissables, utilisant parfaitement la géographie de l’endroit, les américains bombardèrent en masse comme ils savent le faire. Un officier américain déclarera à propos de Ben Tre : « Nous avons du détruire la ville pour la sauver« . Cherchez l’erreur…

J’y ai passé quelques jours superbes. Pas de touristes, une ambiance vraiment sympathique, et un accueil très chaleureux. Le seul problème est que pratiquement personne ne parle anglais ou français… mais la gentillesse et les sourires remplacent bien des mots. L’occasion aussi de découvrir la saveur de la cuisine vietnamienne : je mangeais dans les petits restos dans la rue, et il faut dire que c’était autre chose que dans les grandes villes ou les endroits trop touristiques, où l’on est moins certain de trouver la même qualité. Par exemple des « noodles-soup » avec plein de petits trucs d’ajoutés (des herbes, des noix, un ou deux raviolis frits, etc…), l’ensemble étant d’une saveur… je ne vous dis que ça.

Comme d’habitude, voila quelques photos.

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