Zenphoto 1.2.8

zenphoto Le passage à cette dernière version 1.2.8 s’est révélé un peu plus délicat que d’habitude. Cette version (téléchargée telle quelle depuis le site de zenphoto) ne passe pas les «prerequisites», échouant sur les tests de permissions sur les répertoires.

C’est dû à l’environnement chez free.fr, qui ne permet pas d’avoir les permissions requises (777, n’est-ce pas un peu excessif ?) sur les répertoires. Leur système est sécurisé, et ceci ne peut être modifié. J’ai alors posé la question sur le forum zenphoto, expliquant les limitations de l’offre Free. La réponse fut que zenphoto n’étant pas testé dans ce genre d’environnement restrictif… je pouvais à la rigueur essayer tel truc.. mais sans garantie. Et effectivement, le truc en question ne fonctionnait pas.

C’est finalement sur le forum français de zenbien que j’ai trouvé la solution : mise en commentaire des lignes suivantes du fichier setup.php, et passage d’une variable à False :

  • variable $good dans setup.php sur les tests concernant les autorisations de dossier. (Commenter // les lignes 1409, 1414, 1417, 1418 et 1419).
  • empêcher la copie du fichier .htaccess fourni par zenphoto  : ligne 244 commentée.
  • ligne 1266 variable $Apache passée à false

ATTENTION, on est toujours dans le fichier setup.php, il ne s’agit pas du fichier .htaccess lui-même (qui, chez Free, ne doit contenir qu’une seule ligne : php 1). Pour simplifier les choses, vous pouvez récupérer le fichier modifié ici.

Une fois ceci fait, la mise à jour se déroule sans problème, et surtout zenphoto fonctionne parfaitement.

Je suis alors revenu sur le forum de zenphoto pour communiquer la « french solution ».  Et réponse très positive : le développeur reconnait que le test de permissions devrait être un « warning »  (non bloquant) et pas une « error » (bloquant) :

I agree that the permissions test should be a warning. It is in the development stream.

Donc ce sera peut-être plus simple sur la prochaine version ! 🙂 Une occasion de plus de voir la réactivité et le bon esprit qui règne dans le logiciel libre.

Psychopathologie de la vie quotidienne – Sigmund Freud

Psychopathologie de la vie quotidienne - Sigmund Freud Avec un titre et un auteur pareil, le bouquin a de quoi faire peur… C’est Michel Onfray qui en parlait lors d’un de ses cours sur la contre-histoire de la philosophie, disant que l’on n’appréhendait plus les lapsus de la même manière une fois ce livre lu. Et comme on fait tous.. y compris Freud d’ailleurs !

Et finalement, ce livre se lit très facilement : Freud s’y exprime très clairement, avec même beaucoup de retenue. Loin d’énoncer des certitudes, il se borne à analyser (forcément !) des exemples de la vie courante, soit tirés de sa propre expérience, soit qu’ils lui ont été rapportés. Mais il le fait très simplement, sans aucune suffisance dans ses propos; il se borne à tenter des explications au cas par cas… oublis de noms, lapsus, erreurs d’écriture, actes manqués… tout y passe, et à chaque fois qu’une analyse est possible, on retrouve la trace de l’inconscient derrière tout ça. Car ce dernier travaille sans cesse, infatigablement.

Il dit une chose très simple sur les oublis :

Je puis indiquer d’avance  le résultat uniforme que j’ai obtenu de toute une série d’observations : j’ai trouvé notamment que dans tous les cas l’oubli était motivé par un sentiment désagréable.

Un début de piste pour analyser votre dernier oubli ? 😉 Si cela peut paraître évident dans certains cas, dans d’autres, cela vous interrogera ! Le principe peut être même être étendu :

Tout le monde admet qu’en ce qui concerne les traditions et l’histoire légendaire d’un peuple, il faut tenir compte, si l’on veut bien les comprendre, d’un motif semblable, c’est-à-dire le désir de faire disparaître du souvenir du peuple tout ce qui blesse ou choque son sentiment national. Une étude plus approfondie permettra peut-être un jour d’établir une analogie complète entre la manière dont se forment les traditions populaires et celle dont se forment les souvenirs d’enfance de l’individu.

En cette période de débat sur l’identité nationale… voilà un angle intéressant à creuser ! Et de citer Darwin qui à chaque fois qu’il se trouvait en présence d’une idée nouvelle qui contredisait ses propres résultats, le notait systématiquement, sachant par expérience que les faits et les idées de ce genre disparaissent plus facilement de la mémoire que ceux qui vous sont favorables. Autre citation, de Nietzsche cette fois (Au-delà du bien et du mal, II) :

«C’est moi qui ait fait cela» dit ma mémoire. «Il est impossible que je l’aie fait» dit mon orgueil et il reste impitoyable. Finalement – c’est la mémoire qui cède.

Ce livre est donc une suite d’anecdotes, suivies de l’explication probable de l’erreur… Ces énumérations peuvent être un peu lassantes à la longue (sans doute nécessaires à la démonstation), mais les réflexions et les analyses de Freud sont  passionnantes, comme vous pourrez en juger dans les extraits ci-dessous.

Le truc, c’est évidemment d’analyser : dans quelles conditions étions-nous mentalement ? quelque chose nous tracassait-il ? que nous évoque le mot ? se concentrer sur ce qui nous passait par la tête à ce moment là, etc… De toutes ces informations peut venir l’explication…

Extraits

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Nouvel an – vendredi

Accéder à l'album Deuxième et dernier jour à Merdrignac… c’est vraiment trop court cette année ! Quelques photos sur cette journée très calme (dédiée à la récupération)… Il y a un beau soleil, mais il fait froid.

Tout le monde est persuadé d’aller se coucher très tôt ce soir là… et finalement, on traînera encore jusque tard dans la nuit. C’est vrai que le lendemain, il faudra déjà partir…

La vague – Todd Strasser

La vague - Todd Strasser Au dos du livre, on peut lire « Cette histoire est basée sur une expérience réelle qui a eu lieu aux États-Unis dans les années 70 ».

C’est en fait l’adaptation romancée d’un téléfilm portant le même nom, lui-même  inspiré par une étude expérimentale sur le fascisme nommée « La troisième vague » , menée par un professeur d’histoire (Ron Jones) sur des élèves de première d’un lycée de Palo Alto, en Avril 1967. Ce roman est donc l’adaptation d’une adaptation…

N’arrivant pas à expliquer à ses élèves comment le peuple allemand avait pu laisser le parti nazi procéder au génocide de populations entières, Ron Jones décide de les mettre « en situation ». Il fonde alors un mouvement nommé « La troisième vague », basé sur la discipline, et plaçant le groupe au-dessus de l’individu. L’expérience fonctionne tellement bien qu’une semaine plus tard, il y met fin brutalement, et explique aux étudiants comment ils ont été manipulés.

Le roman se lit en deux heures, et j’aurais aimé plus de profondeur et d’analyse, tant le sujet est intéressant, mais on restera à la surface des choses. Cela reste toutefois une petite histoire qu’il est bon de mettre entre toutes les mains, et particulièrement des adolescents.

Selon la page consacrée à ce sujet sur Wikipedia, les sources fiables sur l’expérience sont rares, ayant été gardée secrète jusqu’en 1976, et les souvenirs du professeur Ron Jones sont plutôt confus. Lors de la sortie du téléfilm, il dénoncera la dramatisation volontaire des producteurs.

Le roman a inspiré à son tour un film allemand réalisé par Dennis Gansel en 2008, La Vague, double lauréat des Prix du Film Allemand. Le film a également été nommé au Festival du Film de Sundance (Grand Prix du Jury). La sortie en France a eu lieu le 4 mars 2009.

J’aime bien la dernière phrase de l’article sur Wikipedia :

D’un point de vue sociologique, le fait que le public semble prêt à accorder crédit à la « Troisième Vague » telle qu’elle est relatée dans les adaptations artistiques pourrait en lui-même provoquer un questionnement et constituer un objet d’étude.

Nouvel an – jeudi

Accéder à l'album Réveillon à Merdrignac cette année… du moment qu’on est en Bretagne, tout va bien. Nous sommes les seuls clients d’un village de vacances : des bungalows pour la nuit et une grande salle pour fêter dignement la nouvelle année nous attendent. Il ne reste plus qu’à tout préparer en cuisine… Il y a même un billard qui aura un gros succès auprès des grands comme des plus petits (une initiation pour ces derniers !).

Quant à la soirée, elle se terminera tard dans la nuit… les « petits » tiennent de plus en plus longtemps, le jour approche où on se couchera avant eux !

Vitré – septembre

Accéder à l'album Au mois de septembre, alors que je suis en pension complète à Broons, je passe voir Papa et Monique à Vitré.Et surprise, Papa est aussi amoché : il a chuté dans un beau massif de rosiers, et est couvert de bleus…

Comme quoi les fleurs, ça peut faire mal !! on ne dirait pas comme ça…

Vacances septembre

Accéder à l'album Les photos des vacances de septembre, il est grand temps de les publier ! Tout avait bien commencé avec une descente dans le sud à Cuers, après un week-end passé à Orléans. Puis direction la Bretagne où je comptais reprendre le tour de la côte bretonne où je l’avais laissé l’année dernière, à Brigognan-plage (Finistère).

Mais une mauvaise chute de vtt où je me fracturais le coude a chamboulé le programme, et ce sera finalement 15 jours à Broons s/Vilaine, en pension complète. C’est un peu paumé, mais le service est pas mal : ils vont même jusqu’à te couper ta viande dans ton assiette. Il ne manquait que la mer…

Le CD des Inrocks

Best of 2009 Puisque je parlais hier des CDs des Inrocks, je commence à avoir une belle collection sur le PC. J’ai été abonné au magazine pendant quelques années, puis j’ai arrêté, étant finalement peu intéressé par le magazine en lui-même, qui de plus avait évolué au fil du temps pour devenir un magazine «culturel» rempli de publicités et d’articles sur des sujets médiatiques… Signe des temps !

De plus, lire un article sur un disque est toujours un exercice périlleux, le journaliste étant souvent dithyrambique… Et puis parler de la musique reste un mystère : mieux vaut l’écouter et se faire son propre opinion. Bien sûr, c’est intéressant pour connaître l’histoire d’un groupe, mais pour le reste, les goûts et les couleurs étant ce qu’ils sont, acheter un disque sur la foi d’un article est finalement assez risqué. Je me contente dorénavant d’acheter le magazine au kiosque, lorsque qu’un CD est vendu avec. La qualité n’a pas toujours été égale, mais depuis quelque temps, c’est plutôt très bien.

Toujours est-il que j’ai commencé à extraire tous mes CDs des Inrocks sur mon PC. Sur ma lancée, j’ai récupéré ceux du copain qui m’avait incité à m’abonner, et qui en avait d’autres plus anciens. Pour finir, un collègue du boulot, lui aussi abonné un temps, m’a prêté les siens. Merci Dominique, merci Franck.

Et voici le résultat en quelques chiffres (aimablement fournis par Rhythmbox, le lecteur audio d’Ubuntu) : 143 albums, 1600 artistes, 2107 morceaux, soit 5 jours, 17 heures et 16 minutes de musique… et 14,7 Go de place disque occupée.

Qui dit mieux ? 😉

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…