Nouveau cadeau de Noël, et encore un livre dans lequel je ne suis pas vraiment rentré.
En premier lieu à cause d’Aapa, le personnage principal, au comportement très désagréable, et dont on se demande bien ce qu’elle vient faire dans ce récit. On pourrait lui conseiller aussi de boire moins d’alcool, ça l’aiderait à se comporter de façon moins agressive et égoïste envers les autres. D’ailleurs, on se demande assez longtemps de quoi l’auteur veut nous parler : on comprend bien que la mer, les baleines et le réchauffement climatique sont au centre de tout, mais pour dire quoi ? …
Cadeau de Noël de ma frangine, choisi dans une librairie sur les conseils du libraire si j’ai bien compris. C’est toujours délicat d’offrir un livre que l’on n’a pas lu, et ça fait longtemps que je ne me fie plus aux conseils du libraire, les rythmes de publications de bouquins sont tels qu’à mon avis ils sont bien souvent dans l’instant et vendent ce qu’ils ont mis en évidence sur les tables, les produits littéraires du moment.
Vous l’avez déjà compris, je n’ai pas trop apprécié ce roman, qui est bien écrit certes, au vocabulaire recherché et très précis, ainsi …
J’ai voulu relire ce roman d’Ellroy dont j’avais gardé un souvenir assez glaçant, le récit d’un tueur en série raconté à la première personne.
Il se nomme Martin Michael Plunkett, 35 ans. Témoin d’une scène d’adultère dans son enfance qui va le traumatiser, il devient un garçon solitaire, son esprit rempli de visions qu’il superpose à la réalité, soumis à un super héros fictif de BD appelé « Super Saigneur » (et son alter-ego féminin) avec qui il dialogue dans sa tête. Il est obsédé par la blondeur, développe une homosexualité latente, et n’ose pas passer à l’acte. À côté …
Paul Auster nous a quitté il y a peu, j’ai eu envie de lire un de ses romans que je n’avais pas déjà lu (il y a longtemps), comme « La trilogie New-Yorkaise », ou « La musique du hasard », parmi ceux dont je me souviens, ou comme « Léviathan » et « Le voyage d’Anna Blume , dont je n’ai gardé aucun souvenir (!). J’ai choisi « Moon Palace », bien noté si j’en crois cette liste puisqu’il en arrive en tête.
Dans mes souvenirs, Paul Auster est certainement un conteur-né, qui sait vous emmener avec brio dans …
C’est en cherchant « The Corner » de David Simon (le livre qui a inspiré la série « The Wire »), hélas introuvable, que la libraire m’a parlé de celui-ci, traitant d’un sujet similaire.
En fait, ici, il ne s’agit pas de trafic de drogue, mais d’une banlieue noire de New York, bordant un autre quartier blanc celui-là. Brenda, une femme (blanche) va déclarer s’être fait voler sa voiture aux limites de ce quartier avec son enfant sur la banquette arrière. Les forces de l’ordre se déploient, le quartier est vite cerné, et les médias s’emparent de l’histoire.
Je ne sais plus où j’ai entendu parler de ce livre, une fiction sur une escalade entre grandes puissances amenant à un conflit nucléaire… Heureusement que ça se lit assez vite, parce que franchement l’auteur ne s’est pas trop cassé la tête une fois l’idée de scénario trouvée.
Dès le départ, on est surpris : les chinois sont capables par une cyberattaque d’annihiler tous les systèmes de défense américains ! plus rien ne fonctionne, les porte-avions deviennent aussi faciles à couler qu’une barque de pêcheur, alors que bateaux chinois sont eux invisibles. Évidemment, ça simplifie le rapport de force, et …
J’ai eu envie de lire le prix Goncourt, appréciant le personnage de Kamel Daoud à travers ses interviews, et connaissant le sujet de ce livre, à savoir les dix années de guerre civile qu’a connu l’Algérie dans les années 90, entre l’armée et le Front Islamique du Salut, qui avait gagné les élections.
Autant le dire tout de suite, je n’ai pas du tout passé un bon moment de lecture, et j’ai du me forcer pour aller jusqu’au bout.
Ces longs monologues chargés de répétitions m’ont empêché de rentrer dans l’histoire, et le style littéraire de l’auteur encore plus, qui …
C’est bien la première fois que je lis un livre d’homme politique, et plus encore écrit à quatre mains ! Mais bon, le côté polar, peut-être teinté de réalisme, m’a attiré.
Franchement, c’est pas trop mal, on passe derrière la scène d’une campagne politique, à travers les yeux d’un « apparatchik », le bras droit du « Patron », le candidat, loin au-dessus de la mêlée. L’équipe autour de lui est réduite et chacun a une tâche bien dédiée : la presse, les discours, la direction de campagne, l’organisation matérielle.
Le Patron vient de remporter la primaire au sein de …
David Simon est le créateur de la série The Wire, que j’avais beaucoup appréciée pour son réalisme dans la description de cette banlieue de Baltimore, et des tensions qui la parcourent.
Ce petit récit raconte, sous une forme journalistique, les faits que l’auteur a pu amasser sur la vie de Melvin Williams, dit « Little Melvin », une légende des rues de Baltimore, un gamin futé et calculateur, devenu l’un des plus importants barons de la drogue, et que la police aura bien du mal a coincer, car il ne s’implique jamais directement.
Livre conseillé par une bonne âme à ma sœur, premier roman d’une saga de 5 tomes. En ce qui me concerne, je m’arrêterai là, pas du tout convaincu par ce premier opus, pour dire le moins.
L’histoire est pourtant propice à un grand roman : on retrouve le Vienne décrit par Stéphan Zweig dans Le monde d’hier. La ville où rayonne la liberté et la culture va basculer sous l’emprise du nazisme et de l’anti-sémitisme. Suivra un exil dans une République bananière qui aurait pu prolonger un récit somme toute tragique. Mais non, l’auteure a choisit de se focaliser …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…