Nouveau thème : Fourteenpress

thème fourteenpress Voilà, un nouveau thème est maintenant actif, il s’agit du thème Fourteenpress, qui est en fait un « child theme » de Twenty Fourteen, mais adapté aux blogs.

Twenty Fourteen est l’un des thèmes proposés de base par wordpress, mais offrant un affichage de type Magazine, qui ne me convenait guère. Fourteenpress, le thème-enfant donc, se résume globalement à un fichier de style CSS, qui suffit à modifier toute l’apparence, c’est d’ailleurs assez bluffant.

Tout cela fait suite à l’initiative de Google destinée à privilégier les sites adaptés aux mobiles (voir l’article Google mobile-friendly : il va falloir changer mon thème).

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De l’inégalité parmi les sociétés – Jared Diamond

De l'inégalité parmi les sociétés - Jared Diamond Livre conseillé par mon libraire, mais qui est resté pas mal de temps sur l’étagère : j’avais peur que cela soit un peu trop difficile à lire. Il n’en fût rien, bien au contraire : c’est manifestement bien traduit, et l’auteur est très clair dans ses explications.

Il en résulte un gros livre certes (près de 700 pages), mais qui se lit facilement, et où l’on a hâte de retourner tant ce que nous explique l’auteur est passionnant.

Le titre original est peut-être plus parlant : « Guns, germs, and steel. The fates of human societies » (1997). Soit « Armes, germes, et acier. Les destins des sociétés humaines ».

L’auteur propose même un résumé en une phrase :

L’histoire a suivi des cours différents pour les différents peuples en raison des différences de milieux, non pas de différences biologiques entre ces peuples.

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Extension du domaine de la lutte – Michel Houellebecq

Extension du domaine de la lutte - Michel Houellebecq Deuxième roman de Houellebecq que je lis (après La carte et le territoire), et qui est son tout premier roman publié, il y a déjà quelques années, c’était en 1994 !

Petit roman de 150 pages en format poche, il ne faut pas trop de temps pour le lire. Le style est fluide, et la lecture aisée, comme sait faire Houellebeq.

C’est l’histoire d’un cadre informaticien de trente ans, complètement désabusé, et manifestement en phase de dépression. Il va nous raconter son histoire, et ce sera plutôt sombre… avec heureusement quelques pointes d’humour ici où là.

Dégoûté par un travail sans intérêt, sa vision de la société est sans espoir. Il vit seul, n’a pas de succès avec les femmes, et pense au suicide. Malgré tout, il évolue toujours dans ce monde libéral qu’il exècre, acteur totalement passif et observateur attentif des failles de notre société de consommation où il ne se reconnaît pas, où l’humain et l’amour n’ont plus vraiment de place.

Peut-être que Houellebecq parle un peu de lui ici, à travers son héros. Au final, un livre assez agréable à lire, même si l’ensemble est tout de même très sombre : pas de happy-end ici, le héros termine le roman avec ces mots :

J’en ai mal à la peau. Je suis au centre du gouffre. Je ressens ma peau comme une frontière, et le monde extérieur comme un écrasement. L’impression de séparation est totale ; je suis désormais prisonnier en moi-même. Elle n’aura pas lieu, la fusion sublime ; le but de la vie est manqué. Il est deux heures de l’après-midi.

Autres articles sur le blog à propos de Michel Houellebecq :

Michel Houellebecq (né Michel Thomas à La Réunion en 1956), est l’un des auteurs contemporains de la langue française les plus connus et traduits dans le monde. Révélé par « Extension du domaine de la lutte » (1994) et surtout « Les particules élémentaires » (1998). Élevé d’abord par ses grands-parents maternels en Algérie, il est confié à six ans à sa grand-mère paternelle Henriette, communiste, dont il adoptera le nom de jeune fille comme patronyme.

La Pharisienne – François Mauriac

La Pharisienne - François Mauriac Deuxième roman de François Mauriac que je lis, après Le Sagouin. L’histoire se passe toujours au sein de la bourgeoisie catholique bordelaise, et le portrait de cette pharisienne que dresse Mauriac est sans concession.

Mais qu’est-ce qu’une pharisienne ? je n’en savais rien, et wiktionary m’a éclairé : au sens propre, les pharisiens sont une secte du peuple juif qui affectaient de se distinguer par la sainteté extérieure de leur vie.

Par analogie, c’est une personne qui, sûre de soi, juge de haut, avec orgueil et dureté, les actions ou les opinions des autres. C’est précisément le cas de Brigitte Pian dans ce roman : se sentant investie d’une mission par le Seigneur, aspirant à la sainteté, elle est sans pitié avec les personnes qui l’entourent quand elle estime qu’ils ne sont pas dans le droit chemin.

L’histoire est racontée par Louis, son beau-fils, alors jeune adolescent, ce qui donne beaucoup de fraîcheur à la narration. Là aussi, Mauriac excelle à décrire les pensées et questionnements d’un adolescent…

C’est magnifiquement écrit, la description des sentiments humains et du milieu social est profonde, ce qui est semble-t-il la spécialité de Mauriac. Le plus fort, je trouve, c’est que la fameuse Brigitte n’est pas grossièrement caricaturée : au contraire, ses sentiments sont longuement décrits, comme les motivations de ses actions. On en arriverait à plaindre la marâtre !

Elle finira par se rendre compte de ses errements, confrontée aux conséquences de ses actions… Voici le dernier paragraphe du roman :

Elle ne se dérobait pas lorsque je faisais allusion aux événements passés ; mais je compris qu’elle était détachée même de ses fautes et qu’elle abandonnait le tout à la Miséricorde. Au soir de sa vie, Brigitte Pian avait découvert enfin qu’il ne faut pas être semblable à un serviteur orgueilleux, soucieux d’éblouir le maître en lui payant son dû jusqu’à la dernière obole, et que Notre Père n’attend pas de nous que nous soyons les comptables minutieux de nos propres mérites. Elle savait maintenant que ce pas de mériter qui importe, mais d’aimer.

Amen !

François Mauriac (1885-1970) est un écrivain  français, prix Nobel de littérature en 1952. Il se révèle un remarquable analyste des passions de l’âme et un virulent pourfendeur de la bourgeoisie provinciale. Politiquement à droite, il soutient durant la guerre d’Espagne les Nationalistes dans un premier temps, puis se range, avec les chrétiens de gauche, du  côté des Républicains espagnols après le massacre de Guernica. Il soutiendra également l’indépendance de l’Algérie, et se ralliera au général De Gaulle sous la Ve République.

Fuerteventura

Accéder à l'album Début avril, direction Fuerteventura (Canaries) avec des amis pour une semaine de vacances. L’hôtel était situé au sud de l’île, à Tarajalejo, un petit village de pêcheur avec pas grand chose autour.

Le coin était donc plutôt tranquille, ce qui n’était pas pour nous déplaire, d’autant que l’hôtel était plutôt agréable, avec piscine, jacuzzi et sauna.

La température était un peu plus basse que prévue (21°C), le vent toujours présent (pas de surprise ici)… et donc le soir, petite laine obligatoire !

Nous nous sommes bien sûr baladés dans cette île aux paysages lunaires : Betancuria, Ajuy, Costa Calma, Corralejo… Voilà les photos.

Le Sagouin – François Mauriac

Le Sagouin - François Mauriac C’est un collègue qui m’a parlé de cet auteur, se disant fan de l’écriture de François Mauriac, mentionnant « Le sagouin » et « La pharisienne » comme ses livres favoris.

Aussitôt dit, aussitôt commandés, et je commence donc par celui-ci, petit roman d’une bonne centaine de pages aux caractères assez gros… Il se lit donc  très vite.

C’est l’histoire du petit Guillaume, Guillou, surnommé « le Sagouin » par sa mère (je vous laisse deviner l’amour maternel de celle-ci). Cette dernière, venant de la bourgeoisie bordelaise, a souhaité faire un mariage avec une famille noble, mais en paie le prix : sa belle-mère, la vieille baronne, la déteste et la considère comme une étrangère de rang inférieur… Son mari, effacé, la tient à distance, comme le reste d’ailleurs. Seule reste la cuisinière, Fräulein, offrant au petit Guillou l’affection dont il a tellement besoin.

Guillou est considéré comme un bon à rien, qui plus est renvoyé du pensionnat des jésuites car il salit encore ses draps… La famille intercède alors auprès de l’instituteur du village pour qu’il lui donne des cours. La manœuvre échoue car l’instituteur, socialiste, ne transige pas avec la lutte des classes ! Mais c’est l’occasion de découvrir la passion qu’a Guillou pour la littérature, là où son imagination d’enfant peut s’envoler.

Dans un style concis, précis, François Mauriac nous raconte tout cela, et ce qu’il en adviendra. Roman sombre, où l’on est surpris par la fin sans recours. Petit roman par la taille, mais que de choses sont dites…

François Mauriac (1885-1970) est un écrivain  français, prix Nobel de littérature en 1952. Il se révèle un remarquable analyste des passions de l’âme et un virulent pourfendeur de la bourgeoisie provinciale. Politiquement à droite, il soutient durant la guerre d’Espagne les Nationalistes dans un premier temps, puis se range, avec les chrétiens de gauche, du  côté des Républicains espagnols après le massacre de Guernica. Il soutiendra également l’indépendance de l’Algérie, et se ralliera au général De Gaulle sous la Ve République.

Syncthing, pour synchroniser vos fichiers

logo syncthing Jusqu’à ce jour, j’utilisais la solution Bittorrent Sync pour les besoins de synchronisation de fichiers entre le PC et le smartphone (voir l’article Bittorrent Sync pour synchroniser PC et smartphone).

Ça fonctionnait très bien, même si l’interface manquait de possibilités à mon goût ; l’autre point négatif était que ce n’est pas du logiciel libre, et que l’on est obligé de croire sur parole les développeurs de Bittorrent quant à la confidentialité de nos données (code source non disponible).

Il existe maintenant une solution équivalente, mais libre, j’ai nommé Syncthing !  Techno P2P, trafic des données chiffré sur le réseau, node accessible par certificat d’authentification : en fait c’est comme Bittorrent Sync, sauf que là on peut aller vérifier dans le code que c’est bien ce qui se passe (et rien d’autre). Et bien sûr il y a également une version Android de disponible, pré-requis dans mon cas.

Voyons comment installer syncthing sur le PC Ubuntu et sur le smartphone android.

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Google mobile-friendly : il va falloir changer mon thème

responsive design Depuis le 21 avril, Google a mis en place un nouveau traitement visant à privilégier les sites adaptés aux appareils mobiles.

L’opération Google mobile-friendly souhaite aider les internautes mobiles à trouver des pages adaptées à leur appareil ; considérant que l’usage du mobile se généralise, Google souhaite donc que les webmasters mettent leurs sites à niveau.

On appelle ça le « responsive-design » (ou « site web adaptif » en bon français). L’idée parait bonne, et va dans le sens du confort de l’utilisateur : concrètement, les utilisateurs d’appareils mobiles verront leurs résultats optimisés pour afficher d’abord les sites mobile-friendly.

Par conséquence, les sites non-adaptés aux appareils mobiles verront leur classement relégué quelques pages plus loin ! Voilà le texte de Google :

A compter du 21 avril 2015, nous allons étendre notre utilisation du critère de compatibilité mobile pour en faire l’un des critères de positionnement du moteur. Ce changement affectera les résultats de recherche mobiles partout dans le monde et dans toutes les langues, et son impact sera significatif. Notre objectif est de fournir à nos utilisateurs des résultats pertinents, de qualité, et qui soient compatibles avec leur appareil mobile.

Google fournit une page de test ici ; considérant que mon thème date de 2008 (même si je l’ai pas mal personnalisé depuis), je n’ai pas été surpris que le résultat soit négatif :

résultat du test

Et donc :

  • Texte illisible, car trop petit : OK, avec les trois colonnes d’affichées, je confirme. Mais un « double-tap » sur la colonne centrale permet de n’afficher que celle-ci, et le blog est alors lisible. Mais bon…
  • Liens trop rapprochés : ça serait facile à modifier avec une simple déclaration CSS, mais insuffisant au regard des autres problèmes signalés.
  • Fenêtre d’affichage mobile non configurée : là encore, il s’agit d’une balise HTML non configurée (meta viewport), permettant d’adapter l’affichage à la taille de l’écran.

Je pourrais peut-être essayer d’apdapter mon thème, mais je vais plutôt essayer d’en trouver un plus récent : d’une part, WordPress a lui aussi beaucoup évolué depuis 2008, et mon thème n’utilise pas toutes les fonctionnalités disponibles, et d’autre part, ça fait un petit bout de temps que j’ai envie de passer à un thème à deux colonnes. Avec  le thème actuel (3 colonnes), la largeur restant pour les articles est trop faible, et c’est un peu gênant quand l’article est un tuto avec des images que je dois systématiquement réduire (par exemple).

Reste à trouver le nouveau thème ! Ce n’est pas ce qui manque, mais trouver le bon n’est pas forcément évident : il faudra l’adapter aux articles existants, c’est-à-dire passer un peu de temps à adapter le fichier style.css du nouveau thème.

Le cœur des ténèbres – Joseph Conrad

Le cœur des ténèbres - Joseph Conrad Premier roman que je lis de ce grand auteur, s’il faut en croire Simon Leys : dans son studio de l’inutilité, où il parle de ses passions, à savoir la littérature, la mer et la Chine, il ne tarit pas d’éloges sur cet écrivain.

Puis c’est à la radio que j’ai entendu parler de ce roman : il était dit qu’il avait inspiré le film Apocalypse Now… Ça a été le déclencheur, il était temps de lire cet auteur, en commençant par ce livre.

C’est un marin, Marlow, un vagabond des mers, qui est le narrateur de cette histoire qui se passe au Congo en 1890. À cette époque, le Congo est sous la coupe de Léopold II de Belgique (propriété personnelle !), l’ivoire une denrée très recherchée, et les exactions des colonialistes sans limite. Marlow se voit chargé d’une mission : remonter le fleuve pour retrouver un certain Kurtz, qui à lui seul fourni plus d’ivoire que tous les autres agents ; son poste est le plus en amont du fleuve, et on le dit très malade…

J’ai trouvé ce roman passionnant. Le lire en sachant qu’il a inspiré Apocalypse Now lui donne encore plus de saveur. C’est très bien écrit, et les descriptions des personnages et de leurs caractères sans concessions. Le récit de Marlow nous emporte le long de ce fleuve, au bord de cette jungle mystérieuse qui paraît bien sombre, et plus encore le cœur des hommes blancs que l’on y croise.

Du côté historique, Léopold II sera contraint sous la pression internationale de « céder » le Congo à la Belgique en 1908 (le Congo devenant alors le Congo belge) ; les exactions des colonialistes ne disparaîtront pas pour autant, voir Voyage au  Congo d’André Gide.

Pour conclure, cela me donne envie de lire d’autres romans de Joseph Conrad ; sur sa page wikipedia, il est dit :

Il a été classé parfois comme auteur de « romans de mer », ce qui serait aussi restrictif pour Herman Melville sous le prétexte que celui-ci est surtout connu pour Moby Dick. De fait, Au cœur des ténèbres, Lord Jim, Nostromo, L’agent secret, Sous les yeux d’Occident, Victoire, de grands, sombres et profonds romans, ne se passent pas, ou peu, en mer…

Autres articles sur Joseph Conrad sur ce blog :

Joseph Conrad (1857-1924), d’origine polonaise, est considéré comme l’un des plus importants écrivains anglais du XXe siècle. Il sera marin pendant vingt ans, puis se consacrera totalement à son œuvre littéraire.

Dernier tango à Las Vegas – Hunter S. Thompson

Dernier tango à Las Vegas - Hunter S. Thompson Je continue ma lecture des œuvres de Hunter S. Thompson, et cette fois il s’agit d’une partie des « Gonzo papers » (les « tables de la loi » du journalisme gonzo !), que l’éditeur Tristram s’est mis en tête de publier.

Ce « Dernier tango à Las Vegas » est l’édition revue et corrigé de « La grande chasse au requin », paru il y a trente ans aux Humanoïdes associés, puis chez 10/18, mais épuisé depuis longtemps. Il y avait deux volumes, celui-ci est en fait le second (« le nouveau testament gonzo ») ; je n’ai pas encore lu le premier volume (« l’ancien testament gonzo »), publié par Tristram sous le nom de « Parano dans le bunker ».

La première partie (la plus importante) reprend les extraits de « Fear and Loathing: On the Campaign Trail ’72« , quand HST part sur les traces de la campagne présidentielle opposant Nixon à McGovern. J’avais hâte de lire ça, et c’est réellement passionnant : si HST a des comportements toujours aussi peu conformistes (c’est le moins que l’on puisse dire), son regard sur la politique et les hommes qui la font, est particulièrement acéré. On voit ici que c’est un vrai journaliste, connaisseur des hommes et de la vie.

McGovern, progressiste, sera battu à plates coutures par Nixon (novembre 72), malgré l’affaire en cours du watergate (juin 72). L’affaire des bandes magnétiques que détenait Nixon, qu’il refusera longtemps de remettre à la justice, et qui finalement déclencheront la procédure d’«impeachment», le forçant à démissionner (août 74), est particulièrement éclairante sur le personnage Nixon et son obstination à s’accrocher au pouvoir par tous les moyens. HST raconte :

Le tragique de cette histoire, c’est que George McGovern, en dépit de toutes ses erreurs et de son baratin imprécis sur « la nouvelle politique et l’honnêteté dans le gouvernement », est un des rares hommes à s’être présentés pendant ce siècle à la présidence des États-Unis, qui comprenne véritablement quel fantastique monument aux meilleurs instincts de l’espère humaine ce pays aurait pu être, si nous avions pu l’empêcher de tomber entre les mains d’avides petits maquereaux comme Richard Nixon. McGovern a fait quelques stupides conneries, mais dans le contexte elles semblent frivoles, comparées aux saloperies que bricole Richard Nixon chaque jour de sa vie, délibérément, par politique, expression achevée de tout ce qu’il représente. Bon Dieu ! Où cela finira-t-il ? À quel point faut-il donc s’abaisser dans ce pays pour devenir Président ?

Il pressent d’ailleurs l’échec de McGovern malgré sa victoire éclatante aux primaires démocrates :

Si George se fit démolir en novembre, ce ne sera pas la faute à Nixon. Il faudra bien chercher les responsabilités dans son équipe, parmi ceux qui ont réussi à lui faire avaler que toutes ces conneries sur la « nouvelle politique » avaient pu marcher pendant les primaires, mais foireraient contre Nixon – qu’il lui fallait donc abandonner après Miami ceux qui l’avaient soutenu au début pour s’appuyer, dans une rapide volte-face, sur ceux qui l’avaient ébranlés : la clique Meany/Daley/Humprey/Muskie, les rogatons séniles de la jadis toute-puissante « Coalition Roosevelt » du Parti Démocrate.
McGorvern a accepté. Il est allé au Texas pour rendre hommage à LBJ ; il a revu et corrigé son programme économique pour qu’il soit plus agréable à Wall Street ; il s’est rendu à Chicago pour s’adjuger toute la fine équipe démocrate de Daley, y compris le procureur de l’Illinois, Ed Hanrahan, toujours inculpé pour diverses accusations (obstruction à la justice) à la suite  de son intervention dans un raid policier sur le quartier général des Panthères Noires, il y a trois ans, qui aboutit à l’assassinat de Fred Hampton.

La seconde partie est moins intéressante : que ce soit le concours de pêche de « La grande chasse au requin », ou même le portrait de Mohamed Ali (je m’attendais à mieux, quelque chose de plus journalistique), on retombe dans les délires habituels de HST : même si j’aime bien, après une première partie si passionnante, je me suis un peu ennuyé…

Autres articles sur le blog à propos de Hunter S. Thompson :

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…