Statistiques du blog – Année 2021

Comme chaque année ou presque, voilà les statistiques du blog pour l’année 2021 qui vient de s’écouler. Comme j’aime à le rappeler, c’est sans doute l’article le plus inutile de l’année, il est donc important de commencer celle-ci par celui-là. 😉

Et j’en profite pour souhaiter au potentiel lecteur ou lectrice qui passerait sur cette page une très bonne année 2022, une bonne santé (vœu redevenu d’actualité), et plein de bonnes choses. Pour ma part, j’imagine une campagne électorale nauséabonde qui va venir s’ajouter aux complotistes en tous genres spécialistes ou pas du coronavirus : il va falloir redoubler d’attention sur le filtrage de ses sources d’information ; même un site comme linuxfr.org y est confronté, c’est dire.

En résumé, les visites sont plutôt en hausse, le nombre d’articles à peu près stable, et les commentaires en hausse ! 😎

Mais revenons à l’essentiel, les chiffres, rien que les chiffres !

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Mon nouveau VTC électrique : Moustache Samedi 27 Xroad 7

L’achat date de Septembre, mais c’est mon cadeau de Noël de cette année ! Après mûre réflexion, je me suis décidé à franchir le pas et passer à l’assistance électrique. Les petites côtes du coin, bien « casse-pattes », ont emporté la décision. 😐

Une fois cette dernière prise, et mes critères établis, il a fallu se renseigner sur l’existant, et repérer les modèles correspondants à mes attentes et à mon budget. Cela m’a pris du temps, tellement le choix est vaste… en théorie !

Car la dernière étape s’est révélée la plus difficile : trouver un modèle disponible en ces temps de pénurie ! Entre la demande en hausse et les tensions en approvisionnement dues au Covid, ça devient très compliqué, et le choix théorique s’est transformé en offre unique hors budget…

Avant tout cela, j’avais acheté un nouveau VTT qui m’a fait prendre conscience du besoin de passer à l’électrique. J’ai pu le faire reprendre au prix d’achat fort heureusement. 😳

Voyons voir un peu tout cela étape par étape, en commençant par le VTT acheté chez Décathlon, puis les raisons de passer à l’électrique, la recherche de modèles, le tour des magasins de Quimper, la problématique du vol, l’achat final et les premières utilisations !

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L’homme au boulet rouge – Jean-Patrick Manchette

J’ai finalement pu lire ce roman de Jean-Patrick Manchette (et de B.J. Sussman) désormais épuisé, et qui ne fait pas partie du recueil Romans noirs de Quarto… vu que ce n’est pas vraiment un polar, mais plutôt un western !

Il s’agit en fait de la novellisation en français (JPM) d’un scénario en anglais de Barth Jules Sissman. Au passage le film ne se fera jamais.

Manchette faisait des traductions pour le côté alimentaire de la chose… S’il était fan de westerns, c’était plutôt du côté de Rio Bravo, La Captive aux yeux clairs (voir le roman de A. B. Guthrie) ou de La prisonnière du désert qu’il faut se tourner (tous recommandés par Bertrand Tavernier), et pas vers les westerns italiens.

Dans la préface on peut lire ce qu’en dit Manchette quand on lui propose cette traduction :

J’ai lu le scénario, dont Soulat me propose que je fasse une Série Noire. Il est assez tarte, tout est dans le masque, la brutalité, la grossièreté – influence du western italien sensible. Mais c’est toujours bon à prendre.

Le travail sera achevé en un mois, et franchement cela se sent à la lecture, on est loin d’un véritable roman. L’ensemble reste très scénaristique, découpé en scènes qui se suivent sans réel lien… Quant à l’histoire, Manchette ne s’est pas trompé, c’est du brutal sans beaucoup de nuances.

Et donc Quarto a eu raison de ne pas inclure ce texte dans son édition, il ne vaut pas grand chose, bien qu’il soit tout de même paru en Carré Noir, puis chez Folio Policier. Et on excusera Manchette qui devait nourrir sa famille !

Les mémoires d’un chat – Hiro Arikawa

J’ai lu ce bouquin un peu au hasard, après avoir lu un bon avis sur un blog où j’étais arrivé après la lecture d’un article technique.

La chance ne sourit pas toujours, et j’ai plutôt été déçu par ce petit roman qui ne tient pas les promesses de son titre : je m’attendais à lire le point de vue d’un chat pendant toute l’histoire, et ce n’est le cas qu’occasionnellement.

La majorité du récit est raconté par Satoru, un humain comme vous et moi, japonais, et qui a recueilli Nana, un chat errant. Quelques années plus tard, Satoru cherche parmi ses amis à placer Nana, car il ne peut plus le garder pour une raison mystérieuse, dont on se doute toutefois assez vite. L’occasion de parcourir le Japon et revenir sur le passé de Satoru : son enfance, son adolescence, son entrée dans la vie active.

Ceci dit, le récit est sympa, plein d’humanité, et par le biais des rencontres avec ses amis, on en apprend un peu sur le Japon et sa culture (vraiment un peu), et c’est ce qui sauve tout de même cette histoire.

Hiro Arikawa, née en 1972, est une écrivaine japonaise de light novels, qui sont (je le découvre en écrivant cet article) des « romans légers » destinés aux jeunes adultes. Ceci explique cela. 😎

Chroniques – Jean-Patrick Manchette

Comme j’avais bien aimé son recueil Romans noirs, à la fois pour l’écrivain mais aussi la personnalité de l’auteur, je me suis lancé dans la lecture de ces « Chroniques ».

Il s’agit des articles que Manchette a écrit entre les années 1976 et 1985 sur le roman noir, d’abord dans Charlie Mensuel, puis dans la revue Polar (les « Notes noires »).

Même si ces chroniques datent forcément un peu (avec le risque que le bouquin mentionné soit épuisé), c’est assez jubilatoire car Manchette ne manque ni de compétences et de connaissances sur le sujet, pas plus que d’humour et d’auto-dérision sur lui-même.

Les chroniques de Charlie sont toutefois un peu lassantes quand on les lit ainsi à la suite les unes des autres. En plus de dater, elles se résument souvent la liste des derniers titres publiés par la Série Noire (incontournable bien sûr), le Carré Noir ou encore Le Masque.

Par contre, celles de la revue Polar sont plus fouillées, et beaucoup plus intéressantes : il parle du syndicalisme aux USA, de la crise de 29, de l’évolution de la société après-guerre. Car le rapport à la société est primordial dans le roman noir : contre culture, capitalisme, révolution et contre-révolution sont des thèmes récurrents… Ces chroniques sont une mine d’informations sur le roman noir, qu’il définit à plusieurs reprises en le différenciant des romans à énigme, ceux à suspense, et même du néo-polar.

Il explique tout cela, n’hésitant pas à faire passer des messages politiques sur ce qu’il en pense lui-même, avec distance et humour la plupart du temps, fort heureusement, mais pas toujours : voir en fin d’article le passage sur HB (Human Bomb) à Neuilly et ce qu’il en dit.

Les grand maîtres du roman noir sont Dashiell Hammett, W. R. Burnett, Donald Westlake, Jim Thompson etc… J’en ai fait une petite liste en fin d’article. En France, il cite Léo Mallet et surtout Pierre Siniac dont il dit beaucoup de bien.

Il nous livre aussi des anecdotes truculentes qui révèle sa culture littéraire, comme celle à propos de Hammett et Hemingway que je résiste pas à vous livrer, vu que cela confirme ce que je pense de ces deux auteurs :

Un soir de 1938, Dashiell Hammett et Hemingway sont assis au Stork Club, bourrés comme des coings, avec d’autres gens cosmopolites et de gauche. Hemingway vaticine à propos d’intellectuels espagnols qu’il faut aider à échapper à Franco ou aux camps de concentration français. Il fait chier Hammet, qui le lui dit. Hemingway se pose une cuillère sur la saignée du bras et, pliant le bras, il plie la cuillère, et il défie Hammett d’en faire autant. Hammett lui répond qu’il pense qu’il n’y a pas que les intellectuels dans la vie, et pourquoi est-ce qu’il ne va pas plutôt emmerder comme d’habitude Scott Fitzgerald, qui est le meilleur écrivain américain. Là, Hemingway est vraiment fâché. Il défie encore Hammett de plier la cuillère. « Je ne pense pas que je pourrais, dit Hammett, et quand je faisais des choses comme ça, c’était contre de l’argent de Pinkerton. Pourquoi tu ne vas pas au jardin jouer au cerceau ? ».

Plutôt bien envoyé de la part de Hammett à ce prétentieux d’Hemingway ! 😛

Voyons donc ce qu’est le roman noir, quel est son style, son époque, en terminant par une courte liste des grands auteurs selon Jean-Patrick Manchette….

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De la famille à La Forêt

C’était fin septembre, la famille est venue en nombre à La Forêt ! Ma sœur Martine et maman venues pour la semaine, mais aussi Francine et Jean-Marie que j’ai eu le plaisir d’accueillir pour le week-end ! L’occasion aussi pour eux de voir la maison… et le jardin !

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C’était très sympa, j’ai été content de leur faire découvrir un peu le coin : balade à Pouldohan au sud de Concarneau, puis à Beg Meil le lendemain, sous un beau soleil de Septembre. Et une belle balade à vélo avec Martine dans la semaine !

Zenphoto : nouveau thème et géolocalisation

C’est en lisant un article présentant MyPhotoShare que tout a démarré : j’ai d’abord installé une instance de MyPhotoShare pour tester la bête, et je me suis dit : « Oh, chouette, la géolocalisation des photos, c’est cool ! ».

J’ai donc commencé à réfléchir à la question, en pensant aux photos de mon dernier voyage en Asie, en me disant que ce serait cool d’afficher l’emplacement des photos sur l’album…

Cela soulevait deux questions : les photos du voyage contenaient-elles les données GPS ? et mon album photo (tournant sous Zenphoto), pouvait-il facilement afficher ces données ?

Du coup je me suis sérieusement penché sur le sujet : pour analyser mes photos, je me suis fabriqué un petit script bash. Pour tuer le suspense, voici le résultat concernant les données du voyage en Asie de 2018 :

Le résultat n’est pas fameux ! 10% seulement des photos ont les données GPS…

Je reviendrai sur ce script dans un autre article…

Concernant l’album photo, Zenphoto peut bien sûr afficher ces données, par le biais d’une extension qu’il suffit d’activer. Voilà un exemple de ce qui s’affiche sur la page d’un album contenant des données de géolocalisation :

Les emplacements de chaque photo sont indiqués.

Les options permettent de choisir le niveau de zoom que l’on souhaite, si l’on veut afficher la mini-map ou non, et également l’écart de zoom entre les deux. Et c’est vraiment bien intégré, puisque en cliquant sur l’une des localisations, on a la miniature de la photo et sa légende qui s’affichent :

La miniature de la photo correspondante est affichée, ainsi que sa légende.

Voilà, je suis plutôt satisfait au final, malgré la faible quantité de photos dans mon album qui contiennent ces données de géolocalisation. Bien sûr, il n’y a que depuis peu de temps que j’utilise le smartphone pour prendre les photos, mais pour mon dernier voyage en Asie, je suis très déçu. 😥

Revenons un peu sur ces photos prises avec le smartphone qui ont ou n’ont pas les données de géolocalisation, puis sur les modifications apportées à Zenphoto.

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Métal Hurlant 2021

C’était la revue que je lisais quand j’étais jeune, cette nouvelle édition qui repart d’un numéro 1 m’a donc fait de l’œil dans le rayon du marchand de journaux.

Le prix par contre m’a fait mal : 19,95 € pour une revue, fût-elle d’une épaisseur respectable, c’est tout de même très élevé.

Ce premier numéro porte sur le thème : « Le futur c’est déjà demain » (l’affirmation d’une évidence). On y trouve donc une série de courts articles (une cinquantaine de pages), que j’ai trouvé de peu d’intérêt : des entretiens aux questions sans surprise, des choses déjà vues mille fois comme cette sélection de films sur le thème, ou encore cet article sur les NFT, où le journaliste n’y connaissant rien va interroger quelqu’un et rédige ensuite son article : vite fait bien fait ! Résultat c’est plutôt incomplet comme traitement. Puis suit toute une série de courtes BDs sur ce thème imposé, soit plus de deux cents pages, ce qui est franchement bien, même si le niveau des histoires (et des dessins) est assez inégal à mon goût. Mais après tout, on est là avant tout pour la BD !

Il y aura 4 numéros par an, en alternant avec des numéros « vintage » qui reprendront des histoires publiées dans les anciens Métal Hurlant. Ce sera donc le cas du numéro 2.

Bon, je ne sais pas si je serai de la fête, je trouve le rapport qualité/prix peu avantageux. Certes, c’est le prix d’une BD, et il y a sans doute autant de planches, mais la qualité est inégale, alors qu’une BD, on peut choisir selon nos goûts. Sans parler de l’effet psychologique quand j’arrive à la caisse du marchand de journaux ! 🙄

Le Voyage gelé – Philip K. Dick

En jetant un œil aux rayons de la librairie, je suis tombé sur ce petit recueil de nouvelles de Philip K. Dick, mon auteur préféré de S.F.

En le feuilletant, j’ai eu l’impression que je ne les avais peut-être pas déjà toutes lues, alors je l’ai emporté. Un achat compulsif, puisque j’ai lu les deux gros tomes de nouvelles de l’auteur ! (après vérification, elles font bien toutes parties des nouvelles que j’ai lu ici et ). 🙄

Mais bon, c’était tout de même plaisant de lire ce petit recueil qui regroupe des nouvelles écrites entre 1953 et 1981, ce qui couvre un spectre assez large de son œuvre. Elles sont assez inégales entre elles, mais c’est parfait pour quelqu’un qui veut découvrir les nouvelles de cet auteur. On y retrouve certaines des obsessions de l’auteur, comme dans « Une proie rêvée » avec l’apparition d’un visage dans le ciel…

Et dans le petit texte qui sert de préface, Dick parle de sa première nouvelle, intitulée « Reug », une de mes préférées. C’est à propos d’un chien et de la façon dont il voit les éboueurs venir voler la précieuse nourriture que la famille emmagasine précieusement tous les jours dans une grande boite avec couvercle…

Sinon j’ai bien aimé « Le retour des explorateurs », « Que faire de Ragland Park », « Un numéro inédit » (celle-là je m’en souvenais) et « l’Autremental ». Et bien sûr celle qui donne son titre au recueil : le passager d’un astronef voit son système d’hibernation tomber en panne. Il va donc devoir rester conscient, seul avec lui-même pendant la durée du voyage, soit 10 ans ! Heureusement, l’ordinateur de bord est là, et, pour lui éviter de devenir un légume, va lui procurer des stimuli sensoriels en lui injectant ses meilleurs souvenirs… Mais tout ne va pas se passer comme prévu.

Philip K. Dick (1928-1982) est un auteur américain de romans, principalement de science-fiction. Plusieursde ses romans ont été porté à l’écran, comme Blade Runner, Minority Report, Total Recall… Moins connu, A Scanner Darkly (l’adaptation de Substance Mort) est vraiment excellent dans le genre « délire schizo » familier à Dick. Ses nouvelles complètes, qui étaient épuisées, ont été rééditées par Gallimard dans la collection Quarto, en deux gros volumes à déguster.

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…