Je ne sais plus trop comment je suis arrivé à lire ce bouquin : c’est sans doute le patronyme « Manchette » qui m’a fait de l’œil, mais hélas aucun rapport avec Jean-Patrick ! 🙁 Ajouter à cela quelques bonnes critiques, et voilà !
Hélas, ce roman est d’une nullité incroyable. Aucun style pour commencer, des chapitres d’une page ou deux, beaucoup de dialogues convenus et sans intérêt, des personnages caricaturaux, une histoire bâclée, tout est réuni (et réussi) pour un véritable navet. Pas la peine de se mettre à quatre mains pour écrire un truc pareil !
C’est donc un polar, avec un détective privé. Mais ce dernier est ivre tous les soirs, et décuite dans la journée, tout juste capable de marcher quelques pas sans trébucher, mais pas de conduire son véhicule, et encore moins une enquête, ce qui est tout de même gênant ! On s’en remettra donc à une voyante pour identifier le coupable, à la fin du bouquin ; c’est pratique, en quelques pages, l’affaire est bouclée.
Le racisme ambiant (à priori un sujet intéressant), est traité ici de façon caricaturale, jusqu’à saturation… C’est apparemment la grande révélation du livre : dans les années 60, en Alabama, le racisme et la ségrégation existaient ! 💡
Si j’en crois la page Biographie des auteurs du site de leur maison d’édition « Editis – cherche midi » :
Ludovic Manchette et Christian Niemiec ont remporté une dizaine de prix littéraires pour leur premier roman.
On recherche toujours les prix en question, une récompense est offerte à celui qui pourra fournir des informations à ce sujet ! 😆