
C’est le premier livre de Paul Jorion que je lis, même si cela fait longtemps que je suis son blog. J’avais un peu peur que cela ne soit trop compliqué à lire, mais finalement c’est accessible, même s’il faut parfois relire le paragraphe pour bien comprendre de quoi il s’agit.
Comme indiqué sur la couverture, il s’agit d’un essai sur l’extinction de l’humanité. Le livre se compose de deux parties : la première sur l’économie, la seconde sur l’humain.
Première remarque : Paul Jorion pose d’entrée le postulat que la fin de l’humanité est proche, alors que je m’attendais plutôt à une démonstration amenant une conclusion. Certes, il argumente tout au long de l’ouvrage pour démontrer son postulat, mais cette façon de présenter les choses m’a un peu surpris en démarrant la lecture.
Ainsi, dès la préface, on est fixé :
Il y a cinquante ans à peine, l’espère humaine s’imaginait triomphante ; elle se découvre aujourd’hui au bord de l’extinction. À cette menace, elle ne répond que mollement, à la limite de l’indifférence ou — ce qui revient au même d’un point de vue pratique — en tentant d’en dégager un bénéfice commercial de toute tentative de réponse. C’est-à-dire en ignorant de facto l’urgence et l’ampleur du péril.
Voilà ce que j’ai pu en retenir, ou plutôt ce qui a retenu mon attention : il y a bien sûr plein d’autres aspects abordés par Paul Jorion, notamment dans la seconde partie, avec beaucoup de références aux penseurs, auteurs, philosophes, de différentes époques. La ligne de raisonnement est parfois difficile à suivre, et la vision complète (l’inéluctabilité de la fin de notre espèce) peu évidente à saisir (mais c’est normal, puisque nous ne somme pas outillés pour cela !). Cet article n’est donc en aucun cas exhaustif de tous les sujets abordés par Paul Jorion.
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C’est le troisième livre de Michel Houellebecq que je lis, et c’est sans doute celui que j’ai préféré.
Deuxième biographie écrite par Michel Renouard que je lis, après celle de 

Je suis allé voir ce film avec un copain, sans vraiment savoir ce qui m’attendait. Ce fût une très bonne surprise, et pour plein de raisons :
Je suis allé voir ce film après en avoir entendu de bonnes critiques sur France Culture, puis lu celle du Canard, également positive.
Un roman culte, comme le claironne le bandeau ? justifié par le chiffre de deux millions d’exemplaires vendus ? J’aurais du me méfier !