J’aime bien cet auteur, alors quand j’ai vu ce poche sur la table du libraire, je l’ai pris tout de suite.
C’est l’histoire d’un jeune homme qui tombe amoureux d’une femme peinte sur un tableau ; il la rencontre dans le cadre de son travail, et l’aide à échapper à deux hommes qui se la disputent (le mari et le peintre)… Il croit qu’elle va le rejoindre, qu’une histoire d’amour va commencer, mais elle disparaît avec le tableau.
Il reprend alors sa vie plutôt rangée et poursuit sa carrière d’avocat. Des années plus tard, devenu veuf, sa carrière réussie derrière lui, il tombe un jour sur ce tableau, exposé dans un musée à Sidney ; après quelques recherches, il retrouve la femme qui vit seule, isolée du monde… L’histoire prend alors une autre tournure… Le femme est malade, et l’heure est venue de faire le point sur leurs vies respectives, et la vie en général.
L’histoire est bien racontée, avec toutefois des petits chapitres très courts, trop courts parfois, la même scène continuant de l’un à l’autre… comme si l’auteur s’était imposé cette règle, on se demande bien pourquoi !
La femme se dévoile difficilement, elle a passé des années en RDA où tout était terne et basique, mais sans ce continuel appel à la consommation de notre société. Pourquoi se cache-t-elle des autorités australiennes dans ce trou perdu ? À force de parler au chevet d’Irène, de lui raconter ce qu’auraient pu être leurs vies ensemble, d’essayer de connaître son passé pour mieux la comprendre, il s’interroge aussi sur lui-même et sa vie, son mariage, ses enfants… Elle le titille aussi car ils sont fondamentalement différents, lui très sérieux et dans le système, elle rebelle à ce genre de vie établie, et maintenant à l’écart du monde. Puis la fin arrive, l’homme va retourner au monde, mais plus rien en sera comme avant…
Ce roman, sans atteindre le niveau du Liseur, ou du Week-end, reste tout de même agréable à lire.
Autres articles sur Bernard Schlink :
Bernhard Schlink est né en 1944 en Allemagne. Il a été professeur de droit, puis juge. Il a commencé par écrire des romans policiers, puis le succès est venu avec Le Liseur, pour lequel il a reçu plusieurs prix.
Retour à Joseph Conrad, une valeur sûre en ce qui me concerne : je ne suis jamais déçu par ses histoires. Les descriptions, que ce soit de la nature ou du caractère des personnages, sont vraiment remarquables.
Après deux ans d’attente (voilà ce que c’est quand on choisit de rester sur une version LTS), je viens donc de passer à Ubuntu 18.04, appelée « Bionic Beaver », soit le castor bionique… tout un programme !
L’indexation automatique d’une baie Synology n’est pas optimale, et pose souvent problème quand on passe par NFS pour copier les fichiers (par exemple). J’avais écrit l’année dernière
Cadeau d’un ami… L’auteur est connu, j’avais il y a longtemps tenté de lire « La maladie de Sachs » pour m’arrêter assez vite.
Je suis plutôt fan de Jim Thompson, j’ai lu pas mal de ses romans policiers, mais ils ne sont pas sur ce blog, cela se passait « avant » ! Voir plus bas… Celui-ci vient d’être réédité par Rivages/Noir dans une nouvelle traduction (et sous un nouveau titre) : Wild Town a été initialement publié sous le titre Éliminatoires.

Le colonialisme est une période de l’histoire que je voulais mieux connaître, surtout après avoir lu
Comme j’avais bien aimé