Ajout de Quicktags pour les commentaires

C’est une chose que j’aurais du faire depuis longtemps : permettre une mise en forme minimale lorsque l’on écrit un commentaire (insérer un lien, etc…).

Moi-même, lorsque je répondais à un commentaire, j’étais obligé d’aller le modifier ensuite via l’interface d’admin de WordPress…

Je suppose que j’étais réticent à ajouter un nouveau plugin, moins on en a, mieux c’est. J’ai fini par m’y intéresser à la suite d’un commentaire posant la question.

J’ai fini par ajouter une fonction utilisant wp_editor() pour intégrer Quicktags dans le formulaire de commentaire, tout en dévalidant TinyMCE suite à un bug.

Voyons voir cela…

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Erreur « Could not initialize GLX » au lancement du client Nextcloud (Flatpak)

Gros problème hier : impossible de lancer mon client Nextcloud sur le PC, rien ne se passe en mode graphique, aucun message d’erreur.

Il s’agit du client Nextcloud au format Flatpak, c’était d’ailleurs la raison principale pour laquelle j’avais abandonné le système des Snaps d’Ubuntu/Canonical pour passer à Flatpak, son équivalent open-source (voir cet article).

Après avoir cru à un problème graphique avec le pilote propriétaire Nvidia, il s’est avéré que le problème venait en fait d’un alignement de versions entre ce pilote Nvidia utilisé par le système, et le « runtime » OpenGL utilisé par Flatpak.

Les deux versions doivent correspondre, sinon les applications Flatpak utilisant OpenGL ne pourront se lancer. Au moins, j’aurai appris quelque chose ! 💡 Voyons tout cela en détail, comment vérifier les versions, et comment régler le problème.

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La ménagerie de papier – Ken Liu

C’est sur reddit que j’ai entendu parler de cet auteur, et j’ai choisi ce recueil de nouvelles pour le découvrir.

Comme l’auteur le dit lui-même dans son avant-propos, il a commencé comme nouvelliste, et ce recueil contient les nouvelles les plus reconnues, mais aussi des textes dont il est fier. Première lecture idéale donc !

Et ça a plutôt été une bonne découverte, les récits sont dans des domaines très variés : science-fiction bien sûr, et dans tous les thèmes du genre, ou simplement imaginaire. Et toujours avec un sujet de fond, comme la mémoire, l’espèce humaine, la place de l’individu, l’amour,, la vie, l’Histoire, etc…

Le style est agréable, l’auteur profite souvent d’un simple changement de paragraphe pour changer de scène et de contexte, c’est un peu surprenant au début, mais on s’y fait, cela apporte une certaine vivacité au récit.

Je n’ai pas trop aimé « Le Livre chez diverses espèces », mais c’est la seule nouvelle dans ce cas. La première du recueil, « Renaissance » vous plonge tout de suite dans le bain, avec comme sujet la capacité d’oublier : sommes-nous définis par nos actions ou par leurs souvenirs ? « La Plaideuse » m’a rappelé les enquêtes du juge Ti de Robert Van Gulik. Enfin la nouvelle éponyme « La ménagerie de papier » est une belle histoire pleine de tendresse, qui traite pourtant d’un sujet difficile.

Ken Liu, né en 1976 en Chine, est un écrivain américain de science-fiction. Il est diplômé de littérature anglaise, mais aussi d’informatique, et a même travaillé chez MS avant de rejoindre une startup.

Signal, premier spam – Jami pour remplacer ?

Hier, j’ai reçu mon premier message de spam (ou phishing c’est selon) sur la messagerie Signal :

Cela m’a surpris, et surtout déçu de voir ce genre de message arriver sur ce canal. Heureusement, Signal offre la possibilité de bloquer l’émetteur (le numéro émetteur n’est pas dans mes contacts), ce que j’ai aussitôt fait.

Mais tout de même, que se passe-t-il, et dois-je envisager de quitter Signal ?

J’ai d’abord lu cet article qui explique bien la situation. En fait, c’est mon numéro de tél qui a été « récupéré », Signal n’y est pour rien, et ne peut faire grand chose.

Signal est disons la moins mauvaise solution de messagerie en terme de vie privée à ce jour, mais a ses limites. Tout comme Telegram, on passe toujours par un serveur centralisé, et le code qui tourne sur ces serveurs n’est pas public ; on est dès lors obligé de croire sur parole les affirmations de respect de vie privée… Il faut bien reconnaître que tout cela n’est pas optimal ! 🙄

Jami

Je vais donc commencer à suivre de près une application de messagerie et de téléphonie (il peut aussi remplacer Skype) prometteuse, j’ai nommé Jami : soutenu par la FSF (Free Software Foundation), utilisant un modèle distribué (P2P), et bien sûr chiffré de bout en bout (standard X.509). Et c’est un projet GNU !

Pour l’instant, Jami ne supporte pas encore les groupes (sans serveur central, c’est forcément compliqué), mais le développement est en cours et la fonctionnalité devrait bientôt être disponible (pour des groupes de huit personnes dans un premier temps). Ce sera le moment de quitter Signal.

Voyons un peu tout cela en détail.

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L’astragale – Albertine Sarrazin

À Concarneau, la librairie où je vais a pour nom Albertine. En lisant L’anomalie, le prix Goncourt 2020, il était fait mention d’une librairie du même nom à New-York.

Je posais alors la question de l’origine de ce nom au libraire, qui me répondit que c’était effectivement une référence à la librairie de New-York, mais aussi à Albertine Sarrazin, auteur de l’Astragale.

Du coup, je lui achetais ce roman, dont il me prévînt du contenu parfois argotique, et qu’il s’agissait du récit autobiographique d’une cavale. Ce à quoi je répondais que les vrais récits ont toujours quelque chose de plus que les fictions, si belles soient-elles.

Albertine s’évade à 19 ans d’une prison-école en sautant d’un mur de dix mètres, se brisant l’astragale. Elle se traîne jusqu’à la route, et est ramassée par Julien Sarrazin, voyou comme elle, qui deviendra l’amour de sa vie.

C’est effectivement un récit écrit à fleur de peau, où l’on sent l’urgence de la vie, avec des raccourcis parfois saisissants, comme ici lorsqu’elle parle de son sauveur, et des hôtes qui vont l’héberger quelque temps :

Je sens chez mes hôtes, à son endroit, une cupidité servile, voilée par le ton camarade et complice, qu’équilibrent aux deux bouts le respect pour le type qui sait voler, et la condescendance pour le type qu’on dépanne.

J’ai trouvé le récit prenant, même s’il faiblit sur la fin, au fil des absences répétées de Julien. Le style est vraiment original et puissant, Albertine nous offre le récit de sa vie pendant cette période, sans fard ni faux-semblants, un monde éloigné du notre, avec d’autres valeurs et d’autres règles. L’idée d’une autre vie ne les effleure d’ailleurs même pas, c’est comme ça.

Albertine Sarrazin (1937-1967), née à Alger, est une femme de lettres qui a décrit sa vie de délinquante et de prostituée, ainsi que son expérience des prisons pour femmes. L’Astragale a été porté deux fois à l’écran, une première fois en 1968 par Guy Casaril (avec Marlène Jobert), puis en 2015 par Brigitte Sy.

À lire sa page Wikipedia, on peut vraiment parler de destin tragique : fille de l’assistance publique, adoptée (le père est médecin miliaire), violée à dix ans par un oncle, elle reçoit une éducation rigoureuse, et obtient de nombreux prix d’excellence. Indisciplinée, son père l’oblige à voir un psychiatre, puis la place en maison de correction. Ce sera le début d’un chemin vers la délinquance, les vols, la prostitution. Quand elle demande de l’aide à ses parents, ils obtiendront la révocation de leur adoption, chose rarissime. Son amour avec Julien sera entrecroisé de séjours en prison (pour l’un ou l’autre). Et quand enfin ils se trouvent un endroit pour vivre en paix, enfin heureux et « rangés », elle meurt sur une table d’opération à la suite d’une anesthésie mal préparée. Julien gagnera son procès en appel contre l’équipe chirurgicale.

Je suis pilgrim – Terry Hayes

C’est sur reddit weekend culture que j’ai entendu parler en bien de ce roman policier, ou disons plutôt ce « thriller » à base d’anti-terrorisme.

L’auteur, en bon scénariste d’Hollywood, ne lésine ni sur le niveau de la menace, ni sur l’intelligence et le danger du méchant, mais rassurez-vous le bien triomphera du mal. Happy-end oblige ! 😆

L’histoire démarre avec un meurtre « parfait » à NY qui va se retrouver lié à un complot terroriste du Moyen-orient à base d’arme bactériologique visant à détruire les États-Unis.

La façon dont les deux affaires sont liées est sans doute le point faible du roman (la ficelle est un peu grosse), et j’ajouterai que la manie que l’auteur a de nous prévenir quand son héros a loupé quelque chose, avec une phrase du style « je n’avais pas fait attention à cela, j’aurais du écouter, j’allais bientôt le regretter… » n’apporte pas grand chose au récit, et devient vite lassant.

Mais dans l’ensemble c’est assez bien mené, très prenant, et l’on ne s’ennuie pas tout au long des 900 pages que l’on dévore facilement.

Terry Hayes, né en 1951, anglo-australien, journaliste de formation, devient scénariste en participant à Mad Max 2, puis s’installe à Hollywood. Il a signé les scénarios de « Calme blanc » et « From Hell ». « I am Pilgrim » est son premier roman, publié en 2013, qui deviendra un best-seller.

Tous les hommes n’habitent pas le monde de la même façon – Jean-Paul Dubois

Auteur recommandé par ma frangine, qui me disait : « j’aime bien JP Dubois, c’est léger, bien écrit, souvent avec de l’humour ».

J’ai donc choisi ce titre-ci pour le découvrir, ayant obtenu le prix Goncourt 2019, gage de qualité minimale garantie ?

Alors bon, je rejoins à peu près l’avis de ma sœur, c’est agréable à lire, fluide, et léger… très léger.

Tellement léger que l’on se demande bien où Paul Hansen veut en venir à nous raconter sa vie depuis sa cellule, hormis la raison de son incarcération, que l’on attend sans grande impatience.

Il partage sa cellule avec Patrick Horton, colosse un peu simplet, accessoirement biker, qui permet de meubler un peu l’histoire, tout comme le père de Paul, pasteur danois exilé ayant perdu la foi il y a bien longtemps.

Une fois la raison connue, l’épilogue délivré, l’histoire se termine. On referme le livre, il ne s’est rien passé, tout est réuni pour oublier cette histoire très vite. Vivement l’édition poche pour mieux coller au principe de littérature de gare ! 😉

On se demande comment ce roman a pu obtenir le prix Goncourt ! Non pas qu’il soit particulièrement mauvais, mais parce que cela révèle un vide sidéral dans l’édition française, à moins que ce prix prestigieux ne veuille plus rien signifier.

Jean-Paul Dubois, né en 1950 à Toulouse, est un écrivain français. Il a auparavant suivi des études de sociologie, puis a été journaliste. Il ne sacralise pas l’acte d’écriture, et a même dit :

Je suis venu à l’écriture, car c’est le moyen de gagner sa vie le moins douloureusement possible

Nous voilà prévenus ! 🙂

Douze palais de mémoire – Anna Moï

J’avais vu un interview de l’autrice à la T.V., je m’étais dit que cette histoire de boat-people vietnamien pouvait être intéressante. J’en ressors légèrement déçu, la lecture est agréable, mais l’histoire manque de profondeur : il s’agit plus d’un exercice littéraire, réussi certes, mais voilà…

C’est le récit à deux voix de Khanh, le père, ingénieur mathématicien, et sa fille de six ans Tiên, qui quittent clandestinement le Vietnam devenu communiste. Khanh va petit à petit nous narrer leur histoire et les raisons de leur départ, quand Tiên avec ses mots d’enfant nous racontera comment elle vit cette aventure.

Khanh est issu d’une noble lignée, fait partie des classes privilégiées, et sa famille ne souffre pas particulièrement des restrictions idéologiques de la révolution. Ce ne sera donc pas la raison de leur départ. Ses talents de mathématicien lui valent même d’être utilisé par le Régime. Les douze palais de mémoire représentent la manière dont il a organisé tous les événements de sa vie en mémoire, et qu’il va nous livrer au fil des chapitres.

Tiên du haut de ses six ans voit toute cette aventure de façon naïve, jeux de mots à l’appui, ce qui est souvent assez drôle, l’autrice jouant sur ce thème à la fois pour offrir son regard d’enfant sur les changements apportés par la Révolution et sur ce voyage en bateau un peu bizarre tout de même, et dont son père lui a juste dit que c’était une surprise, et qu’ils allaient aller faire quelque chose en Amérique !

L’épilogue est tiré par les cheveux, poétique certes, mais pas très réaliste ! Un peu à l’image de ce récit.

Anna Moï, née en 1955 à Saïgon, est une écrivaine et styliste française. Elle est arrivée en France après son Bac (obtenu au lycée français de Saigon). Dans les années 80, elle travaille dans la mode et voyage beaucoup. Polyglotte (elle parle vietnamien, français, thaï, japonais, anglais, allemand), elle s’installe à Saigon en 1992 et vit entre Paris et Hô-Chi-Minh-Ville. Son premier roman, Riz noir, publié en 2004, me plairait peut-être plus, plus ancré dans la réalité historique.

Nouvelles complètes – Ernest Hemingway

J’étais déjà partagé en entamant ce gros volume (1200 pages) contenant l’intégrale des nouvelles de Ernest Hemingway : j’avais lu quelque part que le meilleur d’Hemingway se trouvait dans ses nouvelles, alors quand j’ai vu cette édition Quarto, je l’ai commandée.

Entre-temps, la lecture de Simone de Beauvoir m’avait un peu refroidit sur le personnage et son œuvre. Voir cet article, dont voici un extrait :

Son individualisme impliquait une connivence décidée avec l’injustice capitaliste ; c’était celui d’un dilettante assez riche pour financer de coûteuses expéditions de chasse et de pêche et pratiquant à l’égard des guides, des serviteurs, des indigènes un paternalisme ingénu. Lanzmann me fit remarquer que « Le Soleil se lève aussi » était entaché de racisme ; un roman est un microcosme : si le seul pleutre est un Juif, le seul Juif, un pleutre, un rapport de compréhension, sinon une relation universelle, est posé entre ces deux caractères. D’ailleurs, les complicités que nous propose Hemingway à tous les tournants de ses récits impliquent que nous avons conscience d’être, comme lui, aryens, mâles, dotés de fortune et de loisirs, n’ayant jamais éprouvé notre corps que sous la figure du sexe et de la mort. Un seigneur s’adresse à des seigneurs. La bonhommie du style peut tromper, mais ce n’est pas un hasard si la droite lui a tressé de luxuriantes couronnes : il a peint et exalté le monde des privilégiés

Dès lors que j’avais acheté ce volume, il ne me restait plus qu’à le lire, et à me faire ma propre idée !

Première chose, la moitié de cette intégrale consiste en nouvelles d’à peine deux pages, et qui ne valent pas grand chose à moins de préparer une thèse sur Hemingway. Ensuite, ses lettres offrent peu d’intérêt, il se contente d’y affirmer que ce qu’il vient d’écrire est « rudement bon », et se préoccupe de savoir quand et comment il pourra le faire publier, et accessoirement qu’on lui envoie de l’argent. Il me faudra donc attendre plus de 600 pages pour vraiment commencer à accrocher avec le recueil daté de 1930-1936, qui s’ouvre avec « Une drôle de traversée » (1933), nouvelle dure et sans morale qui vous laisse sur le carreau. Auparavant, seule « L’invincible » (1924), sur la corrida, un de ses thèmes récurrents, avait retenu mon attention.

Plus ennuyeux, il utilise des mots comme nègre, youpin, macaroni, moricaud, bougnoule… On est dans les années 1920/30, et c’est certainement révélateur de l’époque, mais n’excuse rien. Dans une de ses lettres à un critique russe, il propose même à deux de ses compatriotes actuellement aux USA d’organiser le meurtre d’un nègre (ou de le tuer pour eux) : probablement de l’humour ! En 1951, quand un ami lui demande l’autorisation de publier une partie de leur correspondance, il lui demande de remplacer « Juifs » par « Gens de New-York » (à propos de deux producteurs de théâtre new-yorkais qui avaient modifié la mise en scène de sa pièce), expliquant qu’il n’avait pas du tout l’intention de donner à ça le moindre sens péjoratif ou antisémite que cela aurait aujourd’hui. La lettre en question datait de 1939…

Tout cela confirme ce que disait Simone de Beauvoir. Tout cela transpire l’homme blanc, idéalement américain voyageant en Europe, chasseur ou pêcheur (c’est son côté j’aime la nature), grand buveur, qui profite bien de la vie, et où les femmes ont finalement peu de place (il divorcera 3 fois, et se mariera 4, souvent très peu de temps après le divorce).

Il reste tout de même quelques bonnes nouvelles dans tout ça, fort heureusement. Mais une « sélection des meilleures nouvelles » aurait été préférable à cette intégrale, et j’aurais gagné plusieurs centaines de pages ! 😉

Pour les plus curieux, voici quelques autres remarques et notes de lecture …

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Plugin Get Recent Comments et Worpress 5.7

Le week-end dernier, j’ai mis à jour le blog avec la dernière version de WordPress, à savoir la 5.7 (je devais être en 5.4.x précédemment).

Tout s’est bien passé, mais le plugin « Get Recent Comments » que j’utilise pour afficher les 5 derniers commentaires dans la barre latérale ne fonctionnait plus. L’occasion de voir qu’il n’est plus maintenu (il datait de 2004), que le site du plugin est inaccessible, etc… Bref, il était temps de trouver une autre solution.

Alors il en existe plusieurs de ce type (Better Recent Comments, Recent Comments Widget Plus, etc…) mais j’avais une option avec le vieux plugin que je ne retrouvais dans aucun autre, c’était la possibilité de filtrer mes propres commentaires (mes réponses en fait), ce que je trouvais très pratique, voir essentiel.

J’ai donc posé la question sur le forum français de WordPress, WPFR. Ça faisait longtemps que j’y étais pas allé, il a été tout refait et est très joli. Ma question est ici.

Grâce à PhiLyon qui s’est bien investi sur le problème (merci le confinement !) et que je remercie chaleureusement, après plusieurs essais une solution a été trouvée, en combinant un plugin existant et en ajoutant une fonction au thème.

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Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…