Iain Levison, j’ai déjà lu deux de ses romans, et j’aime bien le côté social de ses récits, que ce soit le récit de ses années de galère lorsqu’il a obtenu sa licence de lettres, et où il a du accepter de travailler dans à peu près n’importe quoi (Tribulations d’un précaire), ou son premier roman où le personnage principal licencié de son boulot accepte de devenir un tueur (Un petit boulot) pour s’en sortir.
Pour celui-ci, c’est encore un polar, genre que semble apprécier l’auteur. Snowe est un flic du Michigan, qui se met à …
J’avais fait un article sur Gil Scott-Héron il y a quelques années, à l’occasion de la sortie de son dernier album sorti en 2010 et intitulé « I’m new here », que j’avais d’ailleurs fini par acheter sur le défunt Ubuntu One Music Store (voir ici, c’était l’époque où Canonical tentait plein de choses, aujourd’hui c’est plutôt l’inverse !).
Pour revenir à Gil Scott-Héron, quand j’ai vu ce livre sur l’étagère du libraire, je l’ai feuilleté rapidement, et emmené sans hésitation : je sentais que cette autobiographie partielle allait me plaire. L’intuition était bonne.
Livre conseillé par mon libraire de Puteaux, imposant d’épaisseur avec ses 800 pages (5,6 cm !), dans la collection Météores de l’éditeur Le Tripode. « L’art de la joie » est aujourd’hui considéré comme une œuvre majeure de la littérature italienne contemporaine.
C’est l’histoire de Modesta, née dans une famille misérable sur les bords de l’Etna, qui va se retrouver par les hasards de la vie héritière d’une famille dégénérée de nobles siciliens. S’en suivra une quête éperdue de liberté, de corps comme d’esprit, ainsi qu’une vie amoureuse palpitante. Et tout cela dans un style assez remarquable, où la vie …
C’est le quatrième roman de Houellebecq que je lis, et sans aucun doute le moins bon. Publié en 2015, le sujet est évidemment sensible, et on peut se poser des questions sur les motivations de l’auteur. J’y verrai bien une envie de provocation, de jouer sur les peurs du moment.
Car dans Les particules élémentaires, s’il y a une chose qui m’avait plu, c’était le côté analyse sociologique plutôt bien vu. Or dans celui-ci, on est rapidement déçu : l’élection au poste de président de la République du leader du parti de la « Fraternité Musulmane » est tout …
Un autre roman de Joseph Conrad, parfois considéré comme le meilleur, sans doute parce qu’il est assez novateur pour l’époque, ce qui explique également son échec commercial à sa sortie. Personnellement, j’ai beaucoup aimé, Conrad touche ici au génie dans la description psychologique de ses personnages.
Pas de récits de mer ici, nous sommes dans les bas-quartiers de Londres, que Conrad lui-même décrit comme « la vision d’une ville monstrueuse, cruelle dévoreuse de la lumière du monde ». L’histoire se passe au début du XXe siècle, un dénommé Verloc, espion ayant infiltré le milieu anarchiste local, et à la solde d’une …
C’est en écoutant une émission sur France Culture que j’ai entendu parler de ce bouquin. Brice Couturier (on aime ou on aime pas) nous parlait ici de quelques livres traitant de dystopies (le contraire d’une utopie), comme le très connu 1984 de George Orwell, sujet d’actualité avec l’avènement de Donald Trump à la présidence des États-Unis.
Dans Impossible ici, écrit en 1932, nous avons un politicien populiste qui prend le pouvoir en promettant de restaurer la grandeur du pays. Très vite, une milice paramilitaire se met en place, les opposants sont envoyés dans des camps, la presse est contrôlée… …
Un roman sur la mer, grand classique de la littérature américaine du XIXème siècle, qui plus est admirablement traduit et présenté par Simon Leys… Cela ne pouvait que procurer de bons moments de lecture, et ce fût bien le cas.
C’est avant tout un beau roman grâce à la narration très sincère de l’auteur, et le ton employé. On est vite pris par l’histoire, et la description de ce qu’était la vie des marins à cette époque ; il y a tout de même certaines pages utilisant un vocabulaire très technique, propre à la voile (il y a un glossaire …
Bouquin recommandé par mon ancien libraire de Puteaux, alors que je lui parlais d’écrivains des pays de l’Est, et de leur qualité.
Ce roman est l’histoire d’une révolte dans un pénitencier du Monténégro, racontée par un des détenus qui n’a plus vraiment toute sa tête, ce qui le rend encore plus dangereux qu’il ne l’est déjà… Keber ne supporte pas les grincements de métal, qu’ils soient réels ou dans sa tête, et il peut devenir très violent quand ils se produisent.
Dans ce monde de détenus plus dangereux les uns que les autres, il paraît presque être le sage de …
Sur le quatrième de couverture, on peut lire : « Un des plus grands romans de ce siècle. Nicole Zand, Le Monde. » Sans aller jusqu’à cette critique un peu démesurée, c’est indéniablement un bon roman.
C’est l’histoire d’un pont, ou plutôt celle d’un village bosniaque depuis le XVIe siècle à nos jours. C’est ce passage du temps, la grande Histoire mais aussi la petite et les légendes locales, le progrès, les changements que cela génère, qui est parfaitement décrit dans ce roman, et qui lui donne toute sa saveur, d’autant que le narrateur prend tout le recul nécessaire pour …
Roman policier conseillé par mon ancien libraire de Puteaux lors d’un bref passage : l’occasion de vérifier que les goûts littéraires sont bien difficiles à cerner… et à partager.
La lecture n’est pas désagréable en elle-même, c’est un polar comme un autre, un peu à l’ancienne, écrit sans grand talent littéraire il faut le reconnaître. Un roman de gare, comme on dit, un petit polar où les meurtres s’enchaînent tranquillement pendant que le commissaire réfléchit à élucider l’énigme, ce qu’il arrivera à faire à la fin du livre bien sûr.
Roland Pidoux (1920-2005) a été commissaire de police (chef de …
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