Ce n’est pas pour ce roman que Bob Dylan a reçu le prix Nobel de littérature, comme pourrait le laisser penser le bandeau que l’éditeur s’est empressé de rajouter ! Paru en 2004, le style est assez direct et concis, le célèbre compositeur-interprète, de son vrai nom Robert Zimmerman, nous raconte ses souvenirs, passant parfois de l’un à l’autre au gré des associations d’idées, glissant parfois un peu de poésie dans ses textes, et terminant par une ellipse à la même époque qu’au premier chapitre, nous laissant un peu sur notre faim…
C’est parfois un peu frustrant, d’autant qu’il s’agit …
J’aime bien les romans de voyage en général, et cette collection PBP/Voyageurs en particulier, très agréable à lire et à tenir en main.
Et pour ce voyage, la plume d’une historienne sera nécessaire, puisqu’il s’agit du voyage au Pérou que firent, au XVIIIème siècle, trois personnalités de l’Académie royale des sciences de Paris : Godin, Bouguer et La Condamine. L’idée était d’aller y mesurer l’arc d’un méridien terrestre, afin de confirmer que la terre était ronde. Ils étaient accompagnés de plusieurs aides (techniciens, horlogers, ingénieurs) dont Joseph de Jussieu, médecin et naturaliste, personnage que j’ai trouvé le plus attachant du …
J’avais du lire ce roman à l’école, mais sans en garder le moindre souvenir. Vu le titre, je me suis dit que cela valait peut-être la peine de le relire.
Ce qui frappe d’entrée, c’est la difficulté de lecture : la construction des phrases est assez complexe, il faut parfois les relire pour comprendre ce que Malraux a voulu signifier. Je me suis dit que ça ne devait pas être facile à lire quand on est adolescent, l’Éducation nationale fait de drôles de choix !
Sinon, l’histoire en elle-même et la période historique m’ont plu : nous sommes en Chine, …
J’avais lu déjà lu et apprécié La mort du roi Tsongor du même auteur, aussi quand le libraire m’a proposé celui-ci, je l’ai pris.
Pour celui-ci, quand j’ai compris qu’il s’agissait d’une descente aux Enfers pour un père qui veut donner sa vie pour sauver celle de son fils mort, j’ai eu quelques réticences : je ne suis pas fan de ce genre d’histoire, loin très loin ne serait-ce que d’un rapport lointain avec une potentielle réalité. Disons que l’on revisite un mythe…
Mais je dois dire que j’ai tout de même lu l’histoire avec intérêt : d’abord c’est bien …
George Orwell est un personnage qui vaut le détour, de part ses écrits et ses actes, jamais en décalage l’un par rapport à l’autre, mais aussi pour sa lucidité, « sa capacité à saisir dans quel monde nous vivons » et à le transcrire dans un langage intelligible. Alors quand quelqu’un comme Simon Leys, autre grand personnage, produit un petit essai sur le premier (à peine une centaine de pages), cela vaut certainement le coup de le lire.
Il s’agit d’un réédition, la première datant de 1984 (allez savoir pourquoi !) était épuisée. L’occasion d’ajouter quelques notes et une troisième …
Iain Levison, j’ai déjà lu deux de ses romans, et j’aime bien le côté social de ses récits, que ce soit le récit de ses années de galère lorsqu’il a obtenu sa licence de lettres, et où il a du accepter de travailler dans à peu près n’importe quoi (Tribulations d’un précaire), ou son premier roman où le personnage principal licencié de son boulot accepte de devenir un tueur (Un petit boulot) pour s’en sortir.
Pour celui-ci, c’est encore un polar, genre que semble apprécier l’auteur. Snowe est un flic du Michigan, qui se met à …
J’avais fait un article sur Gil Scott-Héron il y a quelques années, à l’occasion de la sortie de son dernier album sorti en 2010 et intitulé « I’m new here », que j’avais d’ailleurs fini par acheter sur le défunt Ubuntu One Music Store (voir ici, c’était l’époque où Canonical tentait plein de choses, aujourd’hui c’est plutôt l’inverse !).
Pour revenir à Gil Scott-Héron, quand j’ai vu ce livre sur l’étagère du libraire, je l’ai feuilleté rapidement, et emmené sans hésitation : je sentais que cette autobiographie partielle allait me plaire. L’intuition était bonne.
Livre conseillé par mon libraire de Puteaux, imposant d’épaisseur avec ses 800 pages (5,6 cm !), dans la collection Météores de l’éditeur Le Tripode. « L’art de la joie » est aujourd’hui considéré comme une œuvre majeure de la littérature italienne contemporaine.
C’est l’histoire de Modesta, née dans une famille misérable sur les bords de l’Etna, qui va se retrouver par les hasards de la vie héritière d’une famille dégénérée de nobles siciliens. S’en suivra une quête éperdue de liberté, de corps comme d’esprit, ainsi qu’une vie amoureuse palpitante. Et tout cela dans un style assez remarquable, où la vie …
C’est le quatrième roman de Houellebecq que je lis, et sans aucun doute le moins bon. Publié en 2015, le sujet est évidemment sensible, et on peut se poser des questions sur les motivations de l’auteur. J’y verrai bien une envie de provocation, de jouer sur les peurs du moment.
Car dans Les particules élémentaires, s’il y a une chose qui m’avait plu, c’était le côté analyse sociologique plutôt bien vu. Or dans celui-ci, on est rapidement déçu : l’élection au poste de président de la République du leader du parti de la « Fraternité Musulmane » est tout …
Un autre roman de Joseph Conrad, parfois considéré comme le meilleur, sans doute parce qu’il est assez novateur pour l’époque, ce qui explique également son échec commercial à sa sortie. Personnellement, j’ai beaucoup aimé, Conrad touche ici au génie dans la description psychologique de ses personnages.
Pas de récits de mer ici, nous sommes dans les bas-quartiers de Londres, que Conrad lui-même décrit comme « la vision d’une ville monstrueuse, cruelle dévoreuse de la lumière du monde ». L’histoire se passe au début du XXe siècle, un dénommé Verloc, espion ayant infiltré le milieu anarchiste local, et à la solde d’une …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…