La baie du Mont St-Michel

Accéder à l'album Début Septembre, ballade dans la baie du Mont St-Michel, malheureusement sous un ciel plombé. Pas besoin  de crème solaire donc. 🙁

Départ du Mont jusqu’au rocher de Tombelaine et retour, avec un guide qui nous expliquera des choses bien intéressantes : l’histoire du Mont, les sables mouvants, l’ensablement de la baie, et même la politique du maire ! Nous ressentirons tous une bonne fatigue le soir, la traversée des chenaux faisant bien travailler les cuisses !

Acid test – Tom Wolfe

Acid test - Tom Wolf C’est en lisant Gonzo Highway de Hunter S. Thompson que j’ai entendu parlé de ce livre, puisque les deux auteurs se sont pas mal écrit.

Si Thompson représente le journalisme Gonzo, Tom Wolfe est lui l’inventeur du « nouveau journalisme », c’est-à-dire un style plus littéraire tout en respectant l’enquête et l’exactitude des faits :  Investigation is an art, let’s just be kind of artists.

Acid test raconte l’histoire assez incroyable des Merry Pranksters (les joyeux lurons) et surtout celle de leur leader, Ken Kesey. On est en plein dans les années 60, le LSD n’est encore connu que des scientifiques, et pas encore répréhensible légalement (ce qui pose un gros problème à la police)… Le mouvement hippie en est à ses débuts : contestation de l’ordre établi, refus de la guerre du Vietnam. Kerouac a écrit « Sur la route » quelques années auparavant, tandis que Joan Baez fait connaître Bob Dylan.

Ken Kesey, vous le connaissez : à cette époque, il est le jeune auteur du roman « Vol au-dessus d’un nid de coucou » (1962). Étudiant à l’université de Standford, à Palo Alto (Californie), il participe en tant que volontaire à des essais sur les drogues modifiant l’état de conscience, et découvre le LSD. C’est ainsi qu’il fréquentera le milieu psychiatrique qui lui inspirera son roman. Mais ses expériences au LSD vont également beaucoup l’intéresser…

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Thunderbird et Ubuntu One

Thunderbird et Ubuntu One  L’envoi de gros fichiers par mail à ses amis pose souvent problème, les serveurs de messagerie filtrant les attachements un peu trop volumineux : au-delà de 2 Mo, il risque fort d’être supprimé.

La solution alternative est d’utiliser un serveur de fichiers sur le web comme dl.free par exemple (pas toujours très performant si le destinataire n’est pas chez Free), ou WeTransfer (sans enregistrement nécessaire), ou encore yousendit (avec enregistrement et limité).

Mais je viens de découvrir qu’il y a encore mieux et surtout plus simple ! Vous pouvez utiliser votre espace de stockage sur Ubuntu One pour le transfert du fichier, et la fonctionnalité est intégrée à Thunderbird. Et si j’ai bien compris, Ubuntu One étant aussi disponible sous Windows, ainsi que Thunderbird, il n’est pas nécessaire d’être sous Ubuntu.

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Ubuntu One Music et le « personal cloud »

icône d'android ubuntu one music Peu de temps après avoir acheter l’album d’Herbie Mann (voir l’article précédent) en utilisant le Ubuntu One Music Store, j’ai reçu un mail d’Ubuntu m’informant que j’avais droit pendant six mois à 20 Go d’espace supplémentaire sur mon «nuage personnel» (personal cloud) d’Ubuntu One.

La musique achetée via Ubuntu One y est stockée par défaut, mais on peut aussi y copier ses propres fichiers audios (et le format OGG est supporté).

Enfin, je peux bénéficier du streaming à partir de son smartphone favori, une application étant disponible pour iPhone et Android.

C’est plutôt sympa… pour l’instant, j’utilise toujours un petit baladeur pour écouter de la musique en me déplaçant (ou pendant un footing), mais ces services en lignes sont tout de même intéressants. Avoir le smartphone dans la poche, et pouvoir écouter toute sa musique (ou presque) en ligne est plutôt pratique.

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Memphis Underground – Herbie Mann

Herbie Mann - Memphis underground Je commence à explorer «les 10 meilleurs albums des années 60» selon Hunter S. Thompson (voir article précédent), et j’ai commencé fort logiquement par le premier !

Herbie Mann était un flûtiste de jazz (1930-2003), mais aussi l’un des premiers initiateur du concept de «world music». Il ne se limitera pas au jazz, incorporant dans sa musique influences africaines, afro-cubaines, orientales, etc..

Dans cet album Memphis Underground, il s’agit de  jazz fusion mâtiné de rhythm and blues et de soul music…

La flûte surprend un peu à la première écoute, mais on apprécie assez vite les morceaux, leur thème est déroulé, et les solos qu’ils soient de flûte, de guitare, ou encore d’orgue suivent. Une musique qui a vieillit bien sûr, mais qui n’a rien perdu en qualité. Les musiciens sont bons, pas de doute.

Voilà deux extraits : La première minute du premier titre «Memphis underground» :

Menphis Underground

Puis un extrait de «Hold On, I’m Comin’» pour le solo de guitare :

Hold On, I’m Comin’

Cela peut paraître une musique un peu calme pour le grand énervé qu’était Hunter S. Thompson ! Peut-être que cela le relaxait…

Gonzo Highway – Hunter S. Thompson

Gonzo Highway - Hunter S. Thompson Avant de parler du livre, admirez le magnifique Stetson en pur bacon de la couverture ! Serait-ce de l’art gonzo ? [photo de staudinger+franke].

Revenons au bouquin, qui est un recueil de lettres de ce cher Hunter S. Thompson (voir cet article), ce dernier écrivant beaucoup et à propos de tout, les tapant sur sa machine à écrire en prenant soin d’en faire une copie sur papier carbone… dans l’espoir que ses lettres seraient un jour publiées en témoignage de sa vie et de son époque. C’est exactement ce qui s’est passé.

Le recueil fait plus de 600 pages, et traite des années 1955 à 1976. L’occasion de revoir les événements qui ont marqué l’Amérique durant cette période (assassinat de Kennedy, mouvement hippie, émeutes de Chicago, Vietnam, Watergate, mouvement afro-méricain), et bien sûr la carrière de Hunter S. Thompson, pigiste pour de nombreuses revues ou journaux et jeune écrivain se battant avec son éditeur (il va galérer longtemps avant de devenir un écrivain reconnu).

Il écrit tous azimuts : Faulkner, Nixon, Carter, Joan Baez, Tom Wolfe, Nelson Algren, Allen Ginsgerg, mais aussi à son dentiste, ses créanciers, son rédacteur en chef du moment… ou encore il fait une très belle réponse à un jeune adolescent qui vient de lire son bouquin sur les Hell’s Angels et qui s’enthousiasme pour cette bande de hors-la-loi.

On y trouvera également deux articles de fond qu’il a publié : l’un sur « Big Sur » (en Californie, endroit où se retrouvèrent les beatniks), et l’autre sur le mouvement hippie à San Francisco (quartier Haight-Ashbury). Deux articles qui montrent son talent d’écrivain et la clairvoyance qu’il peut avoir sur les choses.

On le disait fou, alcoolique, drogué… et certes, le personnage est entier, excessif, moqueur, les insultes ne manquant pas au fil de ces lettres. Mais à travers elles, le personnage qui apparaît se révèle entier, fidèle à ses idées, et rejetant toute idée de compromission, comme par exemple sur le métier de journaliste :

J’ai fait une croix sur le journalisme à l’américaine. Le déclin de la presse américaine est depuis longtemps une évidence, et mon temps est trop précieux pour que je le gâche à essayer de fourguer à « l’homme de la rue » sa ration quotidienne de clichés.

Sa colère est toute entière tournée vers le déclin de l’Amérique, et la fin du rêve américain, autrement dit l’avènement d’une société de consommation complaisante, de politicards véreux, etc…

Bonus en fin d’article, la liste des dix meilleurs albums des années 60 selon Hunter S. Thompson !

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Le dernier baiser – James Crumley

Le dernier baiser - James Crumley Quoi de mieux qu’un bon polar pour les vacances ? Avec celui-ci, je n’ai pas été déçu, même si je n’étais pas vacances !

C.W. Sughrue (appelez-le C.W.) est le privé américain typique, revenu de tout (y compris du Vietnam), sans grand espoir pour l’espèce humaine, et buvant largement plus qu’il ne faudrait (tout cela est sans doute lié). Il est également attiré par les femmes fatales, et si celles-ci ont un destin tragique, cela tourne vite à l’obsession.

L’histoire démarre fort, C.W. étant chargé de retrouver un certain Trahearne (écrivain de son état) à la demande de son ex-femme, cette dernière s’inquiétant de sa santé fragile et de son goût immodéré pour la bouteille. Après avoir écumé une partie de l’Ouest américain de bar en bar, c’est finalement grâce à un chien lui aussi porté sur l’alcool que C.W retrouvera Trahearne… Le décor est planté !

Car la véritable histoire ne fait que commencer, quand la patronne du bar lui demande de retrouver sa fille Betty Sue, disparue dix ans plus tôt. C.W. va vite se trouver fasciné par cette mystérieuse Betty Sue que son enquête va peu à peu lui faire découvrir.

Un livre très plaisant à lire donc, qui m’a un peu rappelé Sylvia d’Howard Fast pour le portrait d’une femme au destin tragique. Dans un style très agréable, les répliques et les  réflexions sur la vie de C.W. sont vraiment savoureuses.

James Crumley est un écrivain américain (1939-2008). Professeur de composition littéraire à ses débuts, il s’oriente vers l’écriture, et devient un grand auteur de polars. Ses personnages (Sughrue et Milo Milodragovitch) sont des anti-héros excessifs, un peu comme lui parait-il. Son premier roman s’intitule « Un pour marquer la cadence », témoignage poignant sur la guerre du Vietnam, et je me souviens avoir lu « Le Canard siffleur mexicain » (la suite des aventures de Sughrue)  ou encore « La danse de l’ours » (avec Milo Milodragovitch).

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…