Souvenir – Philip K. Dick

Souvenir - Philip K. Dick Retour à Philip K. Dick avec ce petit recueil de nouvelles acheté principalement pour une en particulier : Rajustement (titre original : Adjustment Team), parue en 1954, soit au tout début de la carrière de Philip K. Dick.

Cette nouvelle a également fait l’objet d’un film : L’Agence (titre original : The Adjustment Bureau), sorti en 2011, plus de cinquante ans après.

L’idée maîtresse est bien sûr la même entre la nouvelle et le film : la réalité de nos existences quotidiennes est contrôlée par disons « une organisation », et comme telle susceptible d’être corrigée en cas de problème. Cette « organisation » n’est pas définie, on pense bien sûr à Dieu, ou un truc du genre (qui s’implique plus…) ; dans la nouvelle, il est appelé le Vieillard, et décrit comme suit :

Un vieil homme tranquillement assis dans un immense siège de conception moderne contemplait calmement Fletcher en fixant sur lui des yeux pleins d’une indulgence mêlée de lassitude. Fletcher se sentit parcouru d’un étrange frisson. Ce n’était pas de la peur. Plutôt une vibration qui l’ébranla de la tête aux pieds — un sentiment profond de crainte et de respect nuancés de fascination.

C’est assez amusant de comparer les deux œuvres, elles n’ont pas grand chose à voir.

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Migration nouveau blog : suite

wordpress Comme je le disais ici, l’importation des tables wordpress ‘posts’ et ‘comments’ sur le nouveau  blog ne s’était pas trop mal passée, mis à part les catégories perdues pour une raison inconnue, ce qui m’avait tout de même obligé à reclasser tous les articles du blog, soit environ 800 ! Heureusement, j’ai pu le faire via le panneau d’administration de WordPress, en utilisant l’option « Modification rapide ».

Mais ce n’était pas tout… 🙁

Zenphoto

Après la réinstallation de zenphoto (voir ici), il a bien fallu mettre à jour tous les articles du blog mentionnant les nouveaux albums disponibles… environ 200 articles cette fois !

J’ai pu en faire une première partie directement en SQL, pour remplacer les URLs :

update 0_posts 
SET post_content = REPLACE(post_content, 'pascal.ledisque.free.fr/wordpress', 'pled.fr')

Le lien vers l’album était alors correct, mais l’affichage d’une image dans l’article ne marchait toujours pas. Plusieurs raisons à cela :

  • utilisation du plugin zenpress pour certains articles (et je ne souhaite pas réinstaller ce plugin), et donc syntaxe différente.
  • création à une époque de sous-albums dans Zenphoto, ce qui rendait les liens des articles créés précédemment invalides (et qui n’avaient pas été mis à jour).
  • un problème lors de l’exportation/importation de la table ‘posts’ avec le caractères ‘&‘ utilisé par Zenphoto, et malencontreusement transformé en ‘&‘, soit son équivalent en code HTML.

Résultat : afin de tout remettre à plat une bonne fois pour toutes, j’ai donc mis à jour les 200 articles un par un… ça m’a pris un peu de temps, mais ça y est, c’est fait ! Sauf erreur de ma part, tous les articles vers l’album photo sont maintenant à jour.

Commentaires

J’ai également eu un léger problème avec les commentaires d’articles.

Première erreur, j’ai importé la table ‘posts’ de mon ancien blog alors que j’avais déjà créé des articles sur le nouveau serveur. Résultat, un petit micmac sur les commentaires assignés à de mauvais articles.

Cela ne concernait que quelques articles heureusement (les premiers du blog), et j’ai remis les bons IDs dans la table ‘comments’ manuellement, ça ne m’a pas pris longtemps. Heureusement, j’avais une version correcte en local sur mon PC, il m’a suffit de comparer disons les vingt premiers articles du blog.

Un dernier problème est apparu : les comptes des commentaires pour un article donné n’étaient pas correct. Un article avec commentaires pouvait afficher « Il n’y a pas de commentaires à cet article », ou le nombre de commentaires était incorrect.

Pour résoudre cela, j’ai utilisé un plugin qui m’a tout corrigé en deux secondes: Web Ninja Comment Count Fixer. Pour info, je l’ai désactivé une fois le problème réparé : il y a des options pour automatiser l’opération, mais je n’en vois pas l’utilité dans mon cas (à priori, il y a eu des problèmes entre WordPress et Disqus, un service de commentaires centralisé).

Google vidéos

J’ai pu me rendre compte d’un autre problème pendant ces manipulations m’amenant à parcourir de vieux articles : certains liens vers les videos que j’avais stockées sur Google ne fonctionnent plus. Normal, puisque Google a arrêté son  service.

Elles ont toutes été migrées sur Youtube par Google à l’époque, j’ai simplement oublié de mettre à jour les liens. Heureusement, cela ne concerne que peu d’articles, qui sont désormais à jour.

Le retour de Zenphoto

nouveau logo zenphoto Contrairement à ce que j’annonçais dans un précédent article, j’ai fini par installer Zenphoto chez mon nouvel hébergeur, et importer tous les albums que j’avais sur Free.

Ça s’est globalement bien passé (je m’attendais à pire), et finalement, je suis bien content de retrouver tous mes albums comme ça. Coïncidence, on peut voir sur le logo que Zenphoto a le même âge que mon blog, nous avons démarré tous les deux en 2005. Raison de plus pour garder cette excellente galerie photo !

La première raison qui m’a poussé à revoir ma position, c’est l’absence de sauvegarde possible avec la galerie photo que fournit mon hébergeur One.com. J’étais prêt à importer tous les albums manuellement, y compris les légendes des photos ; ça représentait un gros travail, mais je l’aurai fait. Et puis je me suis posé la bonne question : que se passe-t-il si dans un an je décide de changer d’hébergeur ?

La galerie photo de One.com ou plutôt l’interface par laquelle on peut la gérer est tout de même assez basique. Créer des albums, mettre une légende aux photos, inviter des amis, autoriser les commentaires, partager les albums. Voilà, grosso-modo, on a fait le tour. Rien à voir avec le nombre incroyable d’options et de paramètres que propose Zenphoto !

Aucune possibilité d’aller bidouiller le thème, modifier des fichiers php pour faire afficher ce que l’on veut, comme j’aime faire :

Le bas de page de l'album photo

Mais le plus important : aucun moyen de sauvegarde, d’import ou d’export ! Gros problème : votre galerie n’existe que le temps que vous êtes chez One.com…

Bref, j’ai installé la dernière version de Zenphoto (1.4.6), puis j’ai importé deux tables de l’installation précédente (j’étais en v1.4) : albums et comments. À ce stade, le fonctionnement était un peu bizarre : je pouvais tout voir dans le panneau d’administration, je pouvais également visualliser les photos d’un album, mais impossible d’afficher les vignettes (albums ou images d’ailleurs)… Après de multiples essais, j’ai fini par relancer l’installation, qui m’a tout remis en ordre.

J’ai même pu autoriser les commentaires à nouveau (mais avec captcha), chose que j’avais du dévalider chez Free suite au grand nombre de spams reçus.

Dégooglisons internet !

degooglisons internet ! Une belle (et ambitieuse) initiative de Framasoft est apparue récemment : à l’heure où nos données personnelles numériques sont l’objet d’enjeux importants (les révélations d’Edward Snowden ont permis d’en prendre conscience plus facilement), pourquoi ne pas proposer les mêmes services internet mais cette fois en respectant la vie privée des utilisateurs ?

Que ce soit une association loi de 1901 qui propose cela est assez remarquable. En fait, ma première réflexion, c’était « l’État devrait fournir de genre de service »… mais en fait, c’est très bien que ce ne soit pas l’État : pourrions-nous vraiment lui faire confiance ? pas vraiment… Framasoft est un acteur incontournable du logiciel libre en France, très actif, et l’on peut lui faire confiance pour faire les choses proprement. Voilà d’ailleurs comment ils présentent leur projet, qui a pour ambition de s’attaquer à tous les types de services existants, et donc avec une « roadmap » qui va jusqu’en 2017 !

Le projet « Dégooglisons Internet » – qui ne concerne d’ailleurs pas que Google – consiste à proposer des services alternatifs face à un maximum de services que nous évaluons comme menaçants pour nos vies numériques.

Google Docs, Skype, Dropbox, Facebook, Twitter, Google Agenda, Youtube, Doodle, Yahoo! Groups, et bien d’autres sont des services extrêmement pratiques, mais ils sont devenus bien trop gros et nous ont rendus dépendants. Framasoft souhaite entrer en résistance, et propose un plan de mise en place d’applications alternatives sur plusieurs années. […] Évidemment, nous n’avons pas la prétention de concurrencer ces services, nous souhaitons juste proposer un espace numérique neutre, non-commercial et non-agressif envers ses utilisateurs

La liste complète des services est disponibles ici, ce qui est déjà disponible, ce qui le sera plus tard, et quand.

Une belle initiative à encourager, voir à soutenir financièrement. Tout et très bien expliqué sur cette page : ce qu’ils font, depuis quand, etc.. et comment les aider.

Hommage à la Catalogne – George Orwell

Hommage à la Catalogne - George Orwell La guerre d’Espagne est un sujet passionnant, faisant partie de l’histoire récente, et dont il y a beaucoup à apprendre. Quand un écrivain comme George Orwell décide de faire le compte-rendu de sa propre expérience, ça vaut le coup de le lire.

Il va essentiellement nous raconter son expérience personnelle, assez brève en fait (environ 6 mois à partir de fin 1936) ; il en résulte une description surprenante de ce que peut être une guerre de position, coincé dans sa tranchée, mal ou pas armé (!), à souffrir plus de la faim et du froid que d’autre chose. D’autant qu’il se rend à Barcelone (pour se porter volontaire) avec sa femme, et que celle-ci l’y attend lorsqu’il est est sur le front.

Mais sa véritable intention est ailleurs : il s’est engagé dans les milices du P.O.U.M. (Parti Ouvrier d’Unification Marxiste), un parti créé en 1935 à Barcelone, souvent réputé trotskiste, mais en fait simplement anti-stalinien. Atterré par la façon dont les intellectuels communistes accusent le P.O.U.M. de toutes les calomnies, il se décide à raconter ce qu’il  a vécu (le livre paraît, avec des difficultés, en avril 1938), en s’attachant à faire un récit d’une honnêteté scrupuleuse, très attentif à rapporter la vérité telle qu’il l’a vécue.

D’ailleurs, en le lisant, je pensais à L’homme qui aimait les chiens (Leonardo Padura), qui parle aussi un peu de cette période à Barcelone, et des manœuvres politiciennes de Staline et du Parti Communiste, plus concentré sur la prise de pouvoir parmi les républicains (socialistes/anarchistes/communistes) qu’à faire gagner la révolution.

A la fin du livre se trouvent deux appendices, originellement les chapitres V et XI, reporté ainsi à la demande de l’auteur :

Ils traitent de la politique intérieure de la révolution espagnole, et il me semble que le lecteur ordinaire les trouverait ennuyeux. Mais, en même temps, ils ont une valeur historique, surtout le chapitre XI, et il serait dommage de les supprimer. En écrivant ce livre, j’ai tâché de concentrer mes réflexions politiques sans ces deux chapitres, et on peut les mettre à la fin sans interrompre le récit.

Je les ai trouvé passionnants, car ils apportent beaucoup à la compréhension de ce que fût la guerre d’Espagne, de ses enjeux, et du  rôle des uns et des autres, en particulier des communistes :

A l’exception des petits groupements révolutionnaires qui existent dans tous les pays, le monde entier était résolu à empêcher la révolution en Espagne. Notamment le parti communiste, avec la Russie soviétique derrière lui, s’était jeté de tout son poids à l’encontre de la révolution. C’était la thèse communiste que, au stade actuel, faire la révolution serait fatal et que le but à atteindre en Espagne ne devait pas être le pouvoir ouvrier, mais la démocratie bourgeoise. Il est à peine besoin de souligner que ce fut cette ligne-là qu’adopta également l’opinion capitaliste « libérale ».

Voilà donc quelques extraits, où George Orwell nous conte son quotidien de milicien, nous fait part de l’expérience humaine inoubliable qu’il a alors vécu, puis sur l’évolution que pris cette guerre (ou cette révolution). C’est très bien écrit, et l’on sent toute l’importance que l’auteur met à vouloir partager son expérience, à dire sa vérité.

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Changement d’album photo

Changement de programme, c’est le cas de le dire ! Après mûre réflexion, j’ai fini par réinstaller Zenphoto. La nouvelle galerie décrite ci-dessous reste en l’état pour l’instant (j’avais déjà migré 6 albums), on verra par la suite, je lui trouverai peut-être un usage.
Voir cet article pour plus d’infos.

Lien vers le nouvel album photo Suite au changement d’hébergeur, j’en profite pour changer de galerie photo, adieu donc Zenphoto.

D’une part je n’ai pas que des bons souvenirs des mises à jours de Zenphoto (en plus chez Free, c’était vraiment tordu), et puis c’est devenu plus qu’un simple album photo (un véritable CMS), et je n’ai pas besoin de toutes ces fonctionnalités, puisque le blog utilise WordPress.

Comme One.com propose un album photo, autant utiliser le leur, qui semble tout à fait correct. Par contre, ce sera certainement moins paramétrable que Zenphoto : je ne peux pas faire de sous-albums (mais je peux faire plusieurs galeries…). Mais il accepte les légendes, les commentaires (avec captcha), les vidéos. Cela devrait suffire.

Même si je fais moins de photos depuis quelque temps (et encore moins de nouveaux albums), j’ai tout de même envie de retrouver mes albums, notamment ceux de la rubrique « Tourisme », comme par exemple mon voyage en Asie…

Je vais voir ça tranquillement, il va falloir recréer tous les albums, y compris les légendes des photos auxquelles je tiens particulièrement, car cela donne un contexte de l’instant, dont on ne se souvient pas toujours quelques années après. Bref, cela va  prendre du temps… J’en ai refait 2 aujourd’hui !

White God – Kornel Mundruczó

White God - Kornel Mundruczó Cela faisait quelques jours que sur France-Culture, une  petite bande annonce parlait de ce film. Échaudé par les deux précédents films que j’étais allé voir (cf. articles précédents), je me suis dit : cette fois, je ne vais pas être déçu. Sentiment confirmé par la participation d’Arte affiché lors du générique de début.

Hélas, ce fût encore une déception. Le plus drôle c’est que j’avais le « Canard enchaîné » du jour dans la poche, sans être pour autant arrivé à la page spectacle. Ce n’est qu’après le film que je l’ai lu la critique. Je vous la livre telle quelle, ce sera dix fois mieux que tout ce que je pourrais dire :

Tout part d’une vision : dans Budapest désert, une horde de chiens poursuit une enfant à vélo…
Puis ce long-métrage ambitieux de Kornel Mundruczó se vautre longuement dans le film animalier cucul : une petite fille veut sauver son gentil toutou bâtard du monde cruel des hommes. Avant un brusque virage vers le film quasi fantastique à prétention philosophique : ledit bâtard, dressé au combat par un malfrat, dirige la vengeance du peuple chien contre les hommes…Selon un shéma rappelant étrangement « La planète des singes » ! Cette fable canine, plombée par la musique grandiloquente, a décroché le grand prix de la section « Un certain regard » à Cannes. A croire que le jury a été mordu ! – D.F.

Respire – Mélanie Laurent

Respire - Mélanie Laurent Cinéma encore, et cette fois un film vu totalement au hasard : il y avait des travaux à l’appartement, un collègue m’a filé un ticket Gaumont, et j’ai choisi une fois devant le ciné : il y avait Interstellar, mais je me suis dit « trop d’effets spéciaux »… J’ai vu cette affiche, film français… allez, on y va !

Franchement, je n’ai trouvé aucun intérêt ni à cette histoire, ni à ces jeunes actrices (si ce n’est qu’elles sont très jolies). Quel ennui !

L’histoire : une lycéenne sensible (crédule ?) se fait manipuler par une autre (très narcissique) jusqu’au harcèlement. Voilà, tout est dit, il n’y a plus qu’à dérouler les plans les uns derrière les autres, où les deux jeunes filles pourront partager une cigarette quoiqu’il arrive ; à se demander si l’industrie du tabac a sponsorisé le film… Même  si c’est bien filmé, avec une belle lumière, pour le contenu, on repassera.

Le film est tiré d’un premier roman éponyme d’Anne-Sophie Brasme (écrit à 17ans) , qui a marqué la réalisatrice dans son adolescence… alors bon, peut-être les ados le trouveront-ils intéressant ?

Là encore, très content de sortir de la salle, et je regrettais presque les effets spéciaux d’Interstellar !

Gone girl – David Fincher

Gone girl - David Fincher Je suis allé voir ce film avec des amis, sans que ce soit vraiment un choix, ou disons par défaut : petit cinéma, une seule affiche ce soir là, l’envie de sortir, et puis bon, un thriller avec Ben Affleck, « ça devrait le faire »…

Effectivement, l’intrigue est plutôt pas mal, même si j’ai trouvé le début très lent (il faut attendre presque une heure pour que ça démarre vraiment).Le dénouement de son côté m’a paru plutôt étrange (mais pourquoi reste-t-il avec elle ?)…

Quant à la psychologie des personnages, surtout cette femme « si intelligente », on est en droit de se poser des questions… qui nous ramènent irrémédiablement au manque de crédibilité de l’ensemble : l’impact des vilains médias notamment… mais on est aux États-Unis, n’est-ce pas ? autant forcer le trait.

À la réflexion, l’auteur aurait pu s’abstenir de modifier l’ordre chronologique (comme dans les romans, je trouve cela rarement réussi) : cela aurait rendu le début du film beaucoup plus rapidement intéressant. C’était aussi sans doute l’occasion de réduire la durée du flm : 2h30 !

Franchement, j’étais content de sortir de la salle !

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…