Il y a quelques années déjà (en 2007), on a beaucoup parlé dans les médias du cinquantenaire du roman culte de Jack Kerouac, Sur la route.
Dans mes souvenirs, je n’étais pas allé au bout de sa lecture, m’ennuyant passablement, mais j’avais par contre beaucoup aimé Les clochards célestes. J’ai recherché ce dernier sans succès dans mes bouquins, et j’ai fini par l’acheter à nouveau, histoire de le relire.
Et je dois dire que ce fut un plaisir de se replonger dans cette histoire pleine de fraîcheur, où l’on suit Ray Smith (alias Kerouac) et ses amis vivre frugalement, refusant le système, préférant rechercher la voie du Bouddha et le nirvana que la réussite professionnelle et matérielle.
Il ne s’agit pas de vivre en ermites pour autant, et les mœurs sont assez libres ; on fait joyeusement la fête et le vin coule à flots, mais on se raconte aussi des poèmes, on discute de philosophie orientale (tendance bouddhisme Zen), on médite, on dort à la belle étoile… Et puis on prend son sac-à-dos pour aller passer avec des amis une nuit sur le plus haut sommet de la région, sans forcément bien préparer l’expédition, car l’essentiel est ailleurs : vivre libre et au grand air de la nature. Je comprends qu’à l’époque, ce bouquin m’ait plu.
Puis Ray Smith partira seul passer l’hiver au sommet d’une autre montagne (Desolation Peak) pour surveiller les feux de forêts, un moyen de concilier l’utile à l’agréable, et de profiter de quelques mois de solitude en pleine nature.
C’est sans doute « la plus fraîche et la plus lumineuse » des œuvres de Kerouac (Y. Le Pellec).
Jack Kerouac (1922-1969) est un écrivain et poète américain. Son roman le plus célèbre est donc « Sur la route », considéré comme le manifeste de la Beat Generation.
Je suis allé voir ce film sans en attendre grand chose. Ce doit être de voir Gérard Depardieu dans un rôle de beauf’ raciste qui m’a motivé. Un rôle de composition ?
Un film de Ken Loach, ça ne se refuse pas ! Il avait dit qu’il ne ferait plus de films, il a changé d’avis, et c’est tant mieux. Ses films traitent toujours des laissés pour compte de notre société, du monde ouvrier malmené dans un système où seul le profit compte.
Retour à Joseph Conrad (quand on aime…) avec le roman Nostromo, réputé comme le chef-d’œuvre de Conrad, mais d’une lecture difficile car la narration n’est pas linéaire. Lors de sa parution, il fût mal reçu par la critique qui le trouva trop complexe, trop long.
C’est sur les recommandations d’un ami que j’ai lu ce livre. Il s’agit du dernier roman de Mark Twain, qui ne sera publié qu’après sa mort (1910). Et encore : Mark Twain travailla sur trois versions de ce texte, des versions censurées seront d’abord publiées, et c’est finalement en 1969 que cette version complète et finale est enfin publiée aux U.S.A. En France, ce sont les éditions Tristram qui le publieront en 2011.
Premier roman de Virginie Despentes que je lis : cet été, je vois un ami terminer le tome 1 de Vernon Subutex en étant semble-t-il très accroché aux dernières pages… Étant à court de lecture, il me le recommande, et je le lui emprunte. Ce fut une bonne surprise.
Le tome 2 (intelligemment précédé d’un index des personnages apparus dans le tome précédent) sera beaucoup plus lumineux, avec ce groupe d’amis qui se retrouvent autour de Vernon Subutex, au parc des Buttes Chaumont, pour discuter, écouter de la musique, fumer des joints et se la couler douce. Ça fait un peu penser aux années 70…
En rangeant mes vieux bouquins, je suis tombé sur celui-ci, et j’ai eu envie de le relire. Je croyais en avoir de bons souvenirs, et avec une préface de Claude Lévi-Strauss, je me suis laissé tenter. En fait, mes souvenirs n’étaient pas très précis : je me souvenais de bonnes lectures avec des textes de chefs indiens, comme « Pieds nus sur la terre sacrée »…
C’est sur les conseils de Paul Jorion que je suis allé voir ce film (il en parlait sur son blog) ! J’en avais vaguement entendu parler, l’histoire d’un père qui élève ses enfants loin du monde développé, en pleine forêt. Ça m’avait fait penser à « Mosquito Coast », dont j’avais d’abord lu le roman de Paul Theroux (il y a bien longtemps !), puis vu le film de Peter Weir, avec Harrison Ford (1987).