Je suis tombé sur ce bouquin par hasard dans la librairie : le livre était orienté face couverture, et le côté randonneur m’a tout de suite attiré. Ce que j’ai lu sur le quatrième de couverture a achevé de me convaincre, et je ne le regrette pas ! Si vous aimez la randonnée pédestre, les treks, alors n’hésitez pas, vous ne serez pas déçus par ce livre.
Et vous ferez la découvert du PCT, le Pacific Crest Trail (soit le Chemin des crêtes du Pacifique en français) : il s’agit d’un sentier de randonnée qui part de la frontière mexicaine jusqu’à la frontière canadienne, et long de 4 200 kms. Sentier mythique, l’auteur du livre n’en fera qu’une partie, mais tout de même 1 700 kms, marchant pendant trois mois.
C’est donc une histoire vraie, racontée bien des années plus tard avec beaucoup de sincérité et de fraîcheur par l’auteur. Cheryl Strayed est alors une jeune femme en plein doute (et même en pleine déroute) : elle vient de perdre sa mère avec qui elle était très proche, puis a divorcé, touché à l’héroïne… Rien ne va plus ! Sur un coup de tête, elle part donc sur le PCT avec un sac à dos beaucoup trop lourd (« Monster »), preuve de son manque d’expérience.
On se laisse vite emporter par ce récit, la nature grandiose, les rencontres qu’elle fait, toutes emplies d’humanité, sauf une, avec deux chasseurs (elle écrit alors une chose très juste : si cela avait mal tourné, une seule rencontre aurait pu annihiler toutes les autres, et transformer cette belle aventure en cauchemar). Pour sa « genèse » aussi (c’est ainsi qu’elle l’appelle), car cette longue marche va lui faire accepter la perte de sa mère, et enfin se trouver elle-même.
Magnifique ! Je l’ai dévoré et j’étais impatient de m’y replonger à la moindre occasion. Il se trouve que j’ai vu le film peu de temps après, sur Netflix : très décevant, on est très loin du roman, comme souvent.
Cheryl Strayed, née en 1968, est une romancière et essayiste américaine. En juin 2012, la présentatrice Oprah Winfrey annonce que « Wild » est sa sélection numéro 1 dans son Oprah’s Book Club 2.0. Le roman a été traduit en plus de trente langues depuis !

C’est ma frangine qui m’a parlé en premier du site
Lire ou relire un classique ne fait jamais de mal, et si Albert Camus en est l’auteur, on est rarement déçu. Même si comme dans ce cas, le sujet semble à priori morbide.
De passage à Puteaux en début d’année, je suis retourné voir mon ancien libraire ; et il m’a vendu ce livre comme « le livre de l’année »… Je lui ai fait remarquer que l’on était en janvier, mais il a maintenu son jugement ! 😉 Je ne peux malheureusement confirmer son choix, comme quoi en littérature comme ailleurs, les goûts et les couleurs…
C’est en regardant un téléfilm que j’ai aperçu ce livre ! Un type arrivait dans une ferme occupée par des militants anti-système pour s’y planquer, et une jeune femme lui prêtait ce livre… J’imaginais une sorte de livre culte, par l’auteur de « L’île au trésor » et de « L’étrange cas du Dr Jekyll et de Mr Hyde ».
La critique du « Canard » était plutôt élogieuse : « paysages à couper le souffle », « conte épuré » « chant d’amour aux traditions kirghizes », et se terminait par un « Lumineux » sans appel.
C’était le cadeau d’amis pour mon anniversaire, et un très bon choix que cette biographie romancée de Robert Desnos, poète français né en 1900, mort en1945. Et en plus de faire la connaissance de ce personnage plus qu’attachant, c’est l’occasion de décrire une époque, et la vie nocturne des « Montparnos » menant une vie assez dissolue, où l’heure était à la liberté, à la fête et à l’amour… avant de rencontrer à nouveau la guerre.
Je continue la lecture des romans de Michel Houellebecq, même si j’ai été déçu par son dernier livre,