
J’ai d’abord entendu parler de cet auteur grâce à Bertrand Tavernier, qui en faisait l’éloge dans la postface de La Route de l’Ouest. Puis j’avais lu l’excellent Terreur Apache, et enfin un polar tout aussi bon intitulé Fin de parcours trouvé par hasard dans une librairie.
J’ai été agréablement surpris quand j’ai vu que Quarto avait publié ce recueil, les romans de Burnett n’étant pas forcément facile à trouver. De plus, j’aime bien les publications de Quarto, toujours bien documentées, où l’on en apprend toujours sur l’auteur, son histoire, son univers (on y trouve une biographie, une filmographie, etc….).
Il s’agit ici de romans noirs, de polars, pour lesquels Burnett est d’ailleurs le plus connu (que ce soit en tant qu’écrivain que comme scénariste), même s’il s’est essayé d’autres styles, comme des westerns par exemple, mais pas seulement. Comme il est dit dans l’excellente préface de Benoît Tadié :
Avant Burnett, il y avait des gangsters dans le roman, mais pas de roman de gangsters. Ce genre qui n’existait pas, il l’avait inventé en 1929 et continuerait à le dominer pendant plusieurs décennies, déportant le centre (le détective) à la marge, ramenant la marge (le gangster) au centre, découvrant un univers dans la tête de criminels professionnels et d’outlaws.
Je retiens aussi de lui sa trilogie « western » : Adobe Walls (Terreur Apache – 1953), suivi de Pale Moon (Lune pâle – 1958), et enfin Mi Amigo (1959). J’ai pu lire le premier en format poche, le dernier en format epub, et je les ai trouvé très bons. Mais Pale Moon n’est disponible qu’en format broché (22€), ça m’embête de mettre ce prix pour un livre datant de 1956. Mais il s’agit d’une nouvelle traduction, de 2018, gageons qu’Actes Sud le publiera en format poche bientôt…
Voyons voir un peu le contenu de ce Quarto…
Continuer la lecture… Underworld – William R. Burnett