Dans la dèche au Royaume Enchanté – Cory Doctorow

Dans la dèche au Royaume Enchanté J’avais entendu parler de ce livre en début d’année, à la radio, où le plus grand bien était dit de l’auteur : une nouvelle SF, ayant intégré toutes les technologies modernes, internet, etc… Il n’était pas encore traduit en français, mais allait l’être dans quelques mois. Je le notais dans un coin, et l’ai lu cet été.

Julius travaille à Disney World, fait la quarantaine, mais il a 150 ans en réalité. Peu importe, car le cerveau des humains est maintenant connecté en permanence à une sorte d’internet du futur. Terminaux virtuels au bout des doigts activés d’une simple pensée, idem pour l’écran… ça commence pas mal. Ils peuvent surtout faire une sauvegarde, changer de corps, et restaurer la-dite sauvegarde. Dans ce monde parfait à l’image de Disney World (cherchez l’erreur), et où la mort est vaincue (à condition de bien faire ses sauvegardes), une équipe menace de prendre le contrôle de l’attraction de Julius : la Mansion House.

L’histoire en elle-même est imprégnée de culture américaine, de celle des parcs d’attractions, et plus spécifiquement de cette Mansion House. On a du mal à s’impliquer…
Il n’y a plus d’argent, tout repose sur ton « whuffie », sorte de compteur personnel qui grimpe en fonction de l’estime que te portent les gens (mais qui n’est jamais vraiment décrit en détail, pas plus que la société Bitchum dans laquelle l’histoire se passe). Quand le whuffie baisse, tu deviens une merde, chacun voyant le whuffie de l’autre. Tu perds ton boulot, ta femme te quitte, etc… Dommage, ça aurait pu faire un bon roman de science-fiction.

L’auteur

Cory Doctorow, né en 1971 à Toronto (Canada), est blogueur (blog Boing Boing), journaliste et auteur de science fiction. Il milite à l’Electronic Frontier Foundation, et travaille pour Creative Commons. Ses livres sont téléchargeables gratuitement sur son site, en anglais malheureusement.

L’auteur est certainement intéressant, ce bouquin là beaucoup moins.

Verruyes 2008 – dimanche

Accéder à l'album Et voilà la dernière série de photos de Verruyes, la journée de dimanche. Ce sera la journée la plus ensoleillée de tout le week-end, heureusement que l’on ne rentrait que lundi… Footing le matin avec Hubert, match acharné de football l’après-midi, et partie de palets à l’apéro avec Bruno qui vient d’arriver.

Le lendemain, je pars de bonne heure pour éviter les bouchons, l’occasion de voir le Poitou dans la brume.

Orange Musique Max

illimité = 500 par mois quand même C’était en juin dernier : avec l’offre Orange Musique Max (12€ par mois), vous allez accéder à plus de 500 000 titres. Les slogans sont prometteurs :

Téléchargez, écoutez, regardez toute la musique en illimité!
Pratique: téléchargez et écoutez vos titres aussi sur votre PC!

En y regardant d’un peu plus près, l’offre a ses limites : pas plus de 500 titres par mois, et surtout utilisation des DRM (digital rights management) : pas plus de 5 transferts vers un balladeur (qui doit être compatible DRM). Au delà, chaque titre sera facturé 0,99€. Admirez au passage le grand écart… quelle est la vraie valeur d’un titre finalement ?
Quant à l’écoute sur le PC, il faut être sous Windows naturellement (DRM oblige) mais également installer Orange Media Player (qui s’appuie lui-même sur Microsoft Media Player). Vous ne pouvez même pas choisir votre lecteur audio (ni votre OS), c’est déjà un truc rédhibitoire pour moi.

Par contre, aucune indication publiée par Orange sur la qualité du format audio, il faut chercher un peu sur le web, et on trouve 128 kbits/s, et donc en-dessous du standard d’aujourd’hui, 192kbits/s. Ce point est très décevant : la qualité est volontairement tronquée, on peut tout de même se demander pourquoi. Sans doute parce qu’ici, la musique n’est qu’un produit commercial, et l’auditeur un consommateur. Pour les mêmes raisons, des informations sur votre utilisation de ces fichiers seront remontées vers le serveur, certainement dans un souci de mieux vous servir.

Donc des fichiers audio de qualité inférieure, avec des restrictions sur le nombre de copies. Rien de très nouveau finalement.

L’actualité aidant, l’histoire ne s’arrête pas là… Vous croyez tout de même avoir acheté ces morceaux (en toute légalité) ? Mais que se passerait-il si dans quelques années, pour une raison ou pour une autre (disons que les gains ne sont pas ceux escomptés, ou que l’entreprise a changé de stratégie globale), Orange donc décidait de fermer son service ? Si vous n’avez pas un serveur pour obtenir une license (en cas de changement de matériel par exemple), vos fichiers seraient dès lors inutilisables.

C’est exactement ce qui vient de se passer avec Microsoft qui décida en avril dernier d’arrêter MSN Music. Devant la réaction des utilisateurs, Microsoft a finalement décidé de maintenir le service… jusqu’en 2011 ! Sony avait déjà eu le même genre de problème avec son format ATRAC. En fait ces sociétés devraient commencer à se rendre compte que ces fameux DRM sont bien embêtant à gérer pour eux aussi !

Mais j’ai gardé le meilleur pour la fin : il y a 2 ans, trois membres du collectif StopDRM s’étaient volontairement dénoncés à la police pour avoir brisé les DRM afin de pouvoir écouter leur musique sur leur balladeur personnel. Ce qu’interdit formellement la loi DADVSI. Le Conseil d’Etat a légitimé ce comportement, et le Tribunal de Grande Instance de Paris vient de décider de classer l’affaire, pour cause d’irresponsabilité (!).

Briser les DRM pour son usage personnel sera-t-il toléré en France ? Il va falloir attendre une arrestation…

Vtt remis (presque) à neuf

mon beau vélo, roi des forêts Mon frein arrière m’ayant lâché pendant les vacances de juin, je suis donc allé « au garage », c’est-à-dire chez Mondovélo, le successeur de Véloland. Accueil sympa à l’atelier et on fait le tour de mon vélo, qui a quatre ans déjà.

Pour le frein, c’est une fuite du circuit hydraulique, et l’autre ne vaut guère mieux. juicy 3 Il faut donc tout changer, du levier au disque, en passant par l’étrier, les plaquettes…Ce sera des Avid Juicy 3. Avec eux, je vais mieux freiner me dit-il, sans doute pour me faire passer l’addition (109 € pièce)… d’ailleurs ils marchaient très bien mes freins, avant qu’ils ne lâchent !

On continue l’examen : le grand et moyen plateaux sont usés, idem pour la chaîne et les pignons (la cassette). De plus je veux changer mes pédales pour passer à un système avec fixation. Deore M542 Tant qu’on y est, je change l’ensemble du pédalier pour un Shimano Deore M542 (à roulements externes svp):
La conception intégrée des plateaux assure un changement de plateau très précis. L’intégration du boitier de pédalier réduit considérablement le poids et augmente la rigidité de l’ensemble.
Puisqu’ils le disent… en attendant, quand j’ai essayé mon vélo l’autre jour, le changement de plateau déconnait !

Pour les pédales, ce sera des Shimano PD-M424. shimano_pd-m424 Elles sont mixtes et permettent d’utiliser des chaussures normales grâce à leur coque noire
Car voilà, il faut maintenant ajouter une paire de chaussures pour pouvoir profiter des fixations.Sans se casser la figure, il faut prendre le réflexe de dégager son pied avant de vouloir le poser par terre. J’espère que ce réflexe viendra vite.

Total de la facture : 463 €, soit presque la moitié de son prix d’achat.

Le bon coté des choses, c’est toute la transmission est neuve, ainsi que les freins. Je devrais pouvoir repartir pour un bout de temps. C’est ce que je croyais jusqu’à ce que le type de l’atelier me dise en partant, alors que l’on parlait de mon guidon qui fait un petit grincement qu’il n’avait pu faire disparaître : « vous savez, un guidon, ça se change tous les ans normalement… ». Je suis sauvé !

Voilà quelques photos de la bête :

nouveau pédalier (pédales, plateaux, pignons) Disque et étrier AV Juicy, c'est marqué dessus ! Disque et étrier AR je crois qu'il a envie de rouler

La route – Cormac McCarthy

La route Un bouquin offert par ma frangine pendant les vacances en juin. C’est toujours bon à prendre (la route…). Merci Martine.

L’histoire est post cataclysme nucléaire. On ne saura jamais ce qui s’est passé, pas la moindre information sur les causes possibles de la catastrophe, rien qui pourrait éclairer notre lanterne. Le saurait-on d’ailleurs si cela arrivait ?

On va donc se contenter de suivre un homme et son fils qui errent sur la route, poussant un caddy chargé de leurs maigres possessions. Souvent affamés, à la quête constante de nourriture (non contaminée), et toujours sur leurs gardes, se cachant dès qu’une silhouette surgit à l’horizon. Un peu paradoxal dans la mesure où leur but est tout de même de trouver un groupe humain qui les accueille. Bon… il faut reconnaître que les routes sont très mal fréquentées.
Paradoxalement, il ne se passe pas grand chose, et l’on est pourtant pris par l’histoire. Il y a très peu de dialogues, le père et le fils n’échangeant que quelques mots de temps en temps Le monde est hostile, et ils avancent vers le sud fuyant l’hiver et le froid.

Côté écriture, la traduction a fait un drôle de choix, utilisant le « et » dans les énumérations, chose qui se fait en anglais, mais pas vraiment en français… Exemple :

Il retourna à la cuisine et prit le balai et ressortit et balaya le couvercle et posa le balai dans le coin et retira le couvercle de la citerne.

Un peu lourdingue non ? C’est forcément volontaire, et ma foi je ne comprend pas trop. D’autant qu’on le retrouve tout au long du bouquin. Si le traducteur François Hirsch ou quelqu’un d’autre veut bien m’expliquer, je suis preneur.

Pour le reste, c’est plutôt bien écrit, et l’atmosphère de ce monde d’après parfaitement retranscrite. C’est peut-être cela qui nous accroche… Les jours se suivent et se ressemblent, il y a peu d’espoir, et l’homme trouve la force d’avancer pour essayer de sauver son fils. On sent tout de même que l’ écrivain est un américain chrétien, et que tout cela ressemble fort au Châtiment Divin, et tutti quanti.

La fin est nulle, je ne la dévoilerai pas, mais disons que je l’ai trouvée fort improbable. D’autres ont pu avoir la larme à l’oeil…

Cormac McCarthy est né en 1933 à Providence (Etats-Unis). Reconnu comme l’un des écrivains majeur de son époque, il a reçu le prix Pulitzer en 2007 pour ce livre. Il est hanté par la violence des hommes et la question du Mal (Nathalie Crom – Télérama). Son meilleur livre serait Méridien de sang (Blood meridian) : un gamin au Texas qui se retrouve avec des chasseurs d’indiens, plongé dans un monde où seuls les plus violents survivent (« sorte d’anti-western basé sur des faits réels. Noir, lyrique, et violent »). Et même très violent parait-il.

Verruyes – samedi

Accéder à l'album Et voilà les photos de la journée de samedi : les cerf-volants décollent, la ballade en vtt se révèle très amusante, et la partie de bat&trap particulièrement acharnée.
En fin d’après-midi, les enfants nous rejouent leur pièce de théâtre en lumière naturelle (ça fait moins peur comme ça, les histoires de sorcières).

Bon, il ne reste plus que la journée de dimanche… au prochain album.

Verruyes 2008 – vendredi

Accéder à l'album Voilà les photos de la deuxième journée à Verruyes, pendant le week-end de la Pentecôte. Au menu : galette-saucisse, cerf-volant, trouspinette, babyfoot et apéro au bar du coin.
Le soir, les enfants nous ont préparé une pièce de théâtre (voir la vidéo dans un article précédent). Ce sera un grand moment, bravo à eux qui ont préparé tout ça dans le plus grand secret.

Cancale – St Malo

oh les beaux tee-shirts ! Le 15 juin dernier, pendant les vacances, Patrice m’a opportunément rappelé cette course, un semi-marathon, qu’on avait envie de faire depuis longtemps, mais qui tombait toujours mal.
Cette année fut la bonne; et puisque c’était la vingtième édition, nous eûmes droit à un beau tee-shirt. Je ne m’étais pas préparé spécialement, mais je courais une heure tous les matins ou presque.

Le matin, à Chateaugiron, réveil à 6h du matin. Dehors, c’est un beau crachin. Arrivé à Cancale, ce sont de véritables trombes d’eau qui s’abattent sur la ville. J’avoue avoir été assez inquiet de la tournure que prenaient les évènements. Heureusement, cela n’a pas duré, et finalement la course s’est pratiquement passée sans pluie.

Patrice est vite parti devant, et j’ai fait la course à mon rythme. Un peu mal aux jambes sur la fin, ce qui s’explique par le manque d’entraînement sur des durées suffisantes. Il n’y a pas de secret !

Très belle arrivée dans la cour du château, au pied des remparts, après avoir parcouru le sillon… en plein vent ! Joli parcours, dommage qu’on ne voit pas plus la mer, une bonne partie du parcours étant dans les terres (sans parler des moments où l’on regarde bêtement ses godasses, mais ça, ça ne vient pas du parcours).

parcours 2008

Les résultats

Prénom Nom Ville Position Cat. Pos. Cat. Temps parcouru
Patrice Vallée Chateaugiron 1311 V1H 488 01:47:57
Pascal Le Disqué Puteaux 1397 V2H 221 01:49:35

(2535 coureurs inscrits – 2315 coureurs classés)

L’homme au bras d’or – Nelson Algren

L'homme au bras d'or Nelson Algren, j’en avais entendu parler lors d’un film sur Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre, au cours des nombreuses émissions célébrant le centenaire de la naissance de Simone de Beauvoir (1908-1986).
Un américain écrivain communiste avec qui Simone noua une relation passionnée… ça valait le coup d’aller voir ce qu’il avait écrit. Et je suis donc tombé sur L’homme au bras d’or.

La première bonne nouvelle en ouvrant le livre, c’est que la traduction est de Boris Vian. Quelques pages plus loin, on se rend compte que Boris a pris sa tâche très au sérieux, comme dans cette réplique de Saltskin-le-Piaf au capitaine de police Casier-Chef :

J’ai nib contre Kvork. C’est lui qui m’aime pas ! protesta cette merveille sans menton. L’fait est, j’respèque not’ cousin pac’qu’i fait son devoir -toutes les fois qu’i m’pique je l’respèque un peu plus. Après tout, faut que tout le monde soye arrêté d’temps en temps. J’suis pas meilleur q’un autre…

Un peu déroutant au début, mais on s’y fait vite, et heureusement tous les personnages ne parlent pas comme Le Piaf. Par contre il y a pas mal de mots d’argots… Boris Vian a fait une traduction au plus serré ! C’est très bien écrit, l’univers et la faune de Division Street, dans les bas-fonds de Chicago des années 40 magnifiquement raconté. On se laisse vite emporter dans ce monde étrange et déroutant, et faisons peu à peu connaissances avec les gens du quartier… et leurs moeurs.

Frankie Machine, dit la Distribe, est donneur de cartes dans un tripot clandestin, mais rêve de devenir batteur dans un orchestre. C’est lui L’homme au bras d’or. Revenant de l’armée avec plein de bonnes intentions (il y a décroché de la drogue), il retrouve sa femme, ses amis, son quartier. Mais on ne change pas de vie comme ça. Et à traîner dans le secteur, le passé va très vite reprendre sa place ; Frankie devra affronter de nouveau « le singe », qui vient s’agripper à ton dos pour ne plus jamais te lâcher, comprenez l’héroïne.
Si le monde décrit est dur, les personnages sont hauts en couleurs, et les anecdotes les plus farfelues circulent :

Pourtant, tout en filant dans le sommeil, il eut l’impression que le temps était en réalité la vieille chatte grise sourde-muette d’Antel le Tôlier; elle restait couchée tout le jour sur le bar et étudiait les piliers de bar avec une tolérance inflexible du même genre. Chacun croyait la chatte muette; on ne l’avait jamais entendu ronronner. Seul Antek en savait plus long : lui seul avait entendu ronronner la vieille chatte. « Et quand tu l’entends ronronner, celle-là, t’es fini. »
Antek y croyait dur. « Celle-là, elle garde le compte de tous les coups que t’as descendus tous les jours. Aussi longtemps que t’es un buveur corèque, è ronronne pas. Mais quand t’arrives au coup qui te collera chez les ivrognes pour de bon, alors è sait que toute ta vie tu pourras plus te sortir de la bouteille, et è ronronne une fois pour toi. Elle a ronronné pour moi, et è ronronnera pour toi, et de mes propres oreilles je l’ai entendue ronronner pour Ramdam. »

Ramdam étant un chien amateur de bières !!
Les personnages vivent tous plus ou moins de combines, boivent tous plus qu’il ne faudrait, mais la plupart sont honnêtes et ont des rêves de bonheur tout simple. Ils sont simplement perdus dans ce monde moderne auquel ils ne comprennent rien.

Les coeurs en forme de carte postale, c’est plus du tout à la mode; Ce qui se demande, c’est le coeur avec un peu de fer, et du fer un peu tordu. Un coeur aérodynamique, mettons, avec une griffe comme arrache-clous, plus commode pour démolir que pour réparer les vieux machins, c’est ça qu’il faut pour se défendre maintenant. C’est la nouvelle mode. Le coeur non-galvanisé, ça ne tient plus le coup assez bien.
Des coeurs avec un peu de fer tordu – ça, ça fait des bons coeurs de fripouilles.

Frankie rechutera, et ça se finira mal.

C’est comme ça, Solly. Tu lâches la came pendant des mois et des mois, tu te ramènes du singe à zéro. Tu triomphes. Tu y arrives enfin.
Tu sais que tu as vaincu. Tellement bien que quand le pourvoyeur te dit « ce coup-ci je t’en file une dose à l’oeil – un nouveau truc que je veux que t’essaies – » tu lui rigoles au nez en lui disant: « Essaie-le toi-même. » Et quand il te dit, l’air innocent, « la seringue est dans le tiroir du haut, sers-toi quand tu voudras », pour te mettre dans le crâne qu’il n’y a rien de plus facile, tu le laisses tomber aussi sec. Parce que t’y remettre, c’est le seul truc dont t’auras jamais plus besoin de ta vie.
Trois semaines plus tard, tu te réveilles, il fait noir, et c’est pas comme la nuit – le matin non plus – c’est simplement l’Heure de la Came. Ça vient comme une vague, tout là-bas, de plus en plus grosse, et qui t’arrive dessus jusqu’à ce qu’elle soit aussi grosse que cet hôtel, elle te tombe sur le râble et c’est fini.

Excellent bouquin.

Le film

affiche du film La pochette du bouquin provient d’un film d’Otto Preminger, avec Franck Sinatra et Kim Novak (1955). Je l’ai regardé (après avoir lu le livre bien sûr) : l’histoire a été très nettement adoucie, le niveau de vie amélioré, la quantité d’alcool largement évaporée, et la fin est carrément trafiquée en happy-end : on peut supposer sans se tromper que Frankie et Molly se marieront et auront beaucoup d’enfants.

Tout ce que je peux dire, c’est que dans le bouquin, ça ne se passe pas du tout comme ça. Mais bon, Frankie n’est pas Sinatra, ni Molly Kim Novak…

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…