Cadeau d’amis venus passer le week-end dans le Finistère, j’ai eu plaisir à renouer avec cet auteur que j’avais découvert il y a longtemps avec son excellent premier roman « Un anglais sous les tropiques ».
Le sous-titre du roman est : « Ou la vraie vie de Cashel Greville Ross », et l’auteur dans un court prologue nous explique qu’il est tombé par hasard sur une autobiographie inachevée qu’il a tenté de reconstituer dans le mesure du possible, en ajoutant la maxime suivante : « Toute biographie est une œuvre de fiction, mais une fiction qui doit coller aux …
C’est Simone de Beauvoir qui parlait de George Jackson dans le dernier tome de ses mémoires. Elle expliquait qu’elle et Sartre comptaient se rendre à son procès, mais qu’il fût abattu avant que celui-ci n’eût lieu (par un gardien, dans la cour de la prison). J’ai eu envie d’en savoir plus sur cette histoire.
Beau bouquin avec trois préfaces avant de commencer : une première de Jean Genêt essentiellement sur les conditions carcérales et le racisme aux États-Unis, lui qui a fait de la prison et fréquenté les Black Panthers…
Puis une seconde par le collectif Angles Morts (qui milite …
Kundera nous ayant quitté il n’y a pas longtemps, j’ai eu envie de le relire, et j’ai trouvé dans ma bibliothèque celui-ci, que j’ai donc lu il y a très longtemps. J’avais gardé un bon souvenir de cet auteur.
La plaisanterie, c’est celle que Ludvik fait à une jeune fille pour faire son intéressant, en lui envoyant une carte postale (sans enveloppe) avec ce texte : L’optimisme est l’opium du genre humain ! L’esprit sain pue la connerie. Vive Trotski ! Ludvik.
Sauf que dans la Tchécoslovaquie de l’après-guerre, communiste jusqu’au bout des ongles, le texte ne passe pas …
Ce petit roman d’un peu plus de cent pages raconte presque sous la forme d’un journal les derniers jours de la mère de Simone de Beauvoir. Il est souvent associé à ses mémoires, sans en faire vraiment partie pour autant.
En octobre 1963, Simone de Beauvoir reçoit un coup de fil : sa mère va être hospitalisée suite à une chute dans son appartement ; on soupçonne une fracture du col du fémur. C’est ainsi que commence ce récit, la fracture n’en sera pas une, mais un cancer de l’intestin grêle sera détecté. Elle et sa sœur vont se relayer …
Suite et fin des mémoires de Simone de Beauvoir avec ce 4ème opus. J’ai lu le premier tome (Mémoires d’une jeune fille rangée) en 2014, il était temps de conclure !! 😳
Simone de Beauvoir écrit ce livre alors qu’elle a 64 ans (soit mon âge actuel ou presque !), et revient sur ces 10 dernières années (tome précédent). La perte de la jeunesse qu’elle avait ressenti si fort dans le précédent ouvrage s’est éclipsée pour faire place à une vieillesse acceptée comme une nouvelle étape qui finalement a aussi son intérêt.
Le livre était en vitrine du libraire, et c’est la mention « Le chef d’œuvre de la littérature américaine » qui a attiré mon œil.
Bon, c’est un peu surévalué ! C’est un gros roman (+1000 pages), et l’histoire d’une famille du Sud des États-Unis, les Wingo. Un père violent, une mère manipulatrice, et voilà trois enfants qui vont grandir dans cet environnement, Luke le frère aîné, puis les jumeaux Samantha et Tom.
C’est Tom le narrateur. Il n’a plus de travail, sa femme songe à le quitter, quand Samantha (qui a fui le Sud pour vivre à New-York) se …
Voilà un roman que l’on m’a donné en me disant : « Super, je ne l’ai pas lâché ! ». En fait, la personne l’avait lu au cours d’une longue journée de train, puis partait en randonnée le lendemain, alors autant alléger le sac à dos, fût-ce de 200 grammes !
Je ne partagerai pas son enthousiasme. C’est l’histoire d’un homme, Cooper, et de Finch sa petite fille de 8 ans qui vivent retirés du monde dans un chalet en pleine nature. L’homme, ancien militaire, se cache et élève sa fille seul, loin du monde. Ils sont ravitaillés une fois …
C’est à La petite librairie que j’ai entendu parler de ce livre, et comme Robert Penn Warren est l’auteur de Tous les Hommes du Roi, un excellent roman, je l’ai commandé.
La très bonne préface décrit le contexte historique du roman : au début du XXe siècle, dans le Sud des États-Unis, les petits producteurs de tabac sont pris à la gorge par les grandes compagnies qui s’entendent pour leur payer le tabac un prix dérisoire. Le capitalisme et l’hypocrisie libérale de la loi de l’offre et de la demande sont déjà à l’œuvre…
Quand j’ai entendu parler de ce livre (l’auteur a bénéficié de quelques promotions dans les mass media), j’ai eu envie de le lire : un « Black Hat » qui devient « White Hat », ça doit faire une belle histoire.
Mais je m’attendais à autre chose, et j’ai été globalement déçu, même si l’histoire mérite d’être contée. Côté littérature, c’est lisible mais on sent les retouches, comme certaines phrases en fin de paragraphe qui tentent de donner un pseudo style littéraire à ce qui n’en a pas vraiment besoin d’ailleurs.
Et je termine ma série Edward Bunker par son premier roman, celui qui lui offrit la reconnaissance, et certainement le plus complet, le plus abouti.
Max Dembo sort de San Quentin en liberté conditionnelle, et bien décidé à rester dans le droit chemin. Hélas, Rosenthal, son directeur de conditionnelle est du genre psycho-rigide et lui impose des contraintes que Max ne peut accepter. Alors entre ses anciens amis peu fréquentables, et la quasi impossibilité de trouver un emploi en devant déclarer « je sors de prison », la partie n’est pas gagnée…
Quand Rosenthal va le faire enfermer une semaine …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…