C’est le libraire qui m’a conseillé ce livre alors que l’on parlait de « belle écriture ». J’avais pour ma part entendu parler de cet auteur, mais pour un autre livre : Heliopolis (mi-SF, mi-philosophique, ça me tentait bien), hélas épuisé apparemment.
Les critiques parlent du chef-d’œuvre d’Ernst Jünger pour ce roman allégorique (fable ?), écrit peu avant la seconde guerre mondiale (1939), et où certains veulent voir un avertissement contre le nazisme.
Le sujet est celui de la civilisation contre la barbarie, et de l’impossibilité de rester neutre. Tout cela dans un monde imaginaire, La Marina, où deux frères …
J’avais bien aimé Acid Test du même auteur (roman déjanté sur la période hippie de San Francisco), aussi quand j’ai vu celui-ci en poche sur la table du libraire, je l’ai pris.
Tom Wolfe, c’est l’inventeur du « nouveau journalisme » : un style littéraire, mais priorité aux faits de l’enquête. Ici, on doute qu’il s’agisse de faits, tant les personnages sont caricaturaux. Le style, c’est celui de Wolfe, rempli d’onomatopées comme « uhrghhh », « hock hock hock », « Moiaahhh » ou encore « Craaaaaschhhh » ; il faut aimer (ou supporter).
Après avoir lu Les habits neufs du président Mao de Simon Leys (qui nous a malheureusement quitté en août dernier), et discutant avec le libraire de ce cher Mao, il m’a proposé cette biographie non-officielle parue en deux gros tomes (+1200 pages) chez Folio Histoire.
Le livre de Simon Leys se concentrait sur une période très précise (1967-1969), au plus fort de la Révolution culturelle, et dénonçait le premier à un Occident incrédule que ce n’était qu’une gigantesque (et tragique) manipulation de Mao Zedong destinée à lui rendre les pleins pouvoirs.
Après Peste & Choléra puis Kampuchéa que j’avais apprécié tous les deux, je continue l’exploration de cet écrivain Nantais qui mêle avec bonheur histoire et géographie dans ses romans.
Celui-ci traite de l’Amérique centrale, et de nombreux révolutionnaires qui passèrent par là. Le « fil rouge » est William Walker, aventurier américain au destin improbable qui tenta de conquérir plusieurs pays d’Amérique centrale, devint même (brièvement) président du Nicaragua, avant d’être fusillé par l’armée du Honduras.
Le style de Patrick Deville est toujours le même, mêlant les notes de son propre voyage au fil des différents pays visités pour …
Deuxième livre d’Albert Camus après Le premier homme, dernier roman (inachevé) de l’auteur.
Celui-ci n’est pas un roman, mais un recueil de deux cahiers concernant deux voyages, l’un aux États-Unis (1946), le second en Amérique du Sud (1949).
Ce petit livre se lit très vite. Il s’agit d’un véritable journal de voyage, et la forme littéraire n’est pas toujours là, ce sont parfois de simples notes jetées sur le papier, avec des phrases très courtes, mais d’autres fois, le texte et la réflexion sont plus élaborés.
Camus se servait par la suite de ces « cahiers » pour écrire …
Retour à la science-fiction avec ce roman dont je ne sais plus comment j’en ai entendu parler. Toujours est-il que j’avais noté :
Et si l’espèce humaine venait à être frappée de stérilité ? – sur la société totalitaire – SF.
On rentre très vite dans l’histoire, et ce qui m’a immédiatement plu, c’est le ton de la narration : c’est bien écrit, mais au-delà, il y a une certaine mélancolie qui se dégage, une sorte de fatalité sur le destin de l’espèce humaine, particulièrement au début du roman.
D’autant que l’histoire commence (livre premier : l’omega) par …
Sous ce titre un peu mystérieux se cache un superbe roman historique. J’ai vraiment beaucoup aimé, que ce soit le sujet ou le style, et les 700 pages sont passées comme une lettre à la poste. Excellent bouquin, passionnant de bout en bout, et avec une très belle couverture en plus ! 😉
Ce roman est l’histoire de l’assassinat de Léon Trotsky par le dénommé Ramón Mercader, de nationalité espagnole, un jour d’août 1940, à Mexico (partie historique)… racontée par un cubain qui a longtemps préféré garder le silence tellement il avait peur des conséquences (partie romancée).
On a beaucoup parlé de Gabriel Garcia Marquez lors de sa mort en avril dernier, et les ventes de « Cent ans de solitude » ont dû augmenter de manière significative. Pour ma part, je l’avais lu il y a longtemps, et j’avais beaucoup aimé, malgré la difficulté à s’y retrouver au fil des générations. 😉
Interrogé à propos de GGM sur France Culture, Alain Finkielkraut avait dit quelque chose de ce genre : quand je range un livre dans ma bibliothèque, il y a deux endroits : celui pour les livres que je ne vais pas relire, et l’autre …
Voilà un bout de temps que je m’étais promis de lire des œuvres d’Albert Camus : j’ai bien un vague souvenir du lycée avec « L’étranger », mais c’est bien loin tout ça…
Et pourquoi cette envie ? Albert Camus fait partie des personnes qui ne sont pas souvent trompées avec l’histoire : que ce soit par ses positions sur la guerre d’Espagne ou celle d’Algérie, sa démission du parti communiste quand les camps de travail viennent ternir la belle image de l’idéologie communiste, sa rupture avec Sartre.
D’origine modeste (et revendiquée), Camus reste avant tout attaché à la liberté, …
J’ai toujours aimé la science-fiction, et c’est toujours un plaisir d’y revenir… et avec ce genre de petit bijou encore plus ! Le roman ne date pourtant pas d’hier, paru en 1961 (1966 en France) ; mais c’est un classique, doté de deux adaptations cinématographiques (1972 puis 2002), j’y reviendrai.
On peut traiter de sujets très profonds avec ce genre de littérature : ici, ce serait l’incapacité que nous aurions à simplement communiquer avec une forme d’intelligence radicalement différente quelque part dans l’univers. Et rien n’empêche de porter la réflexion à notre mode de communication, entre individus de la même …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…