Voilà deux vidéos avec Franck Lepage et Gaël Tanguy nous expliquant d’une manière drôle une autre vision de l’enjeu des retraites… Amusant et éducatif, car si on a bien entendu la vision de droite sur ce problème (la propriété lucrative, le capital, le financement), la vision de gauche (la propriété collective, la protection sociale, la lutte) n’a pas eu autant de place dans nos médias. Relire Marx au cas où…
Si vous préférez une approche plus sérieuse, vous pouvez aussi écouter l’économiste Bernard Friot, auquel se réfèrent nos deux humoristes, dans les trois vidéos suivantes :
L’enjeu des retraites n’est pas simplement financier, mais bien idéologique. Les droits des travailleurs se sont historiquement obtenus par la lutte. La fameuse lutte des classes, dont Warren Buffet, le milliardaire américain déclare :
La lutte des classes existe, et c’est la mienne qui est en train de la remporter.
On peut lire aussi sur le site du Monde l’interview de Monique Pinçon-Charlot et Michel Pinçon, sociologues, qui font cette remarque :
Les classes moyennes sont dans l’entre-deux social, au-dessus de leur tête, la classe dominante, et en dessous de leurs pieds, les classes populaires. Elles se caractérisent par un individualisme que l’on peut qualifier de positif, avec l’injonction pour les individus de se réaliser, de réussir, alors que dans les classes dominantes, nous parlons de « collectivisme pratique », c’est-à-dire de solidarités, de partage du gâteau dans l’intérêt de la classe.
Tandis que dans les classes populaires, dans la France d’aujourd’hui, nous parlons de « désaffiliation » et d' »individualisme négatif » dans la mesure où la désindustrialisation a fait perdre aux ouvriers leur capital industriel, avec les usines, le travail manuel qui donne beaucoup de fierté, qui donne une identité, et leur capital syndical et politique.
Il ne demeure dans la France d’aujourd’hui qu’une seule classe sociale au sens marxiste du terme, et c’est de la classe dominante qu’il s’agit.
La classe dominante est parfaitement organisée et défend becs et ongles ses privilèges. Et si les classes populaires ne font pas de même, elles se feront avoir. Malheureusement, ça marche comme ça.
Les vidéos
La réforme des retraites (extrait) :
Le travail (le spectacle complet) :
Voilà un tout petit livre, une dizaine de pages, et donc d’une épaisseur propre à le rendre invisible dans une bibliothèque. Si le texte est bref, il est également profondément triste (ou devrais-je dire profond et triste ?).
Après avoir écouté Michel Onfray l’année dernière nous conter l’histoire et la philosophie de Nietzsche, je me suis lancé dans la lecture de l’un de ses ouvrages, « Par-delà bien et mal ». Pour une première lecture d’un philosophe, ce petit bouquin de 200 pages en Folio essai me paraissait abordable.
Je ne fais pas souvent d’articles directement sur la politique gouvernementale (à part les dessins du Canard !), mais je dois dire que là, durant ce joli mois d’août, on est en droit de se poser des questions.

Dernier roman de Gérard Mordillat, paru en 2008, et le premier que je lis de cet auteur. Une histoire très contemporaine, puisqu’il s’agit d’une fermeture d’usine, avec tous les ingrédients auxquels nous sommes malheureusement habitués : spéculateurs, banquiers et politiques sans scrupules œuvrant main dans la main pour leur plus grand profit, qu’il soit financier ou mené par l’ambition personnelle.
Entendu vendredi dernier sur France Culture, dans « Les matins d’été », juste avant le journal de 8H : en partenariat avec l’INA, retour sur « 
Je n’étais pas vraiment satisfait de la manière dont les résultats d’un recherche sur le blog étaient rendus : tous les articles concernés étaient listés mais