Toujours dans le Pays de Léon, visite du très beau château de Kerjean, style Renaissance (XVIe siécle).
Construit avec l’argent hérité d’un écclésiastique, il commença à être démantelé après la révolution française pour vendre les matériaux, et plus tard l’État le racheta et le classa monument historique.
Il y avait une expo sur le cinéma (« La Bretagne fait son cinéma ») dans les salles. C’était pas mal, mais masquait ici une cheminée, là une fenêtre… Hors champ !
Retour aux vacances de Septembre, et toujours en Bretagne. Les enclos paroissiaux pullulent dans le Haut-Léon, entre Morlaix et les Monts d’Arrée, et plusieurs circuits sont proposés aux touristes.
J’ai fait celui de Morlaix, et si tous ne valent pas le détour (on arrive parfois devant une église somme toute assez banale), l’enclos de Saint-Téghonnec est assez impressionnant. Voilà quelques photos, prises au cours de la journée.
C’est le moment de regarder les stats du blog, et de comparer avec les chiffres de l’année dernière, puisque cela fait maintenant plus de deux années complètes que les stats sont activées avec le plugin WordPress.com Stats.
Comme l’année dernière, les visites sont en hausse, et c’est principalement lié à l’accroissement du contenu. Par contre, j’ai publié moins d’articles (voir les chiffres dans la colonne de gauche) : soit 96 articles publiés en 2010.
Un premier plugin WP online counter, activé depuis le début du site ou presque (et affiché en bas de page), me donne un nombre total de visiteurs de 318 875 à ce jour, contre 184 000 il y a un an.
Réveil tardif pour cette dernière journée à Plougoulm : une ballade au grand air, le long de l’anse du Guillec nous fera le plus grand bien. En plus, c’est très beau et les plages de sable magnifiques.
Au retour de la ballade, Christelle nous emmène au Gwen Ha Du, un bar plutôt animé (et fumeur) en ce lendemain de réveillon… on y passera un bon moment. Les Finistériens ont du cœur !
Le soir, plateau de fruits de mer pour les grands, et une soirée plus calme pour la plupart… encore que quelques récidivistes vont une nouvelle fois sévir.
C’est le grand jour ! mais avant, ballade en bord de mer sur la grande plage de Ker Emma puis au Meneham, histoire de prendre l’air (et pour la plus grande joie des enfants…).
Notre hôte Christelle (la « Plougoulmoise ») passera nous voir en début de soirée, mais ira se coucher très tôt, on se demande encore pourquoi… on a tous une pensée pour Jacques, son ami ! 😉
Sinon, excellent repas sur une table joliment dressée, et puis la fête jusque très tard dans la nuit pour certains, et même jusqu’au matin pour d’autres.
Première journée à Plougoulm pour le réveillon du Nouvel an.
Une partie du groupe est arrivée la veille, et on profite de cette belle journée d’hiver pour aller faire un tour sur l’île de Batz… et non pas sur la banquise comme la tenue de Patrice pourrait le laisser croire.
Après avoir lu « Petit cours d’auto-défense intellectuelle » du même auteur, je me suis empressé de prendre celui-ci. Si le premier nous apprenait à développer notre pensée critique de manière très plaisante, celui-ci (paru antérieurement) est plutôt une critique de notre société ainsi qu’un appel à se mobiliser.
La première partie est très intéressante, particulièrement ses explications sur ce qu’est vraiment l’anarchisme. Il aborde ensuite des sujets comme l’éducation, l’économie politique, les impôts, et termine par quelques remarques destinées à montrer qu’une autre économie est possible, qu’il est temps de s’y intéresser… et de militer.
Le livre est très documenté et de nombreuses références sont fournies sur les sujets abordés.
Continuer la lecture… Les chiens ont soif – Normand Baillargeon
Vacances en Bretagne, encore et toujours. Cette fois, ballade sur les plages de Carantec par une journée où les averses se succèdent à un rythme soutenu, laissant la place au soleil entre chaque.
Quelques photos à marée basse, avec un ciel qui reflète bien la journée. La lumière change constamment, on passe en quelques minutes d’un magnifique ciel bleu à un grain sévère qui oblige à aller s’abriter très rapidement…
Avec la dernière version d’Ubuntu est arrivée une nouvelle police, créée spécifiquement. Canonical en a payé le développement, et la police est livrée sous licence libre, permettant ainsi à tout le monde d’en profiter.
Puis Google et Ubuntu l’ont récemment rendu disponible pour le web, à travers le projet Google Font directory.
Et la voilà donc utilisée sur ce blog… 🙂
J’ai trouvé l’info sur le site de Nizarus, et la manip est très simple : il suffit de charger la police dans le fichier header.php du thème, puis de modifier le fichier style.css pour inclure la police Ubuntu dans les niveaux de titres que vous désirez.
header.php :
<link href='http://fonts.googleapis.com/css?family=Ubuntu:regular,italic,bold' rel='stylesheet' type='text/css'>
style.css :
body { background: #F3F6ED; font-family: Ubuntu, Arial, Helvetica, sans-serif; font-size: 8pt; text-align: center; }
h1, h2, h3 { font-weight: bold; font-family: Ubuntu, Georgia, Helvetica, Arial, sans-serif; color: #665836; }
En ce qui me concerne, j’ai tout passé en Ubuntu. J’ai du également modifier la taille de 1.3em à 1.2em pour le style utilisé par les plugins wp-dtree30 et recent-comments pour garder la même proportion.
Dernier bouquin conseillé par le libraire de Morlaix, et pas vraiment ce qui m’a le plus plu. Ce livre a pourtant reçu le prix du livre Inter 2008 (comme la banderole le prouve), et j’étais plutôt confiant.
Finalement, c’est peut-être le sujet (le cancer et la mort) qui ne m’a pas branché plus que ça. D’autant que le hasard faisant bien les choses, je me suis retrouvé à le lire à l’hosto lorsque je suis allé me faire retirer la vis de mon coude : ce n’est pas le meilleur endroit pour lire ce genre d’histoires ! 😉
Un homme, assez âgé pour avoir connu la seconde guerre mondiale, passe quotidiennement à l’hôpital rendre visite à sa belle-fille, atteinte d’un cancer, et dont on se doute assez vite qu’elle ne s’en sortira pas.
En parallèle, il se remémore son amitié de jeunesse avec Stéphane, d’abord frère d’escalade, puis résistant héroïque, et qui comme tous les héros trouvera vite la mort. Il se souvient de ce monstre froid comme seule la guerre peut en révéler, appelé Shadow, et qui, emprisonné à la fin de la guerre, avait demandé à le rencontrer pour parler de la mort de Stéphane. Étrange rencontre.
C’est très bien écrit, rien à dire de ce côté. La mort, on y aura tous droit, mais on s’accrochera probablement à la vie le plus longtemps possible. Notre entourage nous répètera qu’il reste encore une chance, et les médecins aussi : ce nouveau traitement, même s’il est plus dur à supporter… Et quelle attitude adopter lorsque l’on est de l’autre côté, à voir l’autre dépérir peu à peu ou reprendre momentanément des forces… pour mieux retomber. Durer, lutter, refuser, mentir… ou bien mourir en pleine force de l’âge comme Stéphane, qui ne craignait pas la mort ?
L’auteur réussit parfaitement à mélanger ce présent et ses souvenirs au milieu de ses réflexions personnelles, au fil de ses aller-retour sur le périphérique pour se rendre à l’hôpital. Vu le sujet, c’est extrêmement bien fait, et plein de sensibilité.
Henry Bauchau est né en 1913 à Malines (Belgique). Écrivain, poète, dramaturge, mais aussi psychanalyste, il vit à Paris depuis 1975. Très chrétien, il est également passionné par l’antiquité et le mysticisme oriental.