Cuers 2011

Accéder à l'album La dernière semaine de vacances, c’était à Cuers, chez Jean-Jacques et Claude. Il était temps de descendre dans le sud car la météo sur la moitié nord avait tourné à la grisaille.

Les photos du jardin comme chaque année, histoire de voir les plantes pousser : le citronnier donne des citrons, le néflier des nèfles, tout va bien donc… la nouvelle tondeuse de Jean-Jacques pour raser le fenouil envahissant… un œuf d’oie (c’est gros !)… sans oublier la visite de Kater !

Indignez vous ! – Stéphane Hessel

Indignez vous ! - Stéphane Hessel Voilà, j’ai enfin lu ce livre qui a tant fait parler, principalement par le nombre d’exemplaires vendus.. il faut dire qu’en sortant un livre de 12 pages à 3 € à la veille de Noël, l’occasion d’offrir un cadeau un peu moins idiot que d’habitude était belle.

La profondeur du contenu est malheureusement proportionnelle à son épaisseur. Stéphane Hessel se borne à énoncer des évidences : les conquêtes sociales sont en danger, tout comme les droits de l’homme et la planète, l’écart entre les riches et les pauvres ne cesse de s’accroître, la justice doit être la même pour tous, etc… Que de révélations ! Il dit aussi que l’indifférence, c’est pas bien, et qu’il faut s’indigner… Ah bon ?

Heureusement il reste l’espoir… sa confiance dans le progrès est intacte, et si le début du XXIe siècle a été une période de recul, la décennie précédente (1990) a été source de grands progrès, et il s’en réjouit… par exemple, l’engagement pris par les Nations Unies de réduire la pauvreté de moitié d’ici 2015. C’est comme si c’était fait !

Il conclue ainsi :

Nous appelons à une insurrection pacifique contre les moyens de communication de masse qui ne proposent comme horizon pour notre jeunesse que la communication de masse, le mépris des plus faibles et de la culture, l’amnésie généralisée et la compétition à outrance de tous contre tous.

On ne peut qu’approuver, mais j’aurai préféré qu’il se montre un peu plus concret sur ce qui passe en France aujourd’hui sur ces sujets. Sans doute ses longues années de diplomate l’empêchent-elles de dire les choses un peu plus crûment ? Il en reste donc aux généralités qui ne froissent personne. Indignez-vous, mais pas trop !

Démarrage manuel pour ssh

upstart Suite à l’article précédent, j’ai voulu désactiver le démarrage automatique de SSH. Je pensais que ça allait me prendre 2 minutes… il m’a fallu un peu plus de temps.

Ubuntu utilise Upstart pour gérer le démarrage des services (un des successeurs des scripts system V) qui amène plus de souplesse dans la gestion des services. Upstart est capable de gérer des événements et de démarrer les services de manière asynchrone alors que System V travaillait séquentiellement (démarrant les services un par un) avec pour résultat un temps de démarrage du système plus long. De plus Upstart surveille les services en cours de fonctionnement. Bref, la technologie évolue…

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Les indiens attaquent !

connexion entrante

Hier soir, au moment d’aller me coucher, je m’aperçois (grâce à Conky) que quelqu’un essaie de se connecter sur mon PC !

Mais que se passe-t-il ? 🙄

Le port 22 étant celui de SSH (voir le fichier /etc/services), ma première réaction est d’arrêter mon service SSH.

sudo service ssh stop

Le service SSH permet de se connecter à distance sur mon PC. Comme tout service, c’est donc « une porte », et il suffit d’avoir la clef (nom utilisateur/mot de passe) pour rentrer. Il faut donc faire attention…

Je m’en sers très peu. Pour m’amuser, je l’avais fait du boulot à travers un tunnel HTTP… et d’autres fois, pour que des amis récupèrent de gros fichiers, cela peut aussi être utile. Sinon, j’avais presque oublié qu’il tournait !

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Clisson

Accéder à l'album Sur la route, en revenant des Charentes, Eric me fait visiter Clisson, sur la Sévre Nantaise, ancienne place forte faisant partie des Marches de Bretagne.

Pratiquement détruite après la révolution, deux frères amoureux de l’Italie vont s’y établir au XIXe siècle, et la rénover en lui donnant le style Toscan. Clissson a aussi été immortalisée par la chanson de Gilles Servat : « La voilà la Blanche Hermine vive Fougères et Clisson… »

Le résultat est plus que charmant, avec le château qui domine la vallée.. Il doit y faire bon vivre…

Voyage au Congo – André Gide

Voyage au Congo - André Gide Cette fois, direction l’Afrique équatoriale au début du siècle (1926), où André Gide et Marc Allégret vont passer presque un an entre le Congo et le Tchad, en pleine époque coloniale.

C’est d’abord un vrai journal de voyage, tenu au jour le jour, aux phrases parfois courtes, comme autant de petites touches esquissant la faune et la flore exotiques qu’il découvre autour de lui. Mais d’une manière générale, c’est très bien écrit, le vocabulaire précis, et les observations très pertinentes. Pas de doute, c’est un grand écrivain, très cultivé.

Et très vite le récit se transforme en une critique du colonialisme et du sort fait à la population locale. L’auteur va se trouver confronté à des injustices flagrantes (et amené à prendre parti), à l’exploitation faite par les Grandes Compagnies Concessionnaires venant piller le pays sous le prétexte d’y apporter le développement, et où l’État Français n’assume pas sa responsabilité.

Sans dénoncer totalement le colonialisme (l’apport de la civilisation peut justifier les sacrifices de la population locale), il pointe les dérives et leurs causes, ce qui déclenchera une polémique à son retour en  France, la droite voyant là une attaque des intérêts de la nation.

En extrapolant, on se rend compte que rien n’a vraiment changé sur ce sujet, même si les pays ont acquis leur indépendance depuis. Beaucoup de remarques seraient encore totalement d’actualité… la motivation principale restant la même : le profit !

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Rochefort

Accéder à l'album Troisième et dernier jour en Charentes, on part à Rochefort visiter la Corderie Royale, où Louis XIV faisait construire ses bateaux. Le bâtiment, totalement rénové à l’identique (pour l’extérieur) fait 374 mètres de long, ceci afin de pouvoir y faire d’une pièce les plus longs cordages.

Après déjeuner, on visitera la maison de Pierre Loti : pas de photos (c’est interdit) mais ça vaut le coup, chaque pièce reflétant l’imaginaire de ce grand voyageur. À noter qu’il faut absolument réserver, sauf à profiter au dernier moment d’un désistement, ce qui nous est arrivé ! 😉

Puis on va à l’embouchure de la Charente, où se trouvent de nombreux forts, dont Fort Boyard, qui protégeaient l’embouchure du fleuve et la Corderie par la même occasion. Tout cela sous un ciel très gris, ce qui ne donne pas une très belle lumière.

Qui a tué Palomino Molero ? – Mario Vargas Llosa

Qui a tué Palomino Molero ? - Mario Vargas Llosa Comme l’annonce le titre, il s’agit d’un roman policier, où l’originalité de l’histoire tient essentiellement au fait qu’elle se déroule au Pérou, dans la petite ville de Talara.

Les moyens de la gendarmerie sont très limités,et quand le seul taxi de Talara n’est pas libre, il faut faire du stop pour aller à la ville d’à côté pour les besoins de l’enquête… et parfois revenir à pied ! Pour les trajets plus courts, il y a le cheval ou la bicyclette.

Lituma, un jeune gendarme du coin va suivre l’enquête de l’expérimenté lieutenant Silva, qui maîtrise l’art d’obtenir des informations sans jamais poser de questions directes. Il est en outre obsédé par les rondeurs de Doña Adriana, la patronne du troquet où ils prennent leur repas.

Assurément le lieutenant était un homme droit et c’est pourquoi Lituma avait pour lui, outre de l’estime, de l’admiration. Il était fort en gueule, porté sur le verbe haut et la boisson, et lorsqu’il s’agissait de la grosse buvetière il perdait les pédales. Cela dit, Lituma, tout le temps qu’il travaillait sous ses ordres, l’avait toujours vu s’efforcer, dans tous les conflits, toutes les affaires qui arrivaient à la gendarmerie, de rendre justice. Et sans jamais faire de préférence.

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L’île de Ré

Accéder à l'album Deuxième jour en Charentes, et malgré des prévisions météo peu encourageantes (mais heureusement erronées), direction l’île de Ré avec Eric.

On se gare à St-Martin (pas grand chose à voir avant nous a prévenu Pascal K.) et on sort les vélos du Kangoo… et donc sous un beau soleil, on profite des 100 kms de pistes cyclables de l’île, paradis du vélo (out est plat). Direction Loix, charmant petit village un peu à l’écart où il doit faire bon vivre, puis Ars-en-Ré avant de revenir à St-Martin.

À noter que l’été (juillet-août), il y a 50 000 vélos sur l’île, et parait-il ça bouchonne un peu ! 😉 Les prix de l’immobilier ont beaucoup augmenté depuis la construction du pont, et l’île est devenue un lieu de villégiature pour personnes aisées… Un peu dommage pour les locaux, mais l’endroit est vraiment magnifique.

La voie cruelle – Ella Maillart

La voie cruelle - Ella Maillart Après avoir lu Oasis interdites, (le passionnant journal d’une traversée improbable de la Chine), j’ai voulu lire un autre roman d’Ella Maillart, l’écrivain voyageuse suisse.

La voie cruelle se passe quatre ans plus tard, à la veille de la seconde guerre mondiale : Ella part de Genève avec son amie Christina au volant d’une Ford, direction l’Afghanistan.

Ella part à la fois pour fuir l’Europe qui s’enfonce dans la guerre et le nationalisme, mais aussi pour retrouver un sens à la vie, « pour retrouver ceux qui savent encore vivre en paix » répond-elle spontanément à C.G. Jung avant de partir… Elle veut aller au Kafiristan :

C’est là que vivent les hommes que je compte étudier, dans une contrée où je me sens à l’aise. Ce sont des montagnards que l’esclavage des besoins artificiels n’a pas encore atteints, des hommes libres que nul ne force à augmenter leur production journalière.

Pour Christina, c’est un peu plus compliqué : sortant d’une énième cure de désintoxication (morphine, alcool), écrivain-poète avec une sensibilité à fleur de peau, c’est pour elle une dernière chance de s’en sortir :

J’ai trente ans. C’est là ma dernière chance pour corriger ma manière de vivre, une dernière tentative pour me reprendre en main. Ce voyage ne sera pas une folle escapade, comme si nous avions vingt ans ; et d’ailleurs ce serait impossible avec l’actuelle tragédie européenne. Ce voyage d’étude doit nous aider à atteindre notre but : devenir enfin des êtres conscients, capables de répondre d’eux-mêmes. Il m’est devenu insupportable de vivre ainsi à l’aveuglette… Quelle est la cause, quelle est la signification de ce chaos qui sape hommes et nations ? Et puis, enfin, il doit bien y avoir quelque chose que je puisse faire de ma vie, une idée, un but pour lequel je puisse mourir avec joie ou vivre.

Malgré ce début prometteur, je suis resté sur ma faim.

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