Openmediavault : Installation de Nextcloud

Étape importante pour mon nouveau NAS : installer Nextcloud avec un accès externe sécurisé afin de pouvoir y accéder hors de la maison. Pour info, il s’agit de la version 20 de Nextcloud.

Car en plus de fichiers classiques dont un Cloud offre la disponibilité, il y a une autre fonctionnalité que j’apprécie énormément : le téléchargement automatique des photos prises sur le smartphone, chose rendue possible par l’application cliente Nextcloud.

L’accès par internet était donc primordial. J’ai eu plus de mal que prévu, et pas forcément sur l’installation en elle-même (avec Docker et ses containers c’est plutôt bien fait), mais j’ai du faire face à des problèmes de réseau (NAT, DNS…) et le plus dur a été finalement de bien identifier les problèmes, puis de leur trouver une solution.

Mais bon, aujourd’hui tout fonctionne, et je vais pouvoir me débarrasser de mon NAS Synology, et ce sera sans aucun regret, je suis plutôt épaté par Openmediavault et par tout ce qu’il propose.

Je vais donc installer le triptyque Nextcloud-MariaDB-Swag. SWAG (Secure Web Application Gateway, qui s’appelait précédemment letsencrypt), inclut un webserver, un reverse-proxy, un client certbot pour la génération de certificats SSL, et enfin fail2ban pour prévenir les intrusions. Plutôt complet donc !

Pour cela, il faut définir un nom de domaine ; comme j’ai un domaine avec ce blog (pled.fr), et que mon hébergeur permet de se créer des enregistrements, j’ai procédé de cette manière.

Hélas, une fois l’installation terminée, il m’était impossible d’accéder à la page web de Nextcloud. D’où venait le problème : configuration ? NAT ? DNS ? J’ai pas mal galéré avant de trouver la solution.

Il s’agissait en fait d’un problème de NAT hairpinning : on ne peut pas communiquer entre deux machines sur le même réseau interne en utilisant les adresses externes. On verra comment régler ce problème.

Bref, voyons un peu tout cela de plus près, et comment tout a fini par tomber en marche… 😎

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Mille femmes blanches – Jim Fergus

Je ne m’étais jamais décidé à acheter ce livre, qui se retrouve régulièrement sur la table des libraires depuis une vingtaine d’années. Peut-être le fait que ce soit un roman et pas une histoire vraie…

C’est en voyant sur la table du libraire le tome 3 « Les Amazones » que je me suis finalement décidé à lire cette (désormais) trilogie…

J’avoue avoir passé un bon moment avec ce premier tome. La lecture est aisée et agréable, et même si c’est de la littérature « grand public », l’histoire de ces femmes échangées contre des chevaux, et partant vivre avec les indiens cheyennes est intéressante et bien traitée.

La description du mode de vie des Cheyennes est bien décrite, une civilisation qui valait bien la notre (plus respectueuse de la nature, c’est certain !), sans pour autant l’idéaliser. À la fin de ce premier tome, l’expédition des jeunes guerriers chez leurs ennemis les Shoshones n’a rien à envier en terme de cruauté à l’attaque du camp par la cavalerie US…

L’impossibilité de voir cohabiter ce peuple avec l’invasion sans fin des blancs, qu’ils soient fermiers, chercheurs d’or, ou aventuriers est également bien décrite : tous réclament la protection de l’armée, et le seul choix laissé aux indiens est de rejoindre une réserve où ils devront se sédentariser et dépérir. Tout cela au mépris des traités précédemment signés, il va de soi : seul le « Grand Père Blanc » de Washington décide finalement de ce qui vaut la peine d’être respecté.

Je vais de suite attaquer le tome 2, intitulé « La vengeance des mères »…

Jim Fergus, né en 1950, est un écrivain américain, né de mère française. « Mille femmes blanches » est son premier roman, avec lequel il rencontra le succès.

Odroid : changement du MOTD

Sur mon nouveau Odroid-HC2, après avoir installé OMV, il y avait un petit truc qui me chiffonnait : c’était le message affiché au login dans le terminal :

Le motd avec Odroid-XU4…

Les informations affichées sont très jolies et utiles, mais mon modèle Odroid n’est pas un XU4, c’est un HC2 : Je ne pouvais pas décemment laisser les choses en l’état ! 😉

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La force des choses T2 – Simone de Beauvoir

Dès le début de ce tome 2, Simone de Beauvoir reprend goût à la vie après son petit coup de blues à la fin du tome 1, quand elle voit sa jeunesse lui échapper. La vie étant ce qu’elle est, elle rencontre Claude Lanzmann avec qui elle va retrouver ce qu’elle croyait avoir perdu pour toujours.

Elle obtient en 1954 le prix Goncourt pour Les Mandarins, ce qui la rassure d’une part (son écriture lui a pris 4 ans), et lui apporte un certain confort matériel, elle qui vivait plutôt sur les deniers de Sartre jusqu’à présent (mais sans remord, puisqu’ils partagent tout).

Dans ce deuxième tome, la guerre d’Algérie, qu’elle qualifie de « drame personnel », est omniprésente. C’est donc aussi un excellent rappel des événements qui se sont passés durant cette période (1952-1962), et dont la France ne sort pas grandie. Elle y exprime d’ailleurs la honte qu’elle a ressenti pour son pays et ses concitoyens.

Ce n’est pas de mon plein gré, ce n’est pas de gaieté de cœur que j’ai laissé la guerre d’Algérie envahir ma pensée, mon sommeil, mes humeurs. Le conseil de Camus – défendre, malgré tout, son propre bonheur – personne n’était plus enclin que moi à le suivre. Il y avait eu l’Indochine, Madagascar, le Cap Bon, Casablanca : je m’étais toujours rétablie dans la sérénité. Après la capture de Ben Bella et le coup de Suez, elle s’effondra : le gouvernement allait s’entêter dans cette guerre. L’Algérie obtiendrait son indépendance : mais dans longtemps. À ce moment où je n’entrevoyais plus la fin, la vérité de la pacification acheva de se dévoiler. Des appelés parlèrent ; des renseignements affluèrent : conversations, lettres adressées à moi, à des amis, reportages étrangers, rapports plus ou moins secrets que de petits groupes diffusaient. On ne savait pas tout, mais beaucoup, mais trop. Ma propre situation dans mon pays, dans mon monde, dans mes rapports à moi-même s’en trouva bouleversée.

Cela va l’amener à s’impliquer beaucoup plus politiquement, on la découvre d’ailleurs très à gauche, et clairement contre les bourgeois et leur bien-pensance. Mais « après l’après-guerre », ce sont pourtant bien eux qui ont gagné, avec l’atlantisme.

Coïncidence, je lisais ce récit alors qu’à la TV débutaient les hommages au général de Gaulle (pour le 50ème anniversaire de sa mort) : le contraste était grand avec les amères critiques de Simone de Beauvoir à son égard. Car si de Gaulle revient au pouvoir en 1958 et accorde l’indépendance à l’Algérie en 1962, entre ces deux dates, il laissera faire bien des choses et il y aura beaucoup de morts, que ce soit en Algérie ou en France, par l’armée, l’O.A.S. ou la police.

Le livre ne se limite pas pour autant à la guerre d’Algérie, il y a aussi ses récits de voyages qui sont toujours aussi intéressants, à Cuba d’abord où Castro vient de prendre le pouvoir, mais aussi au Brésil, dont elle nous fait un long récit passionnant.

Elle termine ce livre par un dernier voyage en U.R.S.S. (alors sous Khrouchtchev), dont elle dresse un portrait sans doute un peu trop optimiste sur l’avenir du communisme, à l’époque en pleine déstanilisation. Comme quoi on peut être philosophe sans être visionnaire pour autant !

Revoyons un peu tout cela, avec quelques extraits :

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Openmediavault – Installation de PLEX server

Suite de l’installation d’Openmediavault : cette fois, il s’agit d’installer PLEX Media Server, solution bien pratique pour diffuser le contenu media (films, séries, documentaires) du NAS vers la TV Samsung, qui intègre un client Plex.

Pour ce faire, on va utiliser Docker et Portainer, qui simplifie l’installation. Il va tout de même y avoir quelques valeurs à saisir correctement, mais rien de très compliqué non plus, et tout a fonctionné du premier coup, c’est bien là l’essentiel.

J’ai en fait suivi une vidéo (en anglais) pour cette installation. Je la retranscris ici en mode texte avec les captures d’écran nécessaires, et en français. Il y a un petit changement par rapport à la vidéo concernant le répertoire de configuration de Plex, qu’il n’est plus nécessaire de créer car il est géré par l’installation. La version Plex d’installée est la 1.20.4.3517 .

C’est parti…

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ODROID-HC2 – Installation d’Openmediavault

Ça faisait longtemps que je voulais remplacer ma baie Synology par un système ouvert, à savoir openmediavault, « The open network attached storage solution« . Restait à savoir sur quel matériel faire tourner ce serveur, l’objectif étant aussi de minimiser le budget : ces baies propriétaires comme Synology, Qnas, restent tout de même assez chères, quand on y ajoute le prix des disques durs.

Il y a bien les NAS Kobol qui m’avaient tapés dans l’œil, projet open-source proposant des baies physiques (open hardware) sur lesquelles on peut faire tourner Armbian ou Syncloud, Openmediavault ou encore Nextcould. Mais là en plus du prix (300$ + le port), le produit est indisponible depuis plusieurs mois.

Après avoir d’abord pensé à utiliser le populaire Raspberry 4, j’ai finalement opté pour un Odroid-HC2. D’abord parce qu’il dispose d’un contrôleur SATA, un vrai contrôleur disque, ce qui préférable à la solution USB d’un Raspberry. Ensuite parce que le processeur est nettement plus puissant.

Enfin parce que j’aime bien la conception : le fait de pouvoir insérer un disque dur 3″½ dans le rail, permet avec une coque de n’avoir au final un seul boîtier, contrairement à un Raspberry où l’on se retrouve forcément avec un disque externe. C’est tout de même plus pratique.

À gauche le Odroid-hc2 nu, à droite avec le HD et sa coque transparente.

Évidemment, je fais le choix d’un disque unique, pas de baie RAID comme dans les NAS du marché. Mais avec un backup via le réseau sur mon PC où j’ai de la place en stockage, ce sera parfait. C’est le principe KISS ! (Keep It Simple, Stupid). 😎

Voyons voir la mise en œuvre et l’installation d’Openmediavault, la première étape de mon future NAS. Il s’agit de la version 5.5.15-1. Car j’ai ensuite l’intention d’installer OpenVPN, un serveur NextCloud, PLEX media server, et sans doute un logiciel de torrent. Ce sera l’objet d’autres articles.

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La force des choses T1 – Simone de Beauvoir

Retour à Simone de Beauvoir, et au récit de ses souvenirs, après Mémoire d’un jeune fille rangée, puis La force de l’âge. Nous sommes en 1945, c’est l’après-guerre dans un Paris libéré, avec l’envie de vivre mais aussi encore beaucoup de privations.

Ce premier tome s’achève en 1952. Entre temps, elle aura publié Le deuxième sexe, qui fera d’elle une figure de proue du féminisme, et commencé la rédaction de son roman Les Mandarins (qui lui prendra quatre ans, et pour lequel elle recevra le prix Goncourt).

Au-delà du récit de cette période riche en événements, j’ai trouvé ses récits de voyage sont particulièrement agréables à lire, elle sait en quelques phrases bien senties décrire un pays, une ville, ou un simple journée.

Une autre partie consiste en la fréquentation du milieu intellectuel parisien, pas forcément la plus intéressante, d’autant que Simone de Beauvoir ne prend pas la peine de vous présenter ses interlocuteurs, tant pis pour vous si vous ne les connaissez pas (parfois, ce ne sera même qu’un initiale qui sera utilisée). J’ai tout de même retenu cette remarque qu’elle fait quand elle se rend à un cocktail à la demande de Sartre :

Sourire aussi cordialement à des adversaires qu’à ses amis, c’est ramener les engagements à des opinions, et tous les intellectuels, droite ou gauche, à leur commune condition bourgeoise. C’est elle qu’on m’imposait ici comme ma vérité et c’est pourquoi j’eus cette cuisante impression de défaite.

Voyons voir un peu tout cela…

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Underworld – William R. Burnett

J’ai d’abord entendu parler de cet auteur grâce à Bertrand Tavernier, qui en faisait l’éloge dans la postface de La Route de l’Ouest. Puis j’avais lu l’excellent Terreur Apache, et enfin un polar tout aussi bon intitulé Fin de parcours trouvé par hasard dans une librairie.

J’ai été agréablement surpris quand j’ai vu que Quarto avait publié ce recueil, les romans de Burnett n’étant pas forcément facile à trouver. De plus, j’aime bien les publications de Quarto, toujours bien documentées, où l’on en apprend toujours sur l’auteur, son histoire, son univers (on y trouve une biographie, une filmographie, etc….).

Il s’agit ici de romans noirs, de polars, pour lesquels Burnett est d’ailleurs le plus connu (que ce soit en tant qu’écrivain que comme scénariste), même s’il s’est essayé d’autres styles, comme des westerns par exemple, mais pas seulement. Comme il est dit dans l’excellente préface de Benoît Tadié :

Avant Burnett, il y avait des gangsters dans le roman, mais pas de roman de gangsters. Ce genre qui n’existait pas, il l’avait inventé en 1929 et continuerait à le dominer pendant plusieurs décennies, déportant le centre (le détective) à la marge, ramenant la marge (le gangster) au centre, découvrant un univers dans la tête de criminels professionnels et d’outlaws.

Je retiens aussi de lui sa trilogie « western » : Adobe Walls (Terreur Apache – 1953), suivi de Pale Moon (Lune pâle – 1958), et enfin Mi Amigo (1959). J’ai pu lire le premier en format poche, le dernier en format epub, et je les ai trouvé très bons. Mais Pale Moon n’est disponible qu’en format broché (22€), ça m’embête de mettre ce prix pour un livre datant de 1956. Mais il s’agit d’une nouvelle traduction, de 2018, gageons qu’Actes Sud le publiera en format poche bientôt…

Voyons voir un peu le contenu de ce Quarto…

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Les tambours de la pluie – Ismaïl Kadaré

Livre recommandé par ma sœur Dominique. Et bonne recommandation, l’histoire est plaisante à lire, et de plus basée sur des faits historiques. Nous sommes au XVème siècle, et l’Albanie a des envies d’indépendance vis-à-vis du tout-puissant Empire Ottoman. Le conflit paraît déséquilibré à priori !

Le contexte historique : Georges Kastriote, fils d’un prince albanais, avait été pris en otage dès son plus jeune âge par le sultan, et élevé à la cour (l’Empire ottoman, comme les romains d’ailleurs, était friand de ce genre de pratiques). Il devint ainsi général de l’Empire à l’âge de 22 ans. Un beau jour, le redouté général Skandergerg (il était appelé ainsi) déserta l’armée ottomane et rejoignît son pays d’origine, qu’il n’avait jamais oublié. Ce sera le début d’un conflit qui durera vingt-cinq ans, entre la petite Albanie et la superpuissance ottomane, et qui deviendra l’acte fondateur de l’Albanie.

Ce roman décrit les débuts de ce conflit, avec la première expédition de l’armée ottomane, avec le siège d’une citadelle. Les forces en présence laissent peu de doutes quant à l’issue de la bataille, et pourtant… Les tambours de la pluie annonceront la fin du siège jusqu’à la saison prochaine ! C’est très bien écrit, et le récit se passe côté turc, à travers quelques personnages qui dévoilent le côté implacable et tout-puissant du pacha ! Mais les astrologues, les énormes canons pas plus que les fameux janissaires ne seront suffisants pour emporter la bataille… La soif de liberté des assiégés sera plus forte.

Ismaïl Kadaré, né en 1936, est un écrivain albanais. Il est considéré comme l’un des plus grands écrivains et intellectuels européens du XXe siècle et, en plus, comme une voix universelle contre le totalitarisme.

Terres de crépuscule – J. M. Coetzee

C’est en lisant un article du Monde, pendant le confinement, que j’avais noté ce livre dans ma liste. Il s’agit de deux nouvelles, intitulées « Le projet Vietnam » pour la première, et « Le récit de Jacobus Coetzee » pour la seconde.

« Le projet Vietnam » regroupe plusieurs analystes censés réfléchir à comment gagner cette guerre (côté américain). C’est le récit à la première personne de l’un de ceux-ci, Eugène Dawn, qui a manifestement perdu la boule et est en plein délire paranoïaque, persuadé que son supérieur, un certain Coetzee (!) veut se débarrasser de lui. Toujours est-il que ce qu’il propose dans son rapport est réellement glaçant : très documenté, prenant en compte la culture et la mythologie vietnamienne pour développer ses idées extrêmes, il propose purement et simplement l’extermination de l’ennemi Vietcong. Son délire le mènera fort heureusement à l’asile, place qu’il appréciera finalement puisque les médecins lui demandent de s’expliquer, ce qu’il considère comme une marque de considération… Le fait que ce récit soit écrit à la première personne donne un relief particulier à ce texte, nous plaçant au cœur des divagations de Dawn.

Le second texte, intitulé « Le récit de Jacobus Coetzee » est également écrit à la première personne, c’est le récit de l’expédition d’un colon hollandais en Afrique du Sud, qui se rend dans des territoires encore vierges pour chasser l’éléphant, accompagné par quelques serviteurs indigènes. Il va croiser une tribu dont il ne sait pas si elle est vraiment amicale, et y tomber malade, ce qui va très vite compliquer les choses : pendant sa fièvre, ses biens sont dispersés, son personnel retourne à la vie tribale ; il perd tout, sans pour autant subir aucune violence… Il réussira à s’en échapper, accompagné de son seul vieux serviteur, et à revenir à sa ferme. Il retournera alors avec une troupe sur le territoire de la tribu pour se venger. Là encore, ce que raconte ce Jacobus est assez glaçant, exprimant le racisme ordinaire des colons de cette époque (l’histoire se passe en 1685). L’histoire semble véridique, établie et racontée par un ancêtre de l’auteur…

Voilà donc deux récits donnant à voir la façon de penser de deux hommes qui sont chacun à leur manière bien loin des qualités que l’on attend d’un être humain, tout cela raconté sans affect, afin de laisser le lecteur face à face avec cette terrible réalité. C’est aussi ce qui leur donne toute leur force. Car c’est très bien écrit, l’auteur maîtrise son art d’écrivain, ne choisit pas des sujets faciles et ne fait rien pour arrondir les angles !

J.M. Coetzee, né en 1940 en Afrique du Sud, est un romancier et professeur de littérature australien. Prix Nobel de littérature en 2003, voilà ce que dit sa page Wikipedia, ce qui confirme l’impression ressentie à la lecture de ces deux nouvelles :

Marquée par le thème de l’ambiguïté, la violence et la servitude, son œuvre juxtapose réalité politique et allégorie afin d’explorer les phobies et les névroses de l’individu, à la fois victime et complice d’un système corrompu qui anéantit son langage.

C’est avec son roman Disgrâce qui traite directement de la société sud-africaine post-apartheid, qu’il écrit son œuvre de maturité (dont le succès fait beaucoup pour l’attribution du prix Nobel). Il a été porté à l’écran par Steve Jacobs en 2010.

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…