Mi-juillet, Dominique et maman sont venues passer une semaine à La Forêt-Fouesnant. C’était très sympa, et la météo a finalement été plutôt bonne et ensoleillée (rétrospectivement, e, écrivant cet article fin août, c’est encore plus vrai).
Dominique de passage en France avant de retourner en Polynésie, n’avait pas encore vue la maison depuis que je m’y suis installé. Les travaux du jardin étaient pratiquement terminés (sauf l’enrobé, qui sera posé la semaine suivante).
Bref, on en a bien profité, balades, restos, et même plage, c’est pour dire, en cet été 2021 ! 😎
J’ai eu un problème avec Nextcloud sur le NAS OMV, à savoir que les fichiers de plus de 1GB que je partageais échouaient systématiquement au téléchargement. 😳
Je me suis dit que la première chose à faire, c’était de mettre à jour Nextcloud à la dernière version (vieux réflexe de support). Comme je ne m’étais pas encore penché sur la façon de mettre à jour mes containers docker, c’était l’occasion. Je vais ainsi passer Nextcloud de la version 20.0.5 à la 20.0.12, puis à la 21.0.4.
Cela ne suffira pas à régler le problème d’origine, je me suis alors attaqué au problème de taille de fichiers partagés. Et je suis tombé sur deux limites à traiter : 1Go et 2Go. La première est due aux paramètres du proxy (swag), la seconde à l’architecture 32 bits de mon NAS.
J’avais bien aimé le premier opus de cette série, Bangkok 8, je me suis donc replongé en ce début d’été dans l’univers de Sonchaï, ce policier bouddhiste et donc incorruptible de Bangkok.
Hélas, comparés au premier opus, à l’intrigue classique et captivante, ces cinq romans policiers sont globalement très décevants ! 🙁
On retrouve l’atmosphère des quartiers chauds de Bangkok en toile de fond, avec toujours ces réflexions sur le fossé culturel avec le monde occidental, et particulièrement la prostitution qu’il justifie allègrement comme moyen d’émancipation pour une jeune femme Thaïe : on pourrait en discuter longuement ! 😯
Les personnages récurrents autour de Sonchaï se précisent dans cette deuxième aventure, et c’est plutôt sympa pour une série : le colonel Vikorn, son chef aussi corrompu qu’omniscient (un peu trop d’ailleurs), et Kimberley l’agent du FBI qui lui donne un coup de main de temps en temps (pratique pour obtenir des infos rapidement) ; apparaissent Chanya la compagne de Sonchaï (une ancienne prostituée), et Lek son assistant (un homme habité par un esprit féminin, et s’interroge sur une éventuelle opération pour devenir un « Katoye », une femme transgenre).
Au cours du récit, l’auteur s’adresse parfois au lecteur en l’appelant « farang » (ce qui signifie « étranger blanc » en Thaïlande), avec une tendance à nous caricaturer et nous faire apparaître nous les occidentaux comme des matérialistes violents assoiffé d’argent et de sexe, sans aucune intelligence et incapables de comprendre la culture Thaï… Cela manque tout de même un peu de nuance, et si l’effet est assez sympa au début, il finit par lasser… Et finalement, c’est la vision de l’auteur de la culture asiatique qui devient caricaturale !
Car je dois dire que la lecture de ces cinq épisodes m’a globalement déçu, entre l’effet répétitif sur le monde la prostitution à Bangkok, l’absence de suivi sur les pistes amorcées, et le niveau des intrigues qui deviennent de plus en plus laborieuses, pour finir en apothéose avec le thème du transhumanisme où l’auteur semble se perdre totalement, incapable de finir l’histoire.
Et comme je suis tout de même allé au bout des cinq romans, revoyons les un par un : le thème abordé, et ce que j’en ai pensé.
Grosse désillusion que la lecture (avortée) de ce recueil ! J’avais lu et entendu que Virginia Woolf était une grande autrice, aussi ai-je acheté cette édition Quarto en toute confiance : le moins que je puisse dire, c’est que je ne partage pas cet avis.
Après avoir lu Mrs Dalloway, puis Vers le Phare, j’ai abandonné au milieu d’Orlando, l’ennui arrivant à son apogée, et l’idée même de continuer la lecture me décourageant d’ouvrir le livre.
Seule la biographie s’est révélée passionnante, Virginia Woolf passant sa vie entre écriture et dépression, jusqu’à ce qu’elle décide de mettre fin à ses jours quand elle pressentira que la crise à venir risque de la faire basculer dans la folie.
J’avais chez Orange un contrat « Open 10 Go » regroupant le mobile et la Livebox, pour un montant total de 54,99 € mensuel. Je trouvais que c’était un peu cher, et je savais que je devais m’en occuper, mais voilà, l’idée de changer de fournisseur internet et de risquer une coupure de quelques jours me faisait procrastiner ! 😉
C’est mon neveu qui m’a prévenu d’une offre Sosh Mobile très attractive (merci à lui !) qui a finit par me décider à agir :
20 Go de DATA suffisent amplement à mon usage du mobile.
Avec l’offre de box Sosh à 24,99 € TV comprise, je serais passé de 54,99 € à 29,98 € !! Soit une très belle économie de 25€ mensuel en perspective…
Hélas cela n’a pas été aussi simple, il aura d’abord fallu que je scinde mon contrat Open de chez Orange, puis passer en mobile chez Bouygues, et pouvoir finalement passer de la « Livebox » Orange à « La Boite Sosh »…
Au final, je paie désormais 30,98 € par mois, soit 24 € d’économies, et je n’ai eu aucune coupure internet, puisque j’ai conservé la box Orange, seul le contrat ayant changé.
Voyons cela en détail… Dans le reste de l’article, j’arrondis tous les prix à l’euro le plus proche, ce sera plus clair ! 😉
Voilà un peu plus d’un mois que je suis passé à /e/ OS sur le smartphone. Et j’en suis plutôt satisfait, c’est une nouvelle étape dans la « degooglisation » de mon smartphone, et du respect de mes données personnelles.
Pour ceux qui ne connaissent pas, le projet /e/ est né sous l’impulsion de Gaël Duval, le fondateur en 1998 de Linux Mandrake, une distribution Linux grand public, basée sur Red Hat. Il encore en phase beta à ce jour, mais c’est déjà pas mal abouti je trouve.
Partant d’une base LineageOS + microG, il propose une ROM nettoyée des services Google, dont les applications par défaut venant de l’open source ont été légèrement modifiées pour s’intégrer à l’éco-système de /e/ OS.
Enfin tout un écosystème « clef en main » qui respecte votre vie privée !
On arrive ainsi à un smartphone directement et facilement utilisable : l’utilisateur s’identifie avec son identifiant /e/ unique (utilisateur@e.email), et peut ainsi disposer automatiquement des services proposés, sans que ses données personnelles soient exploitées par quiconque.
On peut ensuite installer la plupart des applications Android du marché, tout cela sans passer par le Playstore de Google, c’est un vrai plus apporté par /e/ OS, j’y reviendrai.
Il est possible d’acheter un appareil pré-installé sur leur site (le Fairphone 3 ou 3+, le Gigaset GS290, ou les Samsung Galaxy S8, S9, S9+ en mode « refurbished »), ou bien de télécharger et installer /e/ OS sur son smartphone comme on le fait avec une autre ROM : actuellement, 152 appareils sont supportés, voir cette page pour plus d’informations.
Quand j’ai vu que mon modèle BQ Aquaris Pro faisait partie de la liste, j’ai voulu le tester. Pour moi qui avait LineageOS, et qui synchronisait moi-même contacts et calendriers, avec ma propre instance Nextcloud… Honnêtement ça ne change pas grand chose. Mais /e/ OS est sans doute un peu plus « degooglelisé » (DNS, etc…) que LineageOS, et l’écosystème fourni est tout de même intéressant.
Tout ce projet est encore très jeune, et tout n’est pas parfait, alors voilà une présentation ainsi que mon retour d’expérience après quelques semaines d’utilisation (globalement très positif).
C’est en écoutant deux interviews à la TV de l’auteur que j’ai eu envie de lire ce livre : son projet n’est rien de moins que de retracer l’histoire de l’humanité, en plusieurs tomes il va de soi. Celui-ci étant le premier, censé traiter de la fin du néolithique et du déluge.
Projet titanesque, ambitieux et alléchant ! Hélas, la déception est la hauteur des attentes : immense. 😥
Le projet n’est apparemment qu’un prétexte, et il s’agit plutôt d’un récit à l’eau de rose, sans aucun intérêt ni semblant de vérité historique ; un vague roman pour enfants, je ne sais trop comment le qualifier, le mieux est de l’oublier très vite.
La note de l’éditeur par laquelle s’ouvre l’ouvrage est pourtant dithyrambique :
La Traversée des temps lance un défi prodigieux : raconter l’histoire de l’humanité sous une forme purement romanesque, entrer dans l’Histoire par des histoires, comme si Yuval Noah Harari croisait Alexandre Dumas…
Ce projet titanesque anime Éric-Emmanuel Schmitt depuis trente ans, une aspiration qui a fini par creuser un chemin de vie. À l’ombre de ses autres textes (romans, nouvelles, théâtre, essais), il y a travaillé sans relâche, amassant des connaissances historiques, scientifiques, religieuses, médicales, sociologiques, philosophiques, techniques, tout en laissant son imagination créer des personnages forts, touchants, inoubliables, auxquels on s’attache et l’on s’identifie.
D’un côté, cela confirme mon opinion sur Yuval Noah Harari ! 🙂 De l’autre, l’ensemble est très prétentieux, et le traitement du déluge une vaste rigolade. L’auteur essaie de se racheter avec des notes en fin de chapitre censées apporter une touche de vérité historique, mais là encore c’est l’échec.
Je vous laisse avec un court extrait :
Le rire d’un oiseau ricocha sur les flots, s’enfonça de rebond en rebond jusqu’aux limites de l’audible. En dessous de nous, des adolescents sveltes se purifiaient par des ablutions.
Eric-Emmanuel Schmitt, né en 1960, est un dramaturge, nouvelliste, romancier, réalisateur et comédien franco-belge. Il est agrégé de philosophie.
C’est en écoutant une émission sur France Culture que j’ai entendu parler de ce livre, où il était dit que Vernor Vinge avait abordé le voyage dans le temps de la seule manière possible, à savoir vers le futur, et sans retour possible.
Ça m’avait parlé parce que j’ai effectivement toujours été déçu de romans abordant le thème du voyage dans le temps, sous la forme d’un aller-retour : l’auteur se trouve alors confronté à un paradoxe impossible à résoudre, et s’en sort généralement par une pirouette finale toujours décevante.
Vernor Vinge est aussi celui qui a remis au goût du jour le concept de la Singularité technologique, selon laquelle l’homme sera un jour dépassé par les machines : à ce stade, soit il fusionnera avec elles, soit ce sera l’extinction de l’espèce humaine.
Ce sont donc ces deux thèmes qui sont abordés dans ce roman.
Dashiel Hammett est une référence dans le monde du roman policier. Il fût le premier à casser les codes du roman policier classique tel que les anglais l’avaient imaginé : le bien et le mal clairement identifiable, une intrigue dans un milieu aisé qui se résout grâce à une faculté d’analyse hors du commun.
Avec Hammet, place à l’action, à la violence de la rue, aux femmes fatales, et au détective le revolver dans une main, un verre de whisky dans l’autre… c’est la naissance du roman noir ! Et à la fin de l’histoire, on règle les comptes.
Il faut dire qu’à son époque, aux États-Unis, c’est la prohibition, la pègre n’a jamais été aussi puissante. De plus une expérience de détective à l’agence Pinterkton va lui fournir de bonnes bases et contribuer à son inspiration.
Ce recueil contient les cinq romans que Hammett a écrit :
D’abord Moisson rouge que j’ai trouvé excellent, suivi de Sang maudit que j’avais déjà lu (on le trouve en poche, intrigue à tiroirs), puis le célèbre Faucon Maltais (porté à l’écran avec Humphrey Boggart) ; viennent ensuite La clé de verre (belle intrigue) et enfin L’Introuvable (La quantité d’alcool absorbée à toute heure de la journée dans ce roman est étonnante !).
Dans l’ensemble, il s’agit de cinq bons romans que j’ai apprécié et où j’ai eu plaisir à suivre l’intrigue.
Mais ce qui m’a le plus étonné, c’est la vie de Dashiell Hammett. Ce recueil Quarto comporte comme toujours une biographie de l’auteur, et celle-ci est passionnante, le personnage ayant plusieurs facettes : voyons donc cela d’un peu plus près…
Pour les recettes de cuisine que j’ajoute en ce moment au blog (voir l’article précédent), j’ai été amené à numériser des documents en langue anglaise.
J’en profite pour noter ici la façon de faire à laquelle j’y suis arrivé, après avoir testé plusieurs autres outils sans succès.
En résumé : il faut scanner le document au format TIFF, améliorer/nettoyer si nécessaire le document avec Gimp, puis utiliser tesseract pour la transformation en format texte du document ((Voir la page OCR du wiki ubuntu-fr pour plus d’informations sur le sujet. Il y a d’autres outils disponibles, mais c’est celui-ci qui m’a paru le mieux fonctionner.)). Reste à traduire le document en ligne (avec DeepL par exemple) et à le relire pour y apporter les dernières corrections.