Livre recommandé par Olivier, un ancien collègue de boulot avec qui je suis resté en contact principalement pour notre amour commun de la littérature. Il vient parfois sur ce blog voir ce que j’ai lu ! 😉
Et très bon conseil que cette lecture, une histoire très touchante principalement par la façon dont elle est racontée : c’est par la voix de Scout, une petite fille de 9 ans, que la vie de cette petite ville d’Alabama, dans les années 1935, au sortir de la grand dépression, nous est contée.
Et cette description de la vie a quelque chose d’extrêmement frais, de naturel, quand Scout essaie de comprendre le monde qui l’entoure, celui de son frère Jem un peu plus âgé, et surtout celui des adultes.
On est vite accroché par sa personnalité, son récit et sa vision du monde, c’est même assez surprenant. Puis l’histoire va se développer : Atticus, le père de Scout, avocat de son métier, va défendre Tom, un noir accusé à tort de viol. Et dans cet Alabama là, il n’a guère de chance de s’en sortir.
Harper Lee (1926-2016) est une romancière américaine qui a reçu le prix Pulitzer en 1961 pour ce premier (et presque unique) roman. Auparavant, elle avait aidé Truman Capote dans ses recherches pour l’écriture de « De sang froid« . Même si ce n’est pas une autobiographie, l’histoire est largement inspirée de l’enfance de Harper Lee, fille d’avocat dans une petite ville d’Alabama. Une adaptation sera portée à l’écran en 1962, réalisée par Robert Mulligan, avec Gregory Peck.
Bizarrement, Harper Lee ne publiera plus rien d’autre, sauf un an avant sa mort, où un inédit est retrouvé, écrit dans les années 50, et reprenant les personnages de ce premier roman, mais vingt ans plus tard. Il semble que cet inédit ne soit pas aussi bon que « To kill a mockingbird ».
Au fait, l’oiseau moqueur, ou le « mockingbird », c’est le rossignol qui enchante les humains par la variété de son chant ! Le tuer serait donc vraiment une chose horrible.