Après les nouvelles de Philipp K. Dick, je reviens donc au roman. Direction la fnac, où je revois la libraire qui m’avait conseillé « Nous autres « , cet excellent livre de Eugène Samiatine. Je lui demande si elle peut me conseiller d’autres livres, et me voilà reparti avec un assortiment de romans (tous en édition poche). Voilà ce que j’ai pensé des 4 premiers… non je ne dévore pas à ce point, il s’agit de petits romans (en nombre de pages, au moins pour 3 d’entre-eux).
Les braises
de Sandor Parai (1900-1989, auteur Roumain, qui ne fût reconnu hors …
Je viens de terminer le tome 1 des nouvelles de P.K. Dick. Voir un premier article ici.
Ce fût un véritable plaisir: les nouvelles, on se demande toujours si ce ne sera pas trop court, pas assez développé. Ph. K. Dick dit que cela évite de mettre en place un décor, de développer les personnages… On entre tout de suite de le coeur de l’histoire. C’est plus direct.
Comme je lis souvent le soir avant de dormir, c’est finalement très agréable de lire une nouvelle ou deux, et de refermer le livre en ayant terminé une histoire. Et le …
Coïncidence ? hier soir, j’ai regardé le débat Ségo-Sarko jusqu’à 23h, puis, un peu lassé je dois dire, je suis allé me coucher et j’ai ouvert mon livre de chevet du moment, à savoir les nouvelles de P.K. Dick (tome 1).
La nouvelle s’appelait « Le dernier des maîtres » (1953), avec en préambule un petit commentaire à postérori (1978) de l’auteur:
Ici je fais confiance à un robot pour remplir les fonctions de chef, mais à un robot qui est en même temps le serviteur souffrant, donc une sorte de Christ. Le chef comme serviteur de l’homme: un chef
Me voilà reparti dans Philip K. Dick, mon auteur de SF préféré !
Cette fois j’attaque les nouvelles, un premier tome de 1500 pages… Du gros, du lourd, surtout qu’il faut en général tenir un livre pour le lire…
P.K. Dick fut un auteur très prolifique (130 nouvelles, et 36 romans). Surtout à ses débuts, où il s’agissait de publier des nouvelles dans les journaux, pour « gagner sa croûte ». C’était l’époque de la SF avec des vaisseaux interstéllaires, voyages dans l’espace ou dans le temps, et où l’imagination allait bon train.
Pendant que Martine et Blaise se balladent au Canada sur un traineau tiré par des chiens (c’était leur cadeau de mariage, pas le choix !), je me suis que c’était le moment de lire le livre qu’ils m’avaient filé.
L’or sous la neige, c’est l’histoire de la ruée vers l’or en Alaska, en 1897. Des milliers d’invidus, n’ayant aucune idée le la nature du climat sous ces cieux, s’embarquent. Beaucoup mourront, ou feront demi-tour. Le héros du livre abandonnera tout de suite l’idée de gagner de l’or… Car les meilleurs emplacements étaient attribués depuis longtemps quand la nouvelle est …
Voilà 2 livres qui m’ont laissé à peu près la même impression.
Le premier m’avait été prêté par un copain l’année dernière, « vendu » comme un bon polar… J’avais été plutôt déçu: histoire improbable, personnages sans surprise: le héros est bon, riche, intelligent, il saura découvrir la vérité et retrouver sa femme, qu’il croyait morte depuis 8 ans, mais qui n’était pas morte en fait ! Elle avait volontairement disparu pour protéger les siens, mais c’est quand même elle qui envoie un mail à son mari pour donner signe de vie, le mettant ainsi en danger. Bien sûr, tout …
J’en étais resté au 4ème roman de Bioy Casarès: « Le journal de la guerre au cochon ».
Je viens de finir le bouquin, soit les 4 autres romans: « Dormir au soleil », « Un photographe à La Plata », « Un champion fragile » et « Un autre monde ». Toujours une histoire qui parait simple et qui t’emmène dans quelque chose d’inattendu… Les 2 derniers sont très courts, et plus drôles.
Casarès décrit les argentins de cette époque à merveille : entre hommes, c’est l’amitié, la droiture (on ne renie pas une parole donnée), la bravoure (on …
Retour sur Adolfo Bio Casarès, après avoir lu son quatrième roman : « Journal de la guerre au cochon »…
Une ville qui pourrait-être Buenos-Aires…un vieux tranquille, avec ses habitudes et son cercle d’amis, voit le monde basculer: les jeunes se mettent à tuer les vieux. Par exemple un dimanche au stade, en attendant le début du match de foot, des jeunes balancent un vieux par-dessus les gradins, histoire de « tuer » le temps.
Une plongée étrange dans la tête d’un vieux, qui ne comprend pas tout ce qui se passe… Et on ne voit la réalité qu’à travers …
Ce livre m’avait été chaudement recommandé par une libraire de la Fnac, visiblement passionnée. Eugène Zamiatine (écrivain, mathématicien et ingénieur) a écrit ce livre en 1920, soit quelques années avant l’arrivée de Staline au pouvoir. Quelques années plus tard, il écrira à Staline pour demander l’exil, afin de pouvoir continuer à écrire, arguant que la création est un but en soi, et ne peut se limiter à servir une cause. Tout est dit. Roman de science-fiction ou de politique fiction, novateur pour l’époque, il a probablement influencé l’écriture de 1984 (George Orwell) et Le Meilleur des mondes (Aldous Huxley).
Dans un article récent intitulé Société individualiste ?, il est fait mention du livre de Vance Packard, La persuasion clandestine (Titre original The hidden persuaders). J’ai trouvé un article parlant de ce livre sur le web, et en ce temps de future campagne électorale, c’est vraiment d’actualité, même si le livre date de 1957 ! C’est même un ouvrage de référence sur la manipulation en période électorale.
Il décrit comment les politiques américains, dès les années 50, en sont venus à adopter les techniques des publicitaires pour mieux manipuler les électeurs. Manipulation des symboles, Pavlov et ses réflexes …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…