Après le premier volume intitulé Sociologie critique, lu il y a près d’un an déjà, et où Karl Marx analysait avec talent le capitalisme, il était temps de s’attaquer au second, tourné cette fois vers les conditions de l’émancipation politique et sociale. Comment faire la révolution !
Pour rappel, ces deux livres sont des recueils de textes de Karl Marx, réunis par Maximilien Rubel, qui fût l’éditeur des Oeuvres de Marx dans la Pléiade. Morceaux choisis, donc, permettant de condenser la pensée de Marx.
Autant le premier ouvrage analysait remarquablement le capitalisme, et annonçait longtemps à l’avance les problèmes …
A l’inverse du précédent, j’ai senti dès les premières pages que ce roman n’allait pas me plaire. J’ai tout de même continué jusqu’à une centaine, puis je l’ai refermé définitivement.
Je ferai dorénavant un peu plus attention quand la libraire me propose un bouquin (qu’elle n’avait pas lu d’ailleurs, nous en avons parlé ensuite). Si j’avais lu ne serait-ce que la première page sur place, le livre serait resté sur l’étagère de la librairie. Là, il risque de finir à la poubelle, les places dans ma biblitohèque sont comptées, et surtout se méritent.…
J’ai été accroché dès les premières pages de ce roman, par le ton, le rythme des phrases, puis par l’histoire elle-même qui peu à peu va se révéler, au gré et au rythme des souvenirs du narrateur, dont on ne saura jamais ni le nom ni le prénom.
C’est l’histoire de deux amis d’enfance, l’un resté au Danemark, l’autre, Adrian, ayant aménagé à New-York il y a une quinzaine d’années. Ce dernier vient de mourir d’une crise cardiaque, à 39 ans, et le narrateur reçoit une lettre de son ami cinq jours plus tard, hasard du destin et de la …
Et si la middle-class se révoltait, entrait en rébellion ouverte avec la société ? Le quartier résidentielle de la «marina de Chelsea» est en effervescence, les mouvements de protestation se multiplient contre cette société en crise. Des actes gratuits, médiatisés, sèment peu à peu la pagaille. Si la bourgeoisie se révolte, où va-t-on ?
C’est le point de départ de ce roman, traité avec un humour bien anglais. Un attentat à Heathrow va amener David Markham, psychologue, à infiltrer les révoltés de Chelsea. Le groupe serait-il manipulé par des terroristes beaucoup plus dangereux ? Qui est ce mytérieux médecin qui …
C’est l’histoire de Jonas qui un beau matin, voulant se rendre à son travail, se rend compte qu’il n’y a plus de bus, ni personne pour le prendre d’ailleurs. Plus de radio, de tv, personne au bout du fil…En fait, il semble bien être le seul (le dernier ?) être vivant sur la planète. Pas âme qui vive, à perte de vue. Plus de vie animale non plus. Seul.
Commence alors une longue narration, plutôt bien écrite, qui nous emmènera au bout de 400 pages à un épilogue guère surprenant. Le démarrage est lent, si tant est qu’il ait démarrage… …
Très beau roman que celui-ci, que m’avait conseillé Jeff, le marin rencontré au Cambodge. J’ai suivi son conseil, et ne le regrette pas. Il se trouve que le roman a reçu le prix Goncourt et Médicis en 1995 (ainsi que le Goncourt des lycéens !). Ceci explique certainement cela.
Un enfant russe passe ses vacances au fin fond de la Sibérie, chez sa grand-mère Charlotte, fille d’une mère française ayant émigré en Russie il y a bien longtemps. Au cours des longues soirées d’été, elle va lui raconter ses souvenirs parisiens, piochant parfois dans une vieille valise mystérieuse une coupure …
Un bandeau vert entourait le livre que me montrait le libraire : «précède LES ECLAIREURS, prix france culture-télérama 2009». Ce dernier n’est pas encore disponible en format poche, mais « Les falsificateurs » oui. Et puisqu’il vaut mieux commencer une histoire par son début, j’ai donc pris celui-ci.
Un jeune diplomé en géographie se fait engagé par un cabinet d’études environnementales. Jusque là tout va bien. Très vite, son supérieur lui propose de travailler pour une organisation secrète, d’envergure mondiale, et dont les missions consistent principalement à établir de faux rapports, j’ai nommé le CFR : Consortium de F…
C’est le deuxième livre de Céline que je lis, après « Voyage au bout de la nuit », véritable chef d’oeuvre littéraire doublé d’une terrible et efficace critique de la guerre et du colonialisme.
Avec Mort à crédit, on fait connaissance avec ce qui deviendra le style si particulier de Céline, à savoir écrire comme on parle. Les phrases sont courtes, au milieu de points d’exclamation et de suspension… l’argot largement utilisé… C’est un peu déconcertant au début, puis l’histoire se développant, on est vite complètement accroché.
L’histoire, c’est l’enfance de Ferdinand Balardu (alter-ego de Louis-Ferdinand Céline), dans le …
J’avais commencé ce second tome des nouvelles de Philip K. Dick il y a un bon bout de temps. Si j’ai aimé la première période (1953-1963), en revanche la deuxième (1963-1981) me passionnait beaucoup moins. Plus j’avançais dans le livre (et dans le temps), moins les nouvelles me plaisaient. Je l’avais donc mis de côté, pour ne le finir que récemment.
Depuis ses débuts, les deux questions fondamentales de l’oeuvre de K. Dick étaient « qu’est-ce que la réalité ? » et « qu’est ce qu’être humain ?« . Mais vers 1974, il vit une expérience mystique qui lui …
Je n’avais jamais rien lu de Salman Rushdie, et le libraire semblait sûr de lui avec ce second roman, écrit en 1981, et qui apporta la notoriété à son auteur, tout cela bien avant l’histoire des Versets sataniques, en 1988. Aucun doute, il maîtrise l’art de la narration, et c’est parfaitement écrit. Toutefois je n’ai pas vraiment accroché.
Saleem Sinai nait à minuit, le jour de où l’Inde accède à l’indépendance. Il va nous conter sa vie, inextricablement liée croit-il à l’histoire de son pays, mêlant l’Histoire (avec un grand H) à la sienne, totalement burlesque et délirante.
C’est ce …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…