Voilà un bout de temps que je m’étais promis de lire des œuvres d’Albert Camus : j’ai bien un vague souvenir du lycée avec « L’étranger », mais c’est bien loin tout ça…
Et pourquoi cette envie ? Albert Camus fait partie des personnes qui ne sont pas souvent trompées avec l’histoire : que ce soit par ses positions sur la guerre d’Espagne ou celle d’Algérie, sa démission du parti communiste quand les camps de travail viennent ternir la belle image de l’idéologie communiste, sa rupture avec Sartre.
D’origine modeste (et revendiquée), Camus reste avant tout attaché à la liberté, …
J’ai toujours aimé la science-fiction, et c’est toujours un plaisir d’y revenir… et avec ce genre de petit bijou encore plus ! Le roman ne date pourtant pas d’hier, paru en 1961 (1966 en France) ; mais c’est un classique, doté de deux adaptations cinématographiques (1972 puis 2002), j’y reviendrai.
On peut traiter de sujets très profonds avec ce genre de littérature : ici, ce serait l’incapacité que nous aurions à simplement communiquer avec une forme d’intelligence radicalement différente quelque part dans l’univers. Et rien n’empêche de porter la réflexion à notre mode de communication, entre individus de la même …
L’auteur m’avait été recommandé par le libraire à qui je demandais « une belle écriture », je prenais donc ce petit livre pour le découvrir.
Sur ce point précis, il n’a pas vraiment répondu à mes attentes : c’est bien écrit certes, mais dans un style un peu trop alambiqué à mon goût. On pourrait dire que l’auteur s’écoute écrire… 😉
Je crois que l’on s’est mal compris avec le libraire ! j’aime bien quand les phrases ont leur rythme, leur propre musique ; le vocabulaire reste pour autant précis, décrivant la situation avec le plus de force et le …
Retour à Simone de Beauvoir dont j’apprécie beaucoup les romans (voir en fin d’article pour ceux que j’ai déjà lu).
Celui-ci est le premier d’une série de quatre volumes où Simone de Beauvoir nous racontent ses mémoires, sa vie, son œuvre. Et puisque c’est le premier, il s’agit de son enfance, au début du XXème siècle, jusqu’à l’âge de vingt et un ans.
C’est un régal à lire : la construction de la personnalité d’un enfant puis d’une adolescente, décrite avec une objectivité remarquable ; la description de ce qu’était l’éducation d’une jeune fille à cette époque ; un père …
C’est à la radio que j’ai d’abord entendu parler de ce roman, roulant tranquillement vers la Bretagne. On y évoquait l’immense marché que fût la construction de tous ces monuments aux morts érigés après le première guerre mondiale, et pain béni pour les sculpteurs…
En cette année 2014, où l’on commémore le centenaire de cette guerre 14-18, le sujet était bien choisi, et a peut-être joué pour obtenir le prix Goncourt ? Le style de l’auteur, qui vient du roman policier, ne m’a pas impressionné en tout cas, même si la lecture reste très agréable et l’histoire passionnante. Je m’attendais …
Après avoir lu et aimé Peste & Choléra, j’ai commencé à regarder un peu ce qu’avait écrit d’autre Patrick Deville. Il y a plusieurs bouquins au format poche, et apparemment le thème du voyage est récurrent dans son œuvre (ainsi que l’Histoire), ce qui n’est pas pour me déplaire.
Et celui-ci, qui raconte principalement l’histoire du Cambodge (mais pas seulement), depuis la découverte des temples d’Angkor à nos jours, m’a attiré en premier.
Chose amusante, je me rendis compte dès les premières pages que l’auteur était là-bas en 2009 pour préparer ce livre, c’est-à-dire la même année que moi …
J’avais entendu parlé de ce livre à la radio. Ou plutôt de ce personnage improbable, Limonov, dont à lire ou entendre l’histoire on se demande si l’on est en pleine fiction ou pas…
Poète-écrivain dissident, obligé de quitter l’URSS, il devient clochard puis majordome d’un milliardaire à New-York. C’est ensuite à Paris qu’il commence à être reconnu comme écrivain, sans toutefois rencontrer le succès. On le retrouve ensuite dans les Balkans aux côtés des forces serbes, puis de retour en Russie où il dirige le parti National-Bolchevique… Ce dernier est interdit et Limonov emprisonné deux ans, où il continue …
J’aime bien cet auteur, alors quand j’ai vu ce poche sur la table du libraire, je l’ai pris tout de suite. Il s’agit en fait d’un recueil de sept nouvelles publiées en 2012.
Comme le titre le suggère, les nouvelles traitent du mensonge… mais pas seulement en été ! Petit ou gros, par omission ou par peur, la vie humaine en est remplie… Bernhard Schlink, avec délicatesse et talent, va nous raconter quelques situations de ce genre. Comme toujours, c’est très bien écrit, et ces petites histoires en disent long sur l’âme humaine.
Un autre petit livre recommandé par le libraire… Pas certain que ce soit vraiment un livre culte, comme fièrement indiqué sur le bandeau, mais enfin la lecture s’est révélée assez plaisante.
C’est par le langage que ce petit roman se démarque : l’auteur est québécois, certes, mais certains mots employés semblent soit venir du vieux français, soit être inventés… Et tout cela donne un style et une ambiance assez homogène dans laquelle on finit par se plaire.
Voilà un livre que la libraire m’a mis dans les mains, en me promettant du bon temps, un bon délire, etc… S’agissant d’un petit recueil de nouvelles au prix modéré (5€), je n’ai pas été très regardant, et suis reparti avec ce livre, en plus de ceux que je venais chercher (et que j’avais sélectionné moi-même).
Je n’aurais pas du l’écouter ou la croire… Comme quoi, les goûts littéraires, ça ne se partage pas forcément. Dès la préface de l’éditeur, faite essentiellement d’une pseudo-lettre de l’auteur (on s’interroge déjà…), je me suis dit : « Aïe, c’est pas trop mon …
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