Après avoir lu et aimé Peste & Choléra, j’ai commencé à regarder un peu ce qu’avait écrit d’autre Patrick Deville. Il y a plusieurs bouquins au format poche, et apparemment le thème du voyage est récurrent dans son œuvre (ainsi que l’Histoire), ce qui n’est pas pour me déplaire.
Et celui-ci, qui raconte principalement l’histoire du Cambodge (mais pas seulement), depuis la découverte des temples d’Angkor à nos jours, m’a attiré en premier.
Chose amusante, je me rendis compte dès les premières pages que l’auteur était là-bas en 2009 pour préparer ce livre, c’est-à-dire la même année que moi …
J’avais entendu parlé de ce livre à la radio. Ou plutôt de ce personnage improbable, Limonov, dont à lire ou entendre l’histoire on se demande si l’on est en pleine fiction ou pas…
Poète-écrivain dissident, obligé de quitter l’URSS, il devient clochard puis majordome d’un milliardaire à New-York. C’est ensuite à Paris qu’il commence à être reconnu comme écrivain, sans toutefois rencontrer le succès. On le retrouve ensuite dans les Balkans aux côtés des forces serbes, puis de retour en Russie où il dirige le parti National-Bolchevique… Ce dernier est interdit et Limonov emprisonné deux ans, où il continue …
J’aime bien cet auteur, alors quand j’ai vu ce poche sur la table du libraire, je l’ai pris tout de suite. Il s’agit en fait d’un recueil de sept nouvelles publiées en 2012.
Comme le titre le suggère, les nouvelles traitent du mensonge… mais pas seulement en été ! Petit ou gros, par omission ou par peur, la vie humaine en est remplie… Bernhard Schlink, avec délicatesse et talent, va nous raconter quelques situations de ce genre. Comme toujours, c’est très bien écrit, et ces petites histoires en disent long sur l’âme humaine.
Un autre petit livre recommandé par le libraire… Pas certain que ce soit vraiment un livre culte, comme fièrement indiqué sur le bandeau, mais enfin la lecture s’est révélée assez plaisante.
C’est par le langage que ce petit roman se démarque : l’auteur est québécois, certes, mais certains mots employés semblent soit venir du vieux français, soit être inventés… Et tout cela donne un style et une ambiance assez homogène dans laquelle on finit par se plaire.
Voilà un livre que la libraire m’a mis dans les mains, en me promettant du bon temps, un bon délire, etc… S’agissant d’un petit recueil de nouvelles au prix modéré (5€), je n’ai pas été très regardant, et suis reparti avec ce livre, en plus de ceux que je venais chercher (et que j’avais sélectionné moi-même).
Je n’aurais pas du l’écouter ou la croire… Comme quoi, les goûts littéraires, ça ne se partage pas forcément. Dès la préface de l’éditeur, faite essentiellement d’une pseudo-lettre de l’auteur (on s’interroge déjà…), je me suis dit : « Aïe, c’est pas trop mon …
Ayant pu apprécier avec Le studio de l’inutilité puis Le bonheur des petits poissons la façon dont Simon Leys distille avec bonheur sa culture et ses passions (la littérature, la mer), j’ai eu envie de lire le livre par lequel il s’est fait connaître (sous ce pseudonyme) : « Les habits neufs du président Mao ».
Le livre est publié en 1971, et retrace les événements entre 1967 et 1969, au plus fort de la Révolution culturelle. Pour ce faire, Simon Leys se contente de lire la presse locale, celle de Hong-Kong, les publications officielles du Parti, etc.. et …
Voilà… J’ai fini les trois tomes de ce « best-seller » mondial, et je me demande bien pourquoi c’est un best-seller. J’avais pourtant un à-priori positif sur Murakami, après avoir lu et apprécié Kafka sur le rivage.
Avec cette (très longue) trilogie, je révise largement mon jugement. Voilà donc une sorte de résumé, sur le ton de la plaisanterie… mais bon après tant de déception et d’ennui au fil de ces plus de 1600 pages, il est normal de se détendre un peu.
Un seul tome aurait largement suffit… à supposer que ce genre d’histoire ait un quelconque intérêt. …
J’avais bien aimé ‘Beaux seins, belles fesses‘, et ma frangine m’a offert celui-ci, toujours de Mo Yan. Comme dans le précédent, on se retrouve plongé dans la Chine profonde et rurale, au moment où ce monde va connaître beaucoup de changements avec l’arrivée du président Mao et de ses réformes !
Cette fois, Mo Yan a choisi de nous parler principalement de la politique de l’enfant unique (vers les années 70), et du bouleversement que cela provoqua sur ces familles paysannes, où la tradition recommande d’avoir un fils pour continuer la lignée…
J’en avais entendu parler (en bien) à sa sortie, puis je l’avais oublié. Quand je l’ai vu au format poche sur la table du libraire, je n’ai pas hésité.
Et je n’ai pas été déçu : Patti Smith raconte avec une grande sincérité ses premières années à New-York, sa rencontre avec Robert Mapplethorpe, et les années de galère avant de devenir la célèbre chanteuse de rock que l’on connaît.
Arrivant du New Jersey, en 1967 (elle a une vingtaine d’années), un peu paumée, elle fait la connaissance de Robert, et une très belle histoire d’amour va alors commencer. Lui …
Livre proposé par le libraire quand je lui disais que j’avais beaucoup aimé Ringolevio… bon, dans ce dernier, il y avait un vrai projet social des Diggers et de son leader Emmet Grogan, « le grand théoricien du mouvement hippie… mais un hippie sérieux et très actif » comme le dit Paul Jorion.
Rien de similaire dans ce roman, mais tout de même l’autobiographie assez incroyable de ce Gallois qui va devenir le plus gros trafiquant de haschich de l’histoire d’Angleterre. Il ne touchera jamais aux drogues dures, ne commettra aucune violence, usera de 43 identités, 25 sociétés écrans… …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…