Livre conseillé par mon libraire, mais qui est resté pas mal de temps sur l’étagère : j’avais peur que cela soit un peu trop difficile à lire. Il n’en fût rien, bien au contraire : c’est manifestement bien traduit, et l’auteur est très clair dans ses explications.
Il en résulte un gros livre certes (près de 700 pages), mais qui se lit facilement, et où l’on a hâte de retourner tant ce que nous explique l’auteur est passionnant.
Le titre original est peut-être plus parlant : « Guns, germs, and steel. The fates of human societies » (1997). Soit « …
Deuxième roman de Houellebecq que je lis (après La carte et le territoire), et qui est son tout premier roman publié, il y a déjà quelques années, c’était en 1994 !
Petit roman de 150 pages en format poche, il ne faut pas trop de temps pour le lire. Le style est fluide, et la lecture aisée, comme sait faire Houellebeq.
C’est l’histoire d’un cadre informaticien de trente ans, complètement désabusé, et manifestement en phase de dépression. Il va nous raconter son histoire, et ce sera plutôt sombre… avec heureusement quelques pointes d’humour ici où là.
Deuxième roman de François Mauriac que je lis, après Le Sagouin. L’histoire se passe toujours au sein de la bourgeoisie catholique bordelaise, et le portrait de cette pharisienne que dresse Mauriac est sans concession.
Mais qu’est-ce qu’une pharisienne ? je n’en savais rien, et wiktionary m’a éclairé : au sens propre, les pharisiens sont une secte du peuple juif qui affectaient de se distinguer par la sainteté extérieure de leur vie.
Par analogie, c’est une personne qui, sûre de soi, juge de haut, avec orgueil et dureté, les actions ou les opinions des autres. C’est précisément le cas de …
C’est un collègue qui m’a parlé de cet auteur, se disant fan de l’écriture de François Mauriac, mentionnant « Le sagouin » et « La pharisienne » comme ses livres favoris.
Aussitôt dit, aussitôt commandés, et je commence donc par celui-ci, petit roman d’une bonne centaine de pages aux caractères assez gros… Il se lit donc très vite.
C’est l’histoire du petit Guillaume, Guillou, surnommé « le Sagouin » par sa mère (je vous laisse deviner l’amour maternel de celle-ci). Cette dernière, venant de la bourgeoisie bordelaise, a souhaité faire un mariage avec une famille noble, mais en paie le …
Premier roman que je lis de ce grand auteur, s’il faut en croire Simon Leys : dans son studio de l’inutilité, où il parle de ses passions, à savoir la littérature, la mer et la Chine, il ne tarit pas d’éloges sur cet écrivain.
Puis c’est à la radio que j’ai entendu parler de ce roman : il était dit qu’il avait inspiré le film Apocalypse Now… Ça a été le déclencheur, il était temps de lire cet auteur, en commençant par ce livre.
C’est un marin, Marlow, un vagabond des mers, qui est le narrateur de cette histoire …
Je continue ma lecture des œuvres de Hunter S. Thompson, et cette fois il s’agit d’une partie des « Gonzo papers » (les « tables de la loi » du journalisme gonzo !), que l’éditeur Tristram s’est mis en tête de publier.
Ce « Dernier tango à Las Vegas » est l’édition revue et corrigé de « La grande chasse au requin », paru il y a trente ans aux Humanoïdes associés, puis chez 10/18, mais épuisé depuis longtemps. Il y avait deux volumes, celui-ci est en fait le second (« le nouveau testament gonzo ») ; je n’ai pas …
Nicolas Bouvier, je l’ai découvert avec « L’usage du monde« , un livre culte : récit de voyage certes (et quel voyage : deux années pour traverser l’Europe et le Moyen-Orient jusqu’au sous-continent indien, tout cela à bord d’une fiat 500 !), mais aussi beaucoup plus que cela, par le ton du narrateur, ses observations, son humour, sa culture…
Quand j’ai vu ce poche sur la table du libraire, je n’ai donc pas vraiment hésité. Il s’agit de ses carnets d’un voyage fait au Japon en 1964, avec femme et enfant, qui ne furent publiés qu’en 2004, de manière …
Retour à mon écrivain de S.F. préféré, pour relire Ubik, que j’avais lu il y a longtemps. Je voulais rafraîchir un peu mes souvenirs, ce roman faisant partie des œuvres principales de l’auteur.
C’est vraiment un bon roman de science-fiction, publié en 1969, et censé représenter un futur que l’auteur place en 1992 ! Nous avons échappé à ce monde, fort heureusement, encore que…
Voilà donc un monde technologique où tout a été automatisé, jusqu’à l’ouverture de la porte de votre appartement. Mais rien n’est gratuit, et si n’avez pas cinq cents dans votre poche, vous aurez du mal à …
Après avoir vu un interview à la TV de Kamel Daoud à propos de ce livre, j’ai eu envie de lire cette « réponse » à « l’Étranger » d’Albert Camus. Le roman a été finaliste pour le prix Goncourt, sans le remporter pour autant, mais avait obtenu d’autres prix, comme le montre le bandeau de couverture.
Mais avant de commencer, je me suis dit : relis d’abord l’Étranger, tu l’as lu à l’école il y a bien longtemps, ce sera bien de lire les deux à la suite. Aussitôt dit, aussitôt fait, d’autant que les deux romans, sensiblement de …
J’avais été un peu déçu par Dans la dèche au royaume enchanté du même auteur, le trouvant trop imprégné de « culture américaine » (le monde de Disneyland). Pourtant Cory Doctorow est un type intéressant, très impliqué dans les nouvelles technologies de l’internet, la guerre des brevets, la gratuité du net…
Avec Little Brother, c’est aux restrictions de la liberté des citoyens qu’il s’attaque cette fois, après un attentat terroriste à San Francisco. Un problème qui touche tout le monde, à proprement parler.
Un jeune ado, fan de jeux vidéo, tendance geek, est arrêté par les forces anti-terroristes, ayant simplement …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…