Sous ce titre bizarre se cache une phrase du roman Ubik, de Philip K. Dick. C’est d’ailleurs le thème de ce roman, dans lequel les personnages croyant avoir échapper à une explosion sont en fait en état de mort clinique (ou presque, maintenus en vie grâce à la technologie) ; et cette phrase leur est envoyé par le seul réel survivant afin de leur faire prendre conscience de leur état.
Fan de Philip K. Dick depuis longtemps, j’ai tout de suite pris cette biographie par Emmanuel Carrère, auteur que j’apprécie également (j’ai aimé son Limonov).
Auteur recommandé de façon assez enthousiaste par le libraire et une cliente, celle-ci venant chercher « Orgasme à Moscou », son dernier roman. Je répondis que j’attendrai le format poche, et le libraire me proposa alors sur celui-ci.
Le sujet de ce roman est assez délicat : c’est l’histoire, racontée à la première personne, de Max Schulz, né en Allemagne au début du XXème siècle. Quand le régime nazi arrive au pouvoir, il s’engage dans les SS par opportunisme, et participe au génocide du peuple juif. Puis, quand le vent tourne, grâce à un physique proche des caricatures antisémites de …
Recommandé par un client de la librairie comme un super bouquin, avec du suspense, du fond… Bon, si c’est pour le côté addictif de la lecture, vu que l’auteur nous ballade largement autant que faire se peut, et que l’on a hâte de connaître cette fameuse vérité, Ok. La construction du scénario est bien maîtrisée, encore qu’on finit tout de même par trouver le temps long, et le sentiment d’être le pigeon de l’histoire finit par l’emporter.
L’auteur n’est pourtant pas américain, mais là aussi combien de pages inutiles ! Encore un exemple de roman qui aurait pu être beaucoup …
C’est le libraire qui m’as mis ce bouquin dans les mains, alors que lui expliquais que je cherchais des histoires qui avaient du sens. Cette fois il ne s’est pas trompé !
L’histoire commence par une scène de guerre localisé à Tripoli, Nord Liban, en 1983 : un tank tire sur un taxi, le passager est blessé par un éclat à la jambe, mais réussit à se mettre à l’abri ; le chauffeur du taxi aura moins de chance.
Le chapitre suivant nous ramène à Paris en 1974, où Georges, le narrateur (qui est aussi le passager du taxi), va …
Ce sont les collègues qui m’ont offert l’année dernière cette liseuse Kobo Aura HD : à l’époque, c’était la liseuse avec la plus haute définition existante, la « Porsche des liseuses » selon Kobo (c’est aussi la plus chère, aux alentours de 180 €). Il est temps de faire un petit retour d’expérience… après 76 heures de lecture comme me l’indique l’écran d’accueil ! 😉
C’est ma première liseuse, je ne prétend donc pas comparer quoique ce soit, simplement partager mes premières impressions sur ce nouveau mode de lecture, ainsi que l’appareil.
C’est Simon Leys dans son studio de l’inutilité qui parlait de cet auteur et de ce livre avec suffisamment d’enthousiasme pour donner envie de le lire. J’hésitais un peu, Henri Michaux étant écrivain mais aussi poète, et je ne savais pas trop à quoi m’attendre…
Ce fût un vrai bonheur à lire, lecture ponctuée parfois d’éclats de rire tant les remarques d’Henri Michaux sont souvent drôles. Il s’agit donc de notes prises durant un voyage en asie qu’il fît en 1931 : la moitié de l’ouvrage est consacrée à l’Inde, un quart à la Chine, pour finir avec le Japon …
C’est en écoutant France Culture que j’ai entendu parler de ce roman (et de cet empereur romain). Réveillé un peu plus tôt que d’habitude (5h du mat’), j’allume la radio : c’était l’émission « Éloge du savoir » (c’est toujours fascinant d’écouter ces professeurs du collège de France discourir sur un sujet qu’ils maîtrisent complètement), en l’occurence une série de treize épisodes sur « L’empereur Hadrien et les cités grecques » (que j’ai podcasté mais pas encore écouté). Et on y mentionnait ce roman de Marguerite Yourcenar sur celui qui fût un empereur humaniste. Peut-être le fameux « philosophe roi …
Troisième (et probablement dernier) roman de cet auteur que je lis : décidément, je ne suis vraiment pas fan de cet auteur ni de son style ; quant à l’histoire ici contée, on en apprend autant en lisant la page wikipedia des frangines Fox.
Alors que dire ? c’est l’histoire des sœurs Fox qui jouèrent un rôle important début XIXe siècle dans la naissance du spiritualisme moderne. Séances de spiritisme, esprits, coups frappés pour répondre aux questions… C’était devenu la mode, et des personnalités comme Victor Hugo s’y sont fait prendre.
Bon, les histoires de spiritisme, ce n’est pas vraiment …
C’est le troisième roman de Leonard Padura que je lis, sans compter « le cycle des quatre saisons » mettant en scène Mario Conde, policier cubain désabusé. Dans celui-ci, l’auteur nous emmène aux origines de l’indépendance de Cuba, par le biais de la poèsie.
Fernando, exilé en Espagne depuis dix-huit ans, revient à Cuba pour trouver un manuscrit autobiographique du grand poète José Maria Heredia, auquel il a consacré sa thèse. Il est aussi revenu pour découvrir qui parmi ses amis l’a trahi et forcé à l’exil.
Car il sera beaucoup question d’exil dans ce roman (et de trahison): …
Après avoir lu Le cœur des ténèbres, et avant de lire d’autres romans de Joseph Conrad, je poursuis la découverte de cet auteur par sa biographie. C’est toujours bien de connaître la vie d’un écrivain, et Michel Renouard le fait très bien, n’hésitant pas à donner du contexte lié à l’époque ou aux personnages rencontrés.
Il nous dresse le portrait d’un homme à l’enfance marquée (exil, orphelin à onze ans), qui après une première vie de marin (pendant vingt ans), s’établit écrivain en Angleterre, pays dont il deviendra citoyen.
Grand travailleur, fumeur invétéré, mari fidèle (austère ?), il mènera …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…