Vidéo Lambon 2010 : Rednex – Cotton Eye Joe

Et voilà la vidéo du Lambon 2010 : cette année, c’est très Country, avec la chanson « Cotton Eye Joe» des Rednex. La chorégraphie est à priori le fruit d’un long travail, et le public répond présent (ne loupez pas les commentaires !). La fin est quant à elle admirablement rendue par une inspiration de Corentin.

Après deux pièces de théâtre laissant place à une imagination pour le moins délirante, nous voilà donc cette année avec un spectacle country. Fallait-il que les enfants suivent l’exemple donné par les mamans l’année dernière ? on peut se poser la question…

La vidéo est en HD, alors si votre débit est bon, n’hésitez pas à cliquer sur la vidéo (pour aller sur Youtube), passer en haute résolution, puis en plein écran :

meilleure résolution

La vidéo

PS : J’ai du faire un montage vidéo pour ajouter le « rappel », ainsi que le petit texte de transition : réalisé avec Openshot Video Editor, un logiciel entièrement libre sous licence GPL V3. Un logiciel avec une interface se voulant le clone de Windows Movie Maker© et Imovie©. Effectivement, très simple d’utilisation, et efficace.

“Écoutez” France Culture… en mp3 (2)

écoutez France Culture

J’avais écrit un article expliquant comment télécharger une émission de France Culture lorsque le podcast n’est plus disponible, mais l’écoute en ligne toujours possible.

Le site de France Culture vient d’être complètement refait, et la manip n’est plus valide. Il faut procéder d’une manière légèrement différente, et c’est finalement plus simple puisque l’on récupère directement le fichier au format mp3, alors qu’auparavant il s’agissait d’un fichier Real Player (.rm) qu’il fallait ensuite convertir en mp3.

Voilà donc comment faire maintenant

Lorsque vous arrivez sur la page d’écoute de l’émission, faites un clic droit sur le joli bouton rouge (voir image ci-dessus) et choisissez « Copier l’adresse du lien ». Ouvrez ensuite une fenêtre Terminal et taper la commande wget suivie du lien précédemment copié :

récupérer le lien avec wget

Éditer le fichier récupéré, et rechercher «MP3», vous devez obtenir quelque chose de ce genre :

édition du fichier récupéré

La partie qui nous intéresse, c’est le chemin (incomplet) du fichier MP3, surligné en jaune dans l’image ci-dessus, soit :

sites/default/files/sons/2010/05/s21/LES_NOUVEAUX_CHEMINS_DE_LA_CONNAISSANCE_26_05_2010.MP3

Il ne reste plus qu’à ajouter le début du chemin manquant, à savoir :

http://www.franceculture.com/

Ce qui nous donne le chemin complet suivant :

http://www.franceculture.com/sites/default/files/sons/2010/05/s21/LES_NOUVEAUX_CHEMINS_DE_LA_CONNAISSANCE_26_05_2010.MP3

Il ne reste plus qu’à télécharger le fichier en question, toujours à l’aide la commande wget par exemple :

récupération du fichier mp3

Et voilà, le fichier est maintenant prêt à être copié sur votre balladeur…

Paranoid Park – Gus Van Sant

Paranoid Park C’était il y a déjà quelques semaines, j’ai regardé Paranoid Park sur Arte. Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, mais je faisais confiance à Gus Van Sant, réalisateur de Good Will Hunting que j’avais beaucoup apprécié, ainsi qu’Elephant, toutefois dans un registre plus particulier (le drame du lycée de Columbine).

C’est donc l’histoire d’Alex, un adolescent de Portland (Californie), fan de skate qui se rend souvent à «Paranoid Park», LE terrain de glisse où se retrouvent les meilleurs skaters du coin… encore faut-il oser affronter le regard des autres : ne dit-on pas que personne n’est jamais assez mûr pour «Paranoid Park» ? … Le corps d’un homme est retrouvé non loin de là, coupé en deux par un train, et la police enquête. Est-ce un accident ? Que s’est-il passé ? Quelqu’un a-t-il vu quelque chose ?

Paranoid Park Passé les premières minutes, on se laisse emporter par la narration toute en subtilité et pleine de poésie de Gus Van Sant. Alex va être interrogé par la police comme tous les skaters du lycée. L’interrogatoire du flic est révélateur : il tente désespérément de la jouer « pote » avec Alex, du genre « moi aussi j’ai été jeune »… pitoyable ! on comprend vite dans quelle société vit Alex, et le peu de place qu’il y trouve. Il n’exprime rien, totalement hermétique au monde des adultes, mais gardant une façade amicale, cool. Les quelques scènes où l’on aperçoit sa mère ne font que renforcer ce sentiment et c’est encore une fois remarquablement filmé : la mère apparait en arrière-plan, incomplète, ou alors ce n’est qu’une ombre ou même une voix. Les dialogues font le reste. Tout est dit en quelques plans. Les scènes de skate sont elles filmées comme un espace de liberté, presque onirique.

Cerise sur le gâteau, quel ne fût pas mon plaisir de découvrir que deux morceaux d’Elliott Smith font partie de la bande son : Angeles et The White Lady Loves You More. Gus Van Sant est décidément un fan, son film « Good Will Hunting » comportait déjà plusieurs titres de ce grand song-writer américain que fût Elliott Smith. Je ne résiste pas au plaisir de vous proposer le second morceau :

[audio:https://pled.fr/wp-content/uploads/2010/05/TheWhiteLadyLovesYouMore.mp3]

Ce film est rediffusé samedi soir 29 mai sur Arte, à 1h10 : si vous êtes de sortie, à vos magnétoscopes !

Zazie dans le métro – Raymond Queneau

Zazie dans le métro - Raymond Queneau Zazie a dix ans, et la langue bien pendue. Venue à Paris passer deux jours chez son oncle Gabriel, elle n’a qu’une envie : prendre le métro. Hélas, il est en grève…Elle ne le prendra finalement que dans l’avant-dernier chapitre, mais elle ne s’en apercevra pas, car elle dort.

Pourquoi ce titre alors ? on apprend à la fin du roman que la genèse de ce roman fût longue, de 1945 à 1959 : Raymond Queneau modifia alors deux chapitres du manuscrit en supprimant les deux transports en métro de ses personnages, tant celui-ci avait changé. Les deux fragments initiaux sont ajoutés à la suite de cette édition : « Zazie vraiment dans le métro ».

Raymond Queneau avait aussi un grand projet : inquiet du danger à laisser la langue parlée s’éloigner de la langue littéraire, il jeta les base du néo-français, à l’orthographe plus ou moins phonétique, et au vocabulaire typique du langage parlé. C’est amusant, car notre époque a plutôt vu la bataille inverse, celle de la défense du français littéraire contre celui des sms… Raymond Queneau reconnaîtra l’échec de ce projet à la fin de sa vie, admettant par exemple que la télévision n’avait pas eu l’impact négatif qu’il craignait. … il n’a peut-être pas vécu assez longtemps !

Toujours est-il qu’il s’en donne à cœur joie dans ce roman à l’histoire surréaliste et aux dialogues savoureux. Exemple, et je n’ai pas fait de fautes de frappe :

– Tonton, qu’elle crie, on prend le métro ?
– Non.
– Comment ça, non ?
Elle s’est arrêtée. Gabriel stope également, se retourne, pose la valoche et se met à espliquer.
– Bin oui : y a grève. Le métro, ce moyen de transport éminemment parisien, s’est endormi sous terre, car les employés aux pinces perforantes ont cessé tout travail.
– Ah les salauds, s’écrie Zazie, ah les vaches. Me faire ça à moi.
– Y a pas qu’à toi qu’ils font ça, dit Gabriel parfaitement objectif.
– Jm’en fous. N’empêche que c’est à moi que ça arrive, moi qu’étais si heureuse, si contente et tout de m’aller voiturer dans lmétro. Sacrebleu, merde alors.
– Faut te faire une raison, dit Gabriel dont les propos se nuançaient parfois d’un thomisme légèrement kantien.
Et, passant sur le plan de la cosubjectivité, il ajouta :
– Et puis faut se grouiller : Charles attend.
– Oh, celle-là je la connais, s’esclama Zazie furieuse, je l’ai lue dans les Mémoires du général Vermot.
– Mais non, dit Gabriel, mais non, Charles, c’est un pote et il a un tac. Je nous le sommes réservé à cause de la grève précisément, son tac. T’as compris ? En route.

Zazie est plutôt délurée, a réponse à tout, et ne s’en laissera conter par personne. Et comme les adultes de ce roman sont également tous de sérieux « clients », on ne s’ennuie pas au fil des pages et des réflexions des uns et des autres.

Je vous laisse découvrir les « Skeutadittaleur », « bloudjinzes » et autres libertés d’écriture qu’il vous faudra parfois relire deux ou trois fois pour les comprendre !

Raymond Queneau est né au Havre en 1903, mort à Paris en 1976 d’un cancer du poumon. Il était romancier, poète et mathématicien. Zazie dans le métro a fait l’objet d’une adaptation au cinéma par Louis Malle.

Le retour de la bannière aléatoire

Suite des épisodes de la bannière aléatoire !

Résumé des épisodes précédents : grâce à zenphoto, je pouvais aller extraire un morceau d’image d’un des albums. La bannière du site changeait ainsi de manière aléatoire à chauqe chargement de la page, et le résultat était parfois surprenant. Hélas, depuis le début d’année, Free a augmenté sa sécurité, et la fonction php include() que j’utilisais est maintenant totalement interdite. Retour donc à une bannière fixe, malgré de nombreux essais de contournement.

Je me suis alors orienté vers une autre solution : puisque de mon blog WordPress en local (sur le pc) la fonction include fonctionne toujours, lorsque l’image générée me plait, je la sauvegarde dans un répertoire. Il suffit ensuite d’appeler une de ces images de manière aléatoire. Pour ce faire, après une petite recherche sur le web, j’ai trouvé le code suivant :

<?php
$curdir=getcwd(); chdir(get_template_directory() . "/images/headers");
$files=glob("*.{gif,png,jpg,gif}", GLOB_BRACE);
chdir($curdir);
$file=$files[array_rand($files)];
?>
<img src="<?php echo(get_bloginfo('template_url')."/images/headers/$file"); ?>" width="770" height="140" alt="<?php bloginfo('name'); ?> random header image" />

Je le teste en local, tout fonctionne à merveille. Mais voilà, nouveau problème avec Free : glob est également désactivé ! 🙁

Heureusement, mes fichiers portant tous le même nom suivi d’un chiffre (banniereX.jpg), j’ai pu simplifier le code en procédant de la sorte :

<?php
$rand =  rand(1, 50);
?>
<img src="<?php echo(get_bloginfo('template_url')."/images/headers/banniere$rand.jpg"); ?>" width="970" height="140" alt="<?php bloginfo('name'); ?> random header image" />

C’est beaucoup plus simple, mais m’oblige à gérer le nombre de fichiers présent manuellement : cinquante images pour l’instant si vous avez suivi… J’en ajouterai sûrement d’autres de temps en temps.

Et finalement, la solution m’a été donnée sur le forum phpfrance : plus de fonction glob, et plus besoin de gérer le nombre d’images :

<?php
$curdir=getcwd(); chdir(get_template_directory() . "/images/headers");
$dossier=getcwd();
$list = opendir($dossier);
$tabfile = array();
while ($fichier = readdir($list))
  {
  ($fichier != "." && $fichier != ".." && $fichier != ".htaccess")? $tabfile[] = $fichier : '' ;
  }
  closedir($list);
//mélange du tableau
  shuffle($tabfile);
// premier élément du tableau
$file = array_shift($tabfile);
chdir($curdir);
?>
<img src="<?php echo(get_bloginfo('template_url')."/images/headers/$file"); ?>" width="970" height="140" alt="morceau d'image..." title="morceau d'image..." />

Le principe de Peter et de Dilbert

dilbert1

Voilà plusieurs fois que je parle du principe de Peter à des amis, et je me rend compte qu’ils ne connaissent pas. Si vous travaillez dans une entreprise de taille respectable, ce principe vaut pourtant la peine d’être connu, car vous ne manquerez pas de remarquer sa justesse dans votre propre entreprise… Alors de quoi s’agit-il ? Selon ce principe :

Tout employé tend à s’élever à son niveau d’incompétence.

Il est suivi du « Corollaire de Peter » :

Avec le temps, tout poste sera occupé par un incompétent incapable d’en assumer la responsabilité.

Une extension ultérieure, appelée Principe de Dilbert suppose que :

Les employés les moins compétents seront toujours affectés aux postes où ils produiront le moins de dégats, c’est-à-dire l’encadrement.

Explications du principe

Dans une entreprise, les employés compétents sont promus et les incompétents restent à leur place. Donc un employé compétent grimpe la hiérarchie jusqu’à atteindre un poste pour lequel il ne sera pas compétent. À ce stade, il devient donc un incompétent qui va occuper son poste indéfiniment. Autrement dit :

  • un incompétent garde son poste.
  • un employé compétent promu est remplacé par un autre employé, potentiellement incompétent.
  • si le nouvel employé est compétent, il sera promu et remplacé à son tour par un nouvel employé jusqu’à ce que le poste échoie à un incompétent.

Les hiérarques

En haut de la pyramide se trouvent les hiérarques, qui n’échappent pas à la régle. Peter remarque alors qu’ils se contentent bien souvent de participer à des séminaires, colloques et autres conférences. Or on ne peut déboulonner un hiérarque incompétent pour les raisons suivantes :

  • seul un hiérarque peut le faire
  • s’il le fait, il se déjuge et admet son incompétence à discerner le personnel compétent
  • mais on peut toujours déplacer la sous hiérarchie que constitue le personnel sous ses ordres
  • le hiérarque reste ainsi seul à la tête d’une pyramide sans base, sur son « sommet volant »

Les super-compétents

Peter remarque que la compétence, chez les employés d’une organisation, se répartit selon une loi normale  : à chaque extrémité, on trouve 10% de super-incompétents et à l’autre bout 10% de super-compétents. Peter observe que ceux-ci auront du souci à se faire !

Si virer les 10% incompétents semble logique, pourquoi virer les 10% de super-compétents ? parce qu’ils vont commettre à terme une faute beaucoup  plus grave : outrepasser leurs fonctions et bousculer la hiérarchie. Le pire qui puisse arriver dans une entreprise.

Bref, vous l’aurez compris, il s’agit d’une sévère critique du système hiérarchique !

dilbert2

source : article sur wikipedia.

Ubuntu Lucid Lynx 10.04

La nouvelle version d’Ubuntu arrive aujourd’hui. Il s’agit cette fois de Lucid Lynx, version 10.04 (avril 2010), et ce sera une version LTS (Long Time Support). Plutôt que faire la liste exhaustive des changements, la nouvelle version du kernel, etc… voyons ce qui me paraît le plus attrayant dans cette version.

Apparence

Lucid Lynx est fourni avec deux nouveaux thèmes : Ambiance et Radiance. Voilà ce que donne le premier, avec un nouveau fond d’écran.

le nouveau thème

Fort joli ma foi, et comme je commençais à me lasser de mon thème actuel (Bamboo Zen), je crois que je vais l’adopter. C’est finalement assez agréable de changer de temps en temps l’apparence du bureau.

Ubuntu One Music Store

Second point, et non des moindres, Ubuntu a signé un accord avec 7digital, et va désormais proposer l’achat de musique en ligne. La musique sera encodée en mp3 et sans DRM, ce qui apporte vraiment un plus : les DRM, c’est ce qui fait que même si vous avez acheté la musique, elle ne vous appartient pas vraiment, et qu’un simple changement de PC peut au final signifier la perte de ces morceaux.

Le mauvais côté de cette annonce, c’est que pour des raisons de droits, certains pays (dont la France) n’auront accès qu’à une partie du catalogue : seuls les titres de Warner Music Group et EMI seront disponibles en France.

Ubuntu Music Store

L’accès à Ubuntu Music Store se fera par le lecteur audio (Rhythmbox, Banshee, Amarok…). Couplé avec Ubuntu One, vous aurez la possibilité en cas de perte du fichier de copier le fichier 3 fois entre Ubuntu One Music Store et Ubuntu One, ce qui offre quand même une quasi garantie de ne pas perdre ses fichiers.

Ubuntu One est déjà présent dans la version courante : c’est un « Personal Cloud computing », en clair un espace disque sur le web, vous permettant de sauvegarder/synchroniser vos fichiers préférés entre plusieurs ordinateurs. Ubuntu offre 2 Giga-octets gratuitement, après il faut payer. Cela permet à Ubuntu de faire rentrer un peu d’argent d’une part (offre d’un service), et au moins on est certain ici que votre vie privée sera respectée et qu’aucun usage ne sera fait de vos données. Suivez mon regard…

Démarrage

Lucid : démarrage Enfin, toute la phase de démarrage a été revue : nouvelle apparence, et surtout (encore) plus rapide, avec la suppression de la couche HAL (Hardware Abstraction Layer) de la phase démarrage uniquement. J’ai cherché à en savoir un peu plus là-dessus, alors ce qui suit est un peu plus technique.

En fait cette couche sert à traquer les périphériques et évite aux développeurs d’écrire du code spécifique pour chacun d’entre eux ; ceci à travers une interface, maintenant à jour une liste des périphériques présents sur le système, et fournissant des informations à leur sujet. HAL est par exemple sollicitée à chaque branchement à chaud d’un périphérique, tels une clé usb ou une imprimante… ou encore lors de la mise en veille/hibernation d’un portable. Windows utilise également une HAL.

C’était devenu avec le temps un gros bloc très lourd tant à charger qu’à maintenir, faisant beaucoup de choses (trop), dont certaines inutiles ou encore de manière inefficace. Ajoutons à cela beaucoup de choses en commun avec Udev et DeviceKit, plus récents et plus efficaces.

Le monde du logiciel Libre a cet avantage de réagir très vite aux situations de ce type, et maintenant Linux peut facilement se passer de cet encombrante HAL. Ubuntu emboite donc le pas à Fedora, qui avait déjà fait le saut.

La HAL reste néanmoins présente dans le système car certains programmes l’utilisent encore. Gageons que les-dits programmes seront rapidement mis-à-jour, et que la HAL sera définitivement retirée d’une version prochaine.

Conclusion

Je n’ai pas parlé de Gwibber, un client « social » pour se connecter à Twitter, Facebook, Identi.ca et autres réseaux sociaux de ce genre. Car l’accent a également été mis sur cet aspect très à la mode de nos jours.

Il en résulte qu’Ubuntu Lucid Lynx semble acquérir beaucoup de maturité, prêt à être utiliser par Monsieur tout le monde (ou Madame Michu), avec tout ce que l’on a besoin de nos jours. Tous les logiciels requis sont là, prêts à l’emploi, bien intégrés…

Quand on voit les progrès réalisés en quelques années, la capacité de créer, de remplacer ce qui ne va pas, la volonté d’être au plus près de l’utilisateur d’aujourd’hui et de ses besoins… alors pourquoi s’en passer ?

Rue de la Sardine – John Steinbeck

Rue de la Sardine - John Steinbeck Après Tortilla Flat, voilà un autre roman de John Steinbeck, tout à fait dans la même veine jubilatoire. Nous sommes toujours à Monterey (Californie), et l’envie de ne pas travailler de Mack et ses copains aussi arrêtée que l’était celle de Danny et ses amis.

Mais voilà, ils voudraient faire plaisir à Doc, un type vraiment sympa qui leur rend toujours service. Lui organiser une fête… mais avec quel argent ? ils vont y réussir, grâce à une chasse à la grenouille mémorable ; même Lee-Chong, l’épicier chinois, pourtant rompu aux affaires (tout en douceur, façon orientale) se fera avoir, car Mack est malin… Mais la fête ne va pas se dérouler exactement comme prévu, surtout que Doc n’est pas là, et qu’accessoirement, elle a été organisée chez lui, sans le prévenir, pour lui faire une vraie surprise. Extraits de la fête en question :

Ils avaient lampé le whisky jusqu’à la dernière goutte et se sentaient le coeur en fête. Des passants entrèrent, se joignirent à la fête, et coururent chez Lee chercher un peu à boire. Lee Chong lui-même s’était mis de la partie, mais il avait décidément très mauvais estomac : il fut rapidement obligé de retourner chez lui. […] Un groupe de clients du Drapeau  de l’Ours, prenant le Laboratoire pour un établissement rival, fit invasion, en poussant des clameurs de joie. Ils furent repoussés, mais dans une sanglante bataille, une interminable, une folâtre bataille qui laissa deux carreaux cassés, et abattit la porte d’entrée. Le bruit des bonbonnes cassées était très désagréable à entendre. […] A une heure et demie du matin, on vit entrer un ivrogne attardé, il fit une réflexion qu’on estima insultante pour Doc : Mack lui assena un direct dont on se souvient, dont on parle encore.

Doc n’arrivera que le lendemain matin… et découvrira son labo en très piteux état. Mais comme c’est un type sympa et compréhensif, une autre fête sera organisée, et celle-là sera grandiose !

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…