Un traqueur dans WordPress.com stats

ghostery Début janvier, j’ai publié les stats du blog, obtenues à l’aide du plugin WordPress.com Stats.

Un commentaire de Merlinux me demande alors des infos sur ce plugin ; je lui répond bien volontiers, et voilà qu’après avoir fait ses propres recherches, il m’informe que ce plugin envoie des infos chez Quantcast.

Quantcast est un service web de statistiques destinés aux annonceurs et commerçants. Il collecte des informations et les fournit pour une publicité ciblée.

J’étais très surpris, persuadé que la politique de confidentialité de WordPress était satisfaisante, et d’autre part n’ayant jamais vu aucune mention de ce traqueur intégré dans le plugin.

Évidemment, je ne veux pas de genre de trucs sur mon blog : pas de pub, pas de bouton genre Facebook et plus généralement pas de traçage… j’avais d’ailleurs retiré Google Analytics il y a un an lorsque j’avais réalisé qu’ils utilisaient les données collectées.

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Stop SOPA, PIPA, ACTA, et cetera…

Vous avez peut-être remarqué aujourd’hui que certains sites présentaient soit une bannière, soit une page complète alertant sur les risques de censures sur le net.

Voilà par exemple ce que l’on pouvait lire sur le site de La Quadrature du Net :

Ce site est éteint aujourd’hui, pour protester contre les projets de lois SOPA (Stop Online Piracy Act) et PIPA (PROTECT-IP Act) actuellement en discussion au Congrès des États-Unis, et contre l’accord sur la contrefaçon ACTA, actuellement en débat au parlement Européen.

Ces initatives sont une tentative globalisée de censure d’Internet au nom du droit d’auteur. Elles porteront inévitablement atteinte à la liberté d’expression, à la protection de la vie privée, à l’innovation et à la libre concurrence sur Internet.

Nous, citoyens, devons appeler nos responsables politiques à s’opposer à ces textes illégitimes et dangereux.

En savoir plus sur SOPA (Wikipedia), PIPA (Wikipedia, en anglais), et ACTA (video).

Si l’on n’y prend garde, ce sont à terme les libertés des citoyens qui seront peu à peu rognées sous des prétextes fallacieux afin de garantir les profits des grosses multinationales, attirées par l’énorme source de revenus potentiels que représente internet.

Alors agissons comme des citoyens. avant qu’il ne soit trop tard (pour se plaindre).

Nouvel an à Plougoulm – dimanche

Accéder à l'album C’est le dernier jour, et il fait toujours aussi beau ; bon, d’un autre côté, on en a loupé la première moitié ! 😉

Avec Bernard et Flo, on va quand même se balader en fin d’après-midi vers Porsguen et la baie de Kernic, histoire de voir la mer une dernière fois.

Voilà qui clôt la série de photos du « nouvel an à Plougoulm » . Cette région est vraiment très belle, on ne s’en lasse pas, et les gens du coin très sympathiques bien entendu !

Nouvel an à Plougoulm – samedi

Accéder à l'album Nous y voilà, c’est le dernier jour de l’année, et donc le soir du réveillon.

On part d’abord prendre un bon bol d’air à la pointe de Perharidy, près de Roscoff. Le temps est gris et la vue limitée, mais le coin est joli.

Puis c’est la soirée qui commence, avec un beau plateau de fruits de mer (les huîtres de Carantec seront délicieuses), suivi d’un chapon : simple et efficace ! Puis place à la musique et à la danse… jusqu’à la fin de la nuit !

Nouvel an à Plougoulm – vendredi

Accéder à l'album Deuxième journée à Plougoulm, et cette fois il pleut. Balade à Morlaix pour quelques uns, dans le très joli centre historique.

À l’heure de l’apéro, on va chez Yvonne, LE bar de Plougoulm qu’il ne faut pas louper. Une seule photo, mais grosse ambiance pour ceux qui s’attarderont le plus.

Enfin soirée calme au gîte, entre poker, lecture ou partie de yams.

Shim Chong, fille vendue – Hwang Sok-yong

Shim Chong, fille vendue - Hwang Sok-yong C’est le libraire qui m’avait décrit cet écrivain sud-coréen comme l’un des plus grand d’Asie. Quand j’ai vu celui-ci sur la table, avec cette petite critique du Canard enchaîné « Un roman tendre et délicat sur une fille de joie et de peines… » sur la couverture, je l’ai emporté.

Shim Chong est une figure mythique de l’imaginaire coréen. Le roman se déroule à la fin du XIXème siècle dans une Asie en pleine tourmente avec l’arrivée des occidentaux et leurs bateaux à vapeurs (les navires noirs) qui forcent l’ouverture des ports pour le commerce (début de la mondialisation, à coups de canons à l’époque !), les guerres de l’opium qui s’en suivirent, l’emprise du Japon sur la région. Il manque une carte d’époque pour mieux suivre.

Mais la vraie toile de fond du roman, c’est le sort réservé aux femmes (dans cette partie du monde et à cette époque ?). Les jeunes filles pauvres sont facilement vendues, et les maisons de plaisirs faisant partie du paysage et de la culture, leur destin tout tracé.

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Statistiques du blog – année 2011

nombre de visites Après les cadeaux de Noël, les vœux de la nouvelle année, c’est le moment de regarder un peu les stats du blog, grâce au plugin WordPress.com Stats.

Côté nombre de visites, ça grimpe toujours doucement, selon une règle très simple : plus de contenu = plus de visites. Et donc on dépasse la barre des 6000 visites mensuelles plusieurs fois en 2011.

J’ai publié 101 articles cette année, contre 96 l’année dernière (voir les archives dans la colonne de gauche). C’est à peu près stable, et moins que les années précédentes, mais les articles sont plus élaborés qu’au début du blog.

Un premier plugin WP online counter, activé depuis le début du site ou presque (et affiché en bas de page), me donne un nombre total de visiteurs de 482 703 à ce jour, contre 318 875 il y a un an. On approche des 500 000 visites : ce sera pour cette année !

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Discours de la servitude volontaire – La Boétie

Discours de la servitude volontaire - La Boétie Ce texte d’Étienne de La Boétie est souvent cité comme une référence, je l’avais donc mis sur ma liste. S’il ne fait en lui-même qu’à peine quarante pages, l’introduction de Simone Goyard-Fabre en fait plus de cent vingt, donnant un peu d’épaisseur au livre.

Cette introduction est très intéressante, décrivant très bien ce qu’est Le Discours et ce qu’il n’est pas, sa date de composition incertaine, donnant le contexte historique, etc… C’est toujours un peu frustrant de lire 120 pages à propos d’un texte que l’on s’apprête à lire, mais c’est assez réussi cette fois.

Le Discours a également été appelé le Contr’un : selon La Boétie, la tyrannie est fondamentalement et essentiellement monocratie : l’autorité d’un seul. Dès lors, l’important n’est pas de poser l’origine du pouvoir ; c’est d’en examiner l’exercice. Et cet exercice, puisqu’il ne peut être « public », est nécessairement mauvais, ne répondant pas à l’essence du politique.

La « république » — entendons la res publica (la chose publique) — doit avoir un caractère « public », qui est, comme tel, irréductible à des rapports privés comme le sont les rapports domestiques ou les rapports de patronage.

Mais le tyran n’est pas le seul responsable, les peuples se laissant volontiers asservir :

Paresse native qui est comme sa seconde nature : si la nature de l’homme est bien d’être franc [libre] et de le vouloir être, mais aussi sa nature est telle que naturellement il tient le pli que la nourriture [l’habitude] lui donne.

Aspiration à la liberté et tendance à la paresse s’affrontent donc en l’homme… si l’on regarde notre société de consommation et de divertissement, cette remarque n’a pas pris une ride. À croire que nos gouvernants sont au courant !

Pour La Boétie, il y a une « dé-naturation » à la fois de l’homme qui aspire naturellement à la liberté et du tyran qui devrait gouverner pour le bien de tous. Il ne l’explique malheureusement pas.

« Le XVIème siècle ouvre l’âge moderne » (P. Villey) : cette formule s’applique parfaitement au texte de La Boétie. Il annonce probablement l’âge des Lumières, une première pensée en dehors du dogme théologique et de la royauté de droit divin, ainsi qu’un vibrant appel à la liberté des peuples.

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Le chirurgien ambulant – Wolf Serno

Le chirurgien ambulant - Wolf Serno Cadeau de mon libraire (j’avais passé une belle commande) ? en fait offert par J’ai Lu dans le cadre d’un programme « Livre offert pour deux achetés » comme indiqué sur la couverture.

Oui mais ma commande ne comportait aucun J’ai Lu ? apparemment le libraire semble prendre certaines initiatives personnelles… et c’est très bien comme ça, c’est pour cela que je l’aime  !

Alors c’est le genre de roman à base historique, et excessivement romanesque. Nous allons suivre les aventures rocambolesques de Vitus, abandonné dès la naissance, élevé dans un monastère par les moines, y apprenant la médecine, puis partant dans le vaste monde à la recherche de ses origines. Et comme nous sommes au XVIème siècle, l’exercice médical en est encore à ses balbutiements… on est toutefois surpris de ce qu’ils pouvaient déjà faire.

Quant aux aventures de Vintus, une chose est sûre : il est tellement sympa qu’il ne peut rien lui arriver de grave. Même l’inquisition n’y pourra rien ! L’occasion tout de même de la voir traitée sous un angle intéressant : l’enrichissement de l’Église par le dépouillement de soi-disant hérétiques. Pour le reste, c’est assez abracadabrantesque comme dirait l’autre.

Dernière remarque : à la fin du livre on trouve un extrait de la suite : « Le chirurgien de Campodios ». C’est la première fois que je vois cela, mais bon, le livre est offert pour deux achetés, ça vaut le coup d’essayer d’en vendre un troisième ! 😉

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…