C’est le troisième bouquin de Hunter S. Thompson que je lis : j’avais commencé par Las Vegas parano (1972), récit totalement déjanté d’une escapade à Las Vegas par un journaliste et son avocat sous l’emprise de la drogue et de l’alcool, illustrant ainsi la fin du rêve américain… C’était aussi la découverte du journalisme gonzo, inventé par Thompson, et consistant à s’immerger dans le sujet à traiter, avec toute la subjectivité que cela entraîne.
J’avais ensuite lu Hell’s Angels (1965) : Hunter S. Thompson, fasciné par le groupe de motards légendaire, intègre ce dernier pendant un an… L’histoire se terminera mal, puisque Thompson manquera d’y laisser sa peau (une « querelle éthylique spontanée » dira-t-il), mais le récit est captivant et le roman-reportage celui d’un vrai journaliste certes, mais aussi d’un grand écrivain. Ça fait même froid dans le dos… aller se mêler à une bande comme ça, il ne faut pas avoir peur !
Rhum express est le deuxième roman de Thompson (1961), et inspiré de ses premières années de carrière : Kemp, journaliste globe-trotter d’une trentaine d’années, se retrouve à Porto Rico, embauché par un petit journal local plutôt minable et sur le point de faire faillite. Déjà complètement désabusé sur le métier de journaliste et même sur la vie en général, il n’a pas de mal à se faire des amis auprès de quelques collègues dans le même état que lui. Porto Rico est à l’époque une cible de choix pour le capitalisme américain (l’expérience Cubaine aidant), et les projets de développement touristique en plein essor (ainsi que les magouilles afférentes). Le rhum aidant, les compères vont vite s’attirer des ennuis…

La dernière version d’Ubuntu vient de sortir, la 12.04. Le nom de code choisi est Precise Pangolin (le pangolin précis), ce dernier étant un petit mammifère insectivore vivant dans les régions tropicales et équatoriales d’Afrique et d’Asie du Sud-Est. C’est une version LTS (Long Time Support), et l’accent a été mis sur la robustesse, la finition et la performance.
De mon côté, j’en ai profité pour faire une installation au lieu d’une mise à jour. Cela faisait 3 ans je crois que je faisais des mises à jour (upgrade)… Ma partition root occupait 36 Go !! Après l’installation, je suis redescendu à 4 Go… Bien sûr je n’ai pas encore réinstallé tous les logiciels dont je me sers (je le ferai au fur et à mesure de mes besoins), mais le nettoyage valait visiblement le coup (MàJ: deux jours après, je suis à 9 Go).
C’est le deuxième livre de Nietzsche que je lis, après 
Fukushima, c’était il y a un an, le 11 mars 2011. Un reportage sur Arte intitulé « Enquête sur une supercatastrophe nucléaire » retraçait tout ce qui s’est passé dans la centrale au moment de la catastrophe, avis d’experts internationaux à l’appui, puis comment le gouvernement et Tepco ont géré la chose via les médias… Finalement, les deux parties du reportage sont aussi inquiétantes l’une que l’autre.


