Hommage à la Catalogne – George Orwell

Hommage à la Catalogne - George Orwell La guerre d’Espagne est un sujet passionnant, faisant partie de l’histoire récente, et dont il y a beaucoup à apprendre. Quand un écrivain comme George Orwell décide de faire le compte-rendu de sa propre expérience, ça vaut le coup de le lire.

Il va essentiellement nous raconter son expérience personnelle, assez brève en fait (environ 6 mois à partir de fin 1936) ; il en résulte une description surprenante de ce que peut être une guerre de position, coincé dans sa tranchée, mal ou pas armé (!), à souffrir plus de la faim et du froid que d’autre chose. D’autant qu’il se rend à Barcelone (pour se porter volontaire) avec sa femme, et que celle-ci l’y attend lorsqu’il est est sur le front.

Mais sa véritable intention est ailleurs : il s’est engagé dans les milices du P.O.U.M. (Parti Ouvrier d’Unification Marxiste), un parti créé en 1935 à Barcelone, souvent réputé trotskiste, mais en fait simplement anti-stalinien. Atterré par la façon dont les intellectuels communistes accusent le P.O.U.M. de toutes les calomnies, il se décide à raconter ce qu’il  a vécu (le livre paraît, avec des difficultés, en avril 1938), en s’attachant à faire un récit d’une honnêteté scrupuleuse, très attentif à rapporter la vérité telle qu’il l’a vécue.

D’ailleurs, en le lisant, je pensais à L’homme qui aimait les chiens (Leonardo Padura), qui parle aussi un peu de cette période à Barcelone, et des manœuvres politiciennes de Staline et du Parti Communiste, plus concentré sur la prise de pouvoir parmi les républicains (socialistes/anarchistes/communistes) qu’à faire gagner la révolution.

A la fin du livre se trouvent deux appendices, originellement les chapitres V et XI, reporté ainsi à la demande de l’auteur :

Ils traitent de la politique intérieure de la révolution espagnole, et il me semble que le lecteur ordinaire les trouverait ennuyeux. Mais, en même temps, ils ont une valeur historique, surtout le chapitre XI, et il serait dommage de les supprimer. En écrivant ce livre, j’ai tâché de concentrer mes réflexions politiques sans ces deux chapitres, et on peut les mettre à la fin sans interrompre le récit.

Je les ai trouvé passionnants, car ils apportent beaucoup à la compréhension de ce que fût la guerre d’Espagne, de ses enjeux, et du  rôle des uns et des autres, en particulier des communistes :

A l’exception des petits groupements révolutionnaires qui existent dans tous les pays, le monde entier était résolu à empêcher la révolution en Espagne. Notamment le parti communiste, avec la Russie soviétique derrière lui, s’était jeté de tout son poids à l’encontre de la révolution. C’était la thèse communiste que, au stade actuel, faire la révolution serait fatal et que le but à atteindre en Espagne ne devait pas être le pouvoir ouvrier, mais la démocratie bourgeoise. Il est à peine besoin de souligner que ce fut cette ligne-là qu’adopta également l’opinion capitaliste « libérale ».

Voilà donc quelques extraits, où George Orwell nous conte son quotidien de milicien, nous fait part de l’expérience humaine inoubliable qu’il a alors vécu, puis sur l’évolution que pris cette guerre (ou cette révolution). C’est très bien écrit, et l’on sent toute l’importance que l’auteur met à vouloir partager son expérience, à dire sa vérité.

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Changement d’album photo

Changement de programme, c’est le cas de le dire ! Après mûre réflexion, j’ai fini par réinstaller Zenphoto. La nouvelle galerie décrite ci-dessous reste en l’état pour l’instant (j’avais déjà migré 6 albums), on verra par la suite, je lui trouverai peut-être un usage.
Voir cet article pour plus d’infos.

Lien vers le nouvel album photo Suite au changement d’hébergeur, j’en profite pour changer de galerie photo, adieu donc Zenphoto.

D’une part je n’ai pas que des bons souvenirs des mises à jours de Zenphoto (en plus chez Free, c’était vraiment tordu), et puis c’est devenu plus qu’un simple album photo (un véritable CMS), et je n’ai pas besoin de toutes ces fonctionnalités, puisque le blog utilise WordPress.

Comme One.com propose un album photo, autant utiliser le leur, qui semble tout à fait correct. Par contre, ce sera certainement moins paramétrable que Zenphoto : je ne peux pas faire de sous-albums (mais je peux faire plusieurs galeries…). Mais il accepte les légendes, les commentaires (avec captcha), les vidéos. Cela devrait suffire.

Même si je fais moins de photos depuis quelque temps (et encore moins de nouveaux albums), j’ai tout de même envie de retrouver mes albums, notamment ceux de la rubrique « Tourisme », comme par exemple mon voyage en Asie…

Je vais voir ça tranquillement, il va falloir recréer tous les albums, y compris les légendes des photos auxquelles je tiens particulièrement, car cela donne un contexte de l’instant, dont on ne se souvient pas toujours quelques années après. Bref, cela va  prendre du temps… J’en ai refait 2 aujourd’hui !

White God – Kornel Mundruczó

White God - Kornel Mundruczó Cela faisait quelques jours que sur France-Culture, une  petite bande annonce parlait de ce film. Échaudé par les deux précédents films que j’étais allé voir (cf. articles précédents), je me suis dit : cette fois, je ne vais pas être déçu. Sentiment confirmé par la participation d’Arte affiché lors du générique de début.

Hélas, ce fût encore une déception. Le plus drôle c’est que j’avais le « Canard enchaîné » du jour dans la poche, sans être pour autant arrivé à la page spectacle. Ce n’est qu’après le film que je l’ai lu la critique. Je vous la livre telle quelle, ce sera dix fois mieux que tout ce que je pourrais dire :

Tout part d’une vision : dans Budapest désert, une horde de chiens poursuit une enfant à vélo…
Puis ce long-métrage ambitieux de Kornel Mundruczó se vautre longuement dans le film animalier cucul : une petite fille veut sauver son gentil toutou bâtard du monde cruel des hommes. Avant un brusque virage vers le film quasi fantastique à prétention philosophique : ledit bâtard, dressé au combat par un malfrat, dirige la vengeance du peuple chien contre les hommes…Selon un shéma rappelant étrangement « La planète des singes » ! Cette fable canine, plombée par la musique grandiloquente, a décroché le grand prix de la section « Un certain regard » à Cannes. A croire que le jury a été mordu ! – D.F.

Respire – Mélanie Laurent

Respire - Mélanie Laurent Cinéma encore, et cette fois un film vu totalement au hasard : il y avait des travaux à l’appartement, un collègue m’a filé un ticket Gaumont, et j’ai choisi une fois devant le ciné : il y avait Interstellar, mais je me suis dit « trop d’effets spéciaux »… J’ai vu cette affiche, film français… allez, on y va !

Franchement, je n’ai trouvé aucun intérêt ni à cette histoire, ni à ces jeunes actrices (si ce n’est qu’elles sont très jolies). Quel ennui !

L’histoire : une lycéenne sensible (crédule ?) se fait manipuler par une autre (très narcissique) jusqu’au harcèlement. Voilà, tout est dit, il n’y a plus qu’à dérouler les plans les uns derrière les autres, où les deux jeunes filles pourront partager une cigarette quoiqu’il arrive ; à se demander si l’industrie du tabac a sponsorisé le film… Même  si c’est bien filmé, avec une belle lumière, pour le contenu, on repassera.

Le film est tiré d’un premier roman éponyme d’Anne-Sophie Brasme (écrit à 17ans) , qui a marqué la réalisatrice dans son adolescence… alors bon, peut-être les ados le trouveront-ils intéressant ?

Là encore, très content de sortir de la salle, et je regrettais presque les effets spéciaux d’Interstellar !

Gone girl – David Fincher

Gone girl - David Fincher Je suis allé voir ce film avec des amis, sans que ce soit vraiment un choix, ou disons par défaut : petit cinéma, une seule affiche ce soir là, l’envie de sortir, et puis bon, un thriller avec Ben Affleck, « ça devrait le faire »…

Effectivement, l’intrigue est plutôt pas mal, même si j’ai trouvé le début très lent (il faut attendre presque une heure pour que ça démarre vraiment).Le dénouement de son côté m’a paru plutôt étrange (mais pourquoi reste-t-il avec elle ?)…

Quant à la psychologie des personnages, surtout cette femme « si intelligente », on est en droit de se poser des questions… qui nous ramènent irrémédiablement au manque de crédibilité de l’ensemble : l’impact des vilains médias notamment… mais on est aux États-Unis, n’est-ce pas ? autant forcer le trait.

À la réflexion, l’auteur aurait pu s’abstenir de modifier l’ordre chronologique (comme dans les romans, je trouve cela rarement réussi) : cela aurait rendu le début du film beaucoup plus rapidement intéressant. C’était aussi sans doute l’occasion de réduire la durée du flm : 2h30 !

Franchement, j’étais content de sortir de la salle !

Bienvenue sur le nouveau blog !

Il y a deux semaines, Free a brusquement bloqué mon compte, et accessoirement détruit la base de données du blog. Ceci sans aucun message pour me prévenir, ce qui me parait pourtant la moindre des choses (pour rappel, le blog fonctionnait depuis 2005 sans problème).

Le site ne marchait tout simplement plus (erreur 403 dans mon cas). L’accès ftp était également bloqué : à vous de deviner ce qui se passe… cool, hein, le service Free ? 🙁

J’ai donc décidé d’abandonner les pages perso free :

  • Le blog était déjà pas mal limité par le manque de mémoire alloué par Free, j’en ai déjà parlé ici sur le blog.
  • En 2012, c’était l’accès à Akismet, le service de protection contre les spams intégré à WordPress, qui était supprimé, toujours sans aucune explication  (une des caractéristiques récurrentes des services Free).
  • Restait alors la solution des plugins pour se protéger, mais là aussi, les ressources allouées par Free empêche d’utiliser les meilleurs (pas assez de mémoire).
  • Et la semaine dernière, Free me bloque mon compte et détruit la base SQL du blog arbitrairement, sans explication.

Ici, on atteint les sommets : Free d’une part, nous empêche d’avoir une protection efficace contre les spams, mais se comporte en véritable despote lorsque vous subissez un attaque, malgré toute votre bonne volonté. Bref ras le bol…

One.com

J’ai donc créé un compte chez One.com , un hébergeur payant, mais accessible et fournissant à priori un service de très bonne qualité. J’ai dans la foulée créé mon propre domaine, et j’ai choisi www.pled.fr, là où vous êtes actuellement. C’est la nouvelle adresse du blog.

La première année étant offerte, je n’ai payé que le nom de domaine pour cette première année, soit 14,40 €. L’année prochaine, cela devrait me coûter environ 50€ à l’année.

Migration

La migration du blog en lui-même ne s’est pas trop mal passée : installation en un click de la version 4.0, enfin ! (j’étais bloqué à la 3.2.1 avec Free à cause du manque de ressources). Les articles et les commentaires ont été importés sans problème sur le nouveau, à ceci près que j’ai perdu les catégories des articles. J’ai donc environ 800 articles à modifier manuellement, ça va me prendre un peu de temps.

Il va falloir aussi revoir certains plugins… et certainement plein de petits autres trucs. Mais bon, dans l’ensemble, c’est plutôt pas mal, et le blog est déjà opérationnel.

Le bon côté, c’est que je suis maintenant en v4.0, que je ne suis plus bloqué par le manque de ressources par Free. Ça donne envie de refaire des choses là où la situation était bloquée.

Le vrai problème, ce sera la galerie Zenphoto : pas sûr que je puisse réinstaller tout ça à l’indentique sans galérer… pas sûr que j’en ai vraiment envie d’ailleurs, la mode des photos m’a un peu passée. Mais il y a un bel historique, ne serait-ce que pour les amis… À voir après le blog.

Pour la petite histoire

Une fois compris ce qui se passait (ce n’est pas évident), il faut se rendre sur l’interface de gestion de free, et cliquer sur « Ré-activer votre compte pour les pages personnelles (si celui-ci a été suspendu) ».
Dans mon cas, le message était le suivant :

Base mysql polluée par du spam. Nous avons vidé les tables mysql concernées. Mettre en place des mesures de protection contre le spam.
Ce bloquage consitue un avertissement. Afin de retrouver l’accès à votre page personnelle, vous devez vous engager à corriger les points cités ci- dessus au plus vite.

C’est parti, il faut aller demander le déblocage du compte sur le news group proxad.free.servies.pagesperso… puis attendre, des bénévoles répondent, et transmettent les consignes et procédures. Il faut indiquer les actions que l’on va prendre pour que cela ne se reproduise plus. La demande officielle est finalement faite.

Hélas, le temps que tout cela se passe, il est déjà vendredi soir ! Pas de chance Pascal !

La personne qui « débloque les comptes » ne travaillant pas le week-end, et ayant potentiellemnt pris un RTT le lundi… ce n’est qu’aujourd’hui mardi que mon compte a enfin été débloqué.

Pour conclure

OK, ce service est gratuit. J’imagine également que les moyens pour maintenir ce service sont extrêmement limités. Mais ce serait peut-être mieux de carrément le fermer, si Free n’est pas en mesure de traiter ses clients correctement. Je me vois mal effacer la base de données d’un client pour des problèmes de sécurité réseau dont je suis responsable, mais incapable d’assumer, et ne pas prendre la peine de le prévenir qu’un problème a eu lieu.

Équatoria – Patrick Deville

Équatoria - Patrick Deville Retour à Patrick Deville et à ses romans mêlant histoire et voyage. Cette fois, nous partons en Afrique centrale, et le fil rouge sera cette fois Pierre Savorgnan de Brazza, explorateur français d’origine italienne, dont la capitale de la République du Congo tirera son nom : Brazzaville.

Globalement, même remarque que pour Pura Vida (qui nous emmenait en Amérique centrale) : un peu trop fouillis, trop de personnages et de lieux que l’on ne connaît pas, et l’on s’y perd un peu. Une simple carte de l’Afrique localisant les lieux, les fleuves, les villes mentionnées en début d’ouvrage n’aurait pas été superflue.

Une fois encore, il est préférable de connaître l’histoire (un peu) et la géographie (beaucoup) pour apprécier les œuvres de Patrick Deville à leur juste valeur…

Reste la découverte de cet explorateur atypique, pacifiste, tenant à payer et nourrir décemment les porteurs utilisés dans les expéditions, allant même jusqu’à s’opposer au ministre des Colonies français qui veut soumettre les nouveaux territoires découverts au régime de la concession : on confie alors ces terres aux sociétés privées pour l’exploitation… Voir à ce sujet Voyage au Congo d’André Gide pour se faire une idée de l’horreur coloniale qui en résulte.

L’auteur aurait pu se concentrer sur cet explorateur qui  mérite l’attention, mais ce serait trop simple. Il nous emmène vers d’autres personnages, passant de l’un puis à un autre au gré des lieux traversés : Livingstone, Stanley, et d’autres moins connus comme Emin Pacha d’Equatoria ou Tippu Tip de Zanzibar… Tous explorant le cœur de l’Afrique, cherchant les sources des fleuves, ou à tracer les routes commerciales d’Ouest en Est ou du Nord au Sud. Équatoria représente d’ailleurs la partie Sud du Soudan, aux sources du Nil.

Autres articles sur Patrick Deville :

Patrick Deville est un écrivain français né en décembre 1957. Il suit des études de littérature comparée et de philosophie à Nantes, puis voyage pas mal apparemment. En 2011, le magazine Lire élit Kampuchéa meilleur roman de l’année. En 2012, il reçoit pour Peste & Choléra le prix Femina, le prix du roman fnac, et le prix des Prix littéraires.

Opium Poppy – Hubert Haddad

Opium Poppy - Hubert Haddad Deuxième roman que je lis de cet auteur, après Palestine, qui ne m’avait pas particulièrement plu, notamment le style employé par l’auteur.

Il en est un peu de même pour celui-ci, même si sa lecture a tout de même été plus plaisante : l’auteur ne s’envole pas dans de grandes phrases poétiques, et reste plus concret, ce que je préfère de beaucoup.

Mais bon, l’histoire est quand même un peu simpliste, avec ce gamin afghan paumé à Paris (on le serait à moins !) après avoir subi la guerre en Afghanistan, perdu sa famille, et même obligé de tuer son propre frère, avant de partir en exil… L’histoire se terminera mal.

Petit roman, il a l’avantage de se lire assez vite. Mais que d’évidences dans ce récit ! Alors, oui, la guerre c’est moche, et les conséquences sur les enfants terribles.

Hubert Haddad est né en 1947 en Tunisie. Écrivain de langue française, poète, romancier, historien d’art.

Sur les falaises de marbre – Ernst Jünger

Sur les falaises de marbre - Ernst Jünger C’est le libraire qui m’a conseillé ce livre alors que l’on parlait de « belle écriture ». J’avais pour ma part entendu parler de cet auteur, mais pour un autre livre : Heliopolis (mi-SF, mi-philosophique, ça me tentait bien), hélas épuisé apparemment.

Les critiques parlent du chef-d’œuvre d’Ernst Jünger pour ce roman allégorique (fable ?), écrit peu avant la seconde guerre mondiale (1939), et où certains veulent voir un avertissement contre le nazisme.

Le sujet est celui de la civilisation contre la barbarie, et de l’impossibilité de rester neutre. Tout cela dans un monde imaginaire, La Marina, où deux frères vivent paisiblement dans un ermitage, occupés par leur bibliothèque et leur herbier, vivant en accord avec la nature, etc… Mais le Grand Forestier, seigneur du pays au nord, va envahir et détruire La Marina. Oh le vilain méchant !

Je n’en dirai pas plus, vu qu’arrivé à la moitié, j’ai refermé le bouquin. Peut-être y retournerai-je un jour, vu que tout le monde semble unanime, mais franchement, ça ne m’a pas du tout plu et je m’ennuyais ferme page après page : beaucoup trop éloigné de la réalité à mon goût. Exemple au hasard :

Une période étrange s’ouvrit alors pour nous à La Marina. Tandis que dans le pays le crime prospérait comme le réseau des moisissures sur le bois pourri, nous nous absorbions de plus en plus profondément dans le mystère des fleurs, et leurs calices nous semblaient plus grands, plus radieux que jamais. Mais avant tout nous poursuivions notre travail sur le langage, car nous reconnaissions dans la parole l’épée magique dont le rayonnement fait pâlir la puissance des tyrans. Parole, esprit et liberté sont sous trois aspects une seule et même chose.

Il semble bien que l’épée magique n’ait pas suffit à sauver La Marina…

Ernst Jünger (1895-1998) est un écrivain allemand. Il participa aux deux guerres mondiales, dans les troupes de choc au cours de la première et sous l’uniforme de la Wehrmacht comme officier de l’administration militaire d’occupation à Paris à partir de 1941. Officiellement, il s’est tenu à l’écart de la vie politique de son pays à l’arrivée des nazis au pouvoir, mais cette vision est contestée par certains comme Michel Onfray (qui fidèle à son habitude décortique la vie du personnage et la compare au contenu de son œuvre). Figure controversée dans son pays, sa vie d’homme de lettres est apparemment plus importante que celle de militaire…

Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…