Encore un très bon film, V.O. en langue Maya (ce qui doit être assez rare), ce qui se révélera être la clef du film lors de l’épilogue que je n’ai pas vu venir et qui m’a laissé coi !…
Maria, une jeune fille de 17 ans, vit avec ses parents au pied d’un volcan au Guatemala. Ils sont pauvres, et vivent de la récolte du café, travaillant pour le compte de propriétaires terriens. Maria est promise au fils du propriétaire, qui vient de perdre sa femme, mais elle rêve d’échapper à son destin en s’enfuyant avec Pepe, un jeune travailleur qui compte partir aux États-Unis, pays de toutes les promesses d’une vie meilleure (« c’est là, derrière le volcan, il y a juste le Mexique à traverser »).
Mais Pepe veut que Maria « soit gentille » avant de lui promettre quoi que ce soit. Un soir, Maria vient le retrouver avec une bouteille d’alcool (ce même alcool blanc que, dans la scène assez drôle d’ouverture, on voit la mère faire boire à un verrat trop peu enclin à faire son office !). Maria va s’offrir à Pepe, et se retrouver enceinte…
La suite, je vous laisse la découvrir… La mère de Maria, une femme forte et courageuse, va la défendre et lutter pour sa fille (l’actrice et le rôle sont magnifiques). Ces familles vivent encore sous le poids des superstitions, mâtiné de religion chrétienne, et totalement dépendants des propriétaires, car ne parlant pas l’espagnol, la langue officielle (et encore moins l’anglais). C’est donc le fils du propriétaire qui fera office d’interprète auprès des autorités, et bien sûr, il en usera à son profit.
Un film fort, avec des paysages somptueux, et qui traite du problème social de ces populations, sans aucune éducation, qui sont littéralement pieds et poings liés aux propriétaires terriens, sans réel espoir d’une vie meilleure. Que faire quand on est un étranger dans son propre pays ?
Jaryo Bustamante, né en 1977, est un réalisateur, scénariste et producteur guatémaltèque. Il a étudié le cinéma à Paris et à Rome.
Bouquin offert par mon libraire (« sans aucune garantie, je ne l’ai pas lu… ») avant que je ne déménage ; sur la marge, il est écrit « Exemplaire offert »…
Encore un film qui m’a bien plu, merci à la bonne programmation du TNB de Rennes.
Je crois que c’était lors d’un reportage de Stade2 qui présentait le portrait pour le moins atypique de ce chef d’entreprise, également premier actionnaire et président du Montpellier Hérault Rugby. L’homme avait un parcours incroyable (fils de bédouin syrien), un discours très humble et reconnaissant à la France dont il a pris la nationalité.
Quand j’avais lu
Après
C’est par un article du Canard enchaîné que j’ai entendu parler de cet auteur ; c’était pour un autre livre (« Tribulations d’un précaire ») mais il y avait une référence à celui-ci, son premier roman. Il en était dit le plus grand bien, humour décapant dans un Amérique où sévit le chômage…
Si le dernier film que j’ai vu,
Depuis l’installation de la nouvelle ROM sur mon smartphone (voir article précédent), je n’avais plus de guidage vocal lors du suivi d’un itinéraire avec OsmAnd.