Le général dans son labyrinthe – Gabriel Garcia Marquez

Le général dans son labyrinthe - Gabriel Garcia Marquez On a beaucoup parlé de Gabriel Garcia Marquez lors de sa mort en avril dernier, et les ventes de « Cent ans de solitude » ont dû augmenter de manière significative. Pour ma part, je l’avais lu il y a longtemps, et j’avais beaucoup aimé, malgré la difficulté à s’y retrouver au fil des générations. 😉

Interrogé à propos de GGM sur France Culture, Alain Finkielkraut avait dit quelque chose de ce genre : quand je range un livre dans ma bibliothèque, il y a deux endroits : celui pour les livres que je ne vais pas relire, et l’autre pour ceux dont je sais que j’y reviendrai un jour. Parmi ces derniers, et concernant GGM, c’est « Le général dans son labyrinthe », qui raconte les derniers jours de Simon Bolivar.

Lorsque je suis passé chez le libraire le commander, il était disponible en poche. Je le commande donc, on attend quelque jours, puis la livraison est annulée ! et bizarrement le livre n’est alors plus disponible qu’en format broché… après discussion avec le libraire, il est bien possible que le format poche ait été « retiré » afin de privilégier un stock d’édition  brochée invendu…

Revenons au livre : je n’ai pas particulièrement aimé, les souvenirs de Simon Bolivar étant un peu trop foisonnants, la légende se mêlant à l’histoire (c’est un roman) avec la concours de la plume de GGM qui ne demande que ça…  Mais aussi et surtout parce que je ne connais pas l’Histoire… ce livre m’a d’ailleurs donné l’envie d’en savoir plus sur le personnage : une biographie de Simon Bolivar doit être passionnante.

Car Simon Bolivar , « El Libertador », a eu une vie incroyable, libérant plusieurs pays d’Amérique du Sud des colons espagnols : Bolivie, Colombie, Équateur, Pérou et Venezuela, rien que ça. Son but ultime était de créer la Grande Colombie, qui regroupait Équateur-Colombie-Panama-Venezuela en un seul pays, afin de mieux résister aux espagnols ou royalistes. Mais le projet ne lui survivra pas.

Ce livre raconte donc ses derniers jours, emplis de mélancolie : le général est malade, à l’article de la mort, voyant son rêve d’unification se déliter doucement, au gré des conflits naissants alors qu’il vient à peine d’annoncer qu’il quitte définitivement le pouvoir. Une longue descente le long du río Magdalena, dont l’issue ne fait guère de doute.

Gabriel Garcia Marquez (1927-2014) est un écrivain colombien. Il reçoit le prix Nobel de littérature en 1982. « Cent ans de solitude » est son chef-d’œuvre, qui lui apporta la célébrité.

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