Plus de guidage vocal dans OsmAnd

navigation avec osmand Depuis l’installation de la nouvelle ROM sur mon smartphone (voir article précédent), je n’avais plus de guidage vocal lors du suivi d’un itinéraire avec OsmAnd.

Après un peu de recherche, cette ROM n’inclut pas de système TTS (Text To Speach) par défaut. Il faut donc l’installer à la main puisque je n’ai pas activé mon compte Google sur le smartphone (et donc pas de Google Play) ; j’ai alors téléchargé (ici) puis installé le « Google Text-to-speach APK ».

Mais cela ne suffit pas, il faut aller l’activer dans les paramètres, télécharger le fichier de langue, et enfin tester le fonctionnement d’abord au niveau d’Android, puis dans OsmAnd. Voyons tout cela en détail…

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Motorola Moto G : passage à Android 5.1 avec la « Stock ROM »

XT1039 peregrine - Android 5.1 L’étape suivante pour mon Motorola Moto G 4G LTE, c’était de passer à Android version 5.1, également appelé Lollipop. Et comme je l’avais rooté (voir ici), la mise à jour automatique de Motorola ne passait pas (voir ).

Dans ce dernier article, j’avais repéré une ROM alternative qui me convenait, mais n’était pas encore disponible pour la version EU de ce smartphone. C’est maintenant chose faite (depuis juillet en fait), mais je n’étais pas pressé, et nous en sommes maintenant à la v1.1 (la troisième), il valait donc mieux attendre. Elle est disponible sur la page « Stock Motorola 4G Lollipop ROM Collection » du forum XDA.

Il s’agit de la stock ROM, c’est-à-dire la même ROM que celle qu’utilise Motorola (factory firmware image) : c’est pour moi le gage d’être le plus proche possible de la ROM d’origine. De plus il existe deux versions disponibles, la première « Untouched », c’est-à-dire sans aucune modification, et la seconde « Optimized », qui intègre plusieurs modifications très pratiques, comme le root, la suppression de services Motorola non nécessaires au système, et d’autres optimisations. C’est cette dernière que j’ai installé.

Tout s’est bien passé au final, même si je me suis fait quelques sueurs froides…

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Fatima – Philippe Faucon

Fatima - Philippe Faucon

Je suis allé voir ce film au TNB de Rennes, puisque je suis désormais Rennais… et que la programmation du TNB a l’air de qualité, loin des blockbusters que les grandes salles nous proposent.

À vrai dire, je n’ai pas été plus enthousiasmé que ça par ce film en  fait plus proche d’un documentaire social, fait de courte scènes qui se suivent les une après les autres, pour finir par former le portrait de cette femme courageuse qui fait tout son possible pour élever ses deux filles.

Fatima est divorcée ; Nesrine, sa fille aînée, est sérieuse et entame des études de médecine qu’il va falloir financer ; Souad, sa seconde fille est encore lycéenne et en pleine rébellion. Fatima leur parle en arabe, ses filles lui répondent en français.

Le problème traité est celui de cette femme qui ne peut pas vraiment s’intégrer, travaille très dur pour ses enfants, et pourtant le fossé se creuse avec Souad, qui ne mâche pas ses mots pour lui dire ce qu’elle pense de tout ça. Cette scène le résume très bien :

Le rythme général est vraiment très lent, et la chronologie absente, si bien que j’étais tout surpris de voir Nesrine attendre les résultats de sa première année de médecine à la fin du film… C’est ce qui m’a gêné à la sortie du ciné, il n’y a pas vraiment d’histoire, juste des scènes sur le sujet collées les unes aux autres. Mais il y a une douceur dans le portrait dressé de cette femme qui fait pardonner bien des choses…

Lonesome dove- Larry McMurtry

Lonesome dove- Larry McMurtry

Ultime recommandation de mon libraire à qui je venais dire adieu puisque je déménageais et quittais la ville : « Si tu aimes les westerns, tu vas aimer ce livre… Même Barak Obama l’a lu ! »…

Et il avait raison, c’est exactement ça ! Comme indiqué sur le quatrième de couverture : « Si vous devez ne lire qu’un seul western dans votre vie, lisez celui-ci», et la phrase est de James Crumley, un auteur de polars que j’aime bien, et que j’avais découvert avec « Le Canard siffleur mexicain».

Lonesome dove, c’est un bled du Texas, où il n’y a pas grand chose à faire. C’est l’endroit où ont choisi de s’installer deux anciens Texas Rangers, Augustus McCrae et Woodrow Call, après avoir passé une bonne partie de leur vie à « pacifier » la région, comprendre se battre contre les Comanches pour que les blancs puissent s’y installer. Gus est autant bavard que fainéant, quand Call est mutique et un bosseur obsessionnel.

Ils vivotent de la vente de chevaux, n’hésitant pas à traverser la frontière mexicaine pour aller en voler quelques uns quand il le faut : c’est moins dangereux que de ce côté-ci de la frontière, où le vol de chevaux est puni de pendaison.

Call décide un beau jour de voler du bétail au Mexique, pour l’emmener dans le Montana et y établir un ranch : la région est à peine « pacifiée », mais on la dit parfaite pour le bétail avec ses immenses prairies… et être les premiers à y amener du bétail c’est s’assurer d’un bel avenir… La route sera longue (plusieurs milliers de kilomètres), et pleine de dangers, tant pour les hommes que pour les animaux.

Lonesome dove- Larry McMurtry J’ai bien aimé cette histoire, malgré un début un peu lent, où le verbiage de Gus fatigue un peu, tout comme les interrogations existentielles du jeune Newt. Mais tout cela prend sa place quand les choses s’animent et qu’il faut prendre la piste. La vie telle qu’elle était à l’époque est très bien retranscrite : une vie dure, sans confort, que l’on soit homme ou femme, aguerri ou non… La plupart des cow-boys n’ont aucune éducation, et savent peu de choses de la vie, si ce n’est monter à cheval et s’occuper d’un troupeau. La nature ne fait pas de cadeau, les indiens non plus, et c’est bien sûr encore plus compliqué si vous êtes une femme (les deux personnages féminins de l’histoire ont de fortes personnalités).

La lecture est agréable, les personnages savoureux, bref une bonne alternative aux polars aussi vite lus qu’oubliés !

Larry McMurtry, né en 1936, est un  un romancier, essayiste et scénariste américain. Lonesome Dove a remporté le Prix Pulitzer de la Fiction en 1986. Il a également écrit avec Diana Ossana le scénario du film Le Secret de Brokeback Mountain.

La physique des catastrophes – Marisha Pessl

La physique des catastrophes - Marisha Pessl

Livre recommandé par le libraire : « jeune auteur qui vous emmène dans des histoires incroyables… » Je me suis laissé convaincre, et j’ai acheté son deuxième roman (Intérieur nuit) pour l’offrir à des amis (le libraire venait de le finir et en était encore tout retourné !), et pris celui-ci (son premier roman publié) pour moi-même : au moins, il est en format poche.

L’auteur serait donc l’enfant prodige de la littérature américaine, et ce roman a été élu comme l’un des meilleurs livres de l’année 2006 par le New-York Times.

Alors… bon, encore un auteur américain qui est payé à la ligne ! Le roman fait 800 pages… un bon tiers en moins ne lui aurait pas fait de mal, et sans rien perdre de l’histoire. On s’ennuie ferme devant la lenteur de l’intrigue ; c’est important de bien présenter les personnages, ok, mais à un moment, il faut démarrer ; ici ça se passe à la page 280, et il faudra attendre la page 496 pour en venir au moment décisif du récit !

Roman brillant ? en fait non… Le personnage principal est brillant, ce qui est différent. Bleue (c’est son nom) est une élève douée, élevée par son père, encore plus doué s’il n’est pas un génie. Il sait tout sur tout, et sa fille ne peut faire moins qu’être la première de sa classe.

Blue nous raconte l’histoire à la première personne, et en bonne surdouée, nous abreuve au moindre bout de phrase de références constantes à des auteurs ou des ouvrages de référence, parfois bidons, parfois instructives, mais finalement un peu fatigantes, car venant casser le fil du récit. Globalement, cela donne un effet « universitaire » au texte dont je me serais bien passé.

L’histoire quant à elle est beaucoup trop délayée pour qu’on prenne vraiment plaisir à tourner les pages (on fatigue plutôt). Et paradoxalement, j’ai trouvée la fin laborieuse, avec un sentiment d’inachevé. Quant à l’examen final qui clôt le livre, j’avoue ne pas avoir eu le courage de le lire, je n’en pouvais plus !

Marisha Pessl, née en 1977 est une écrivaine américaine.

Faillir être flingué – Cécile Minard

Faillir être flingué - Cécile  Minard

Livre conseillé par la libraire, ma seule condition étant un format poche. Ce livre a par ailleurs reçu le prix Livre Inter 2015.

C’est une histoire du Far-West, au temps des premiers pionniers qui s’aventurent dans les territoires indiens… Et ils sont nombreux les personnages à être présentés dans la première partie du livre, sans qu’on sache vraiment ce qui les relie les uns aux autres… Ils atterriront finalement tous dans une petite ville, pour s’y installer et y vivre.

Je n’ai pas trop aimé cette histoire, particulièrement le contraste entre la première partie, qui se passe dans la plaine, au milieu des territoires indiens, avec des personnages et des rites mystérieux qui intriguent le lecteur… pour basculer dans la deuxième partie dans cette petite ville ou chacun n’aspire plus qu’à une chose, monter sa petite affaire et gagner des dollars qui se révèle d’une banalité décevante. Et pourtant, certains personnages semblaient peu enclins à une vie sédentaire…

Si l’écriture est agréable, on a un peu de mal à s’y retrouver dans tous les personnages présentés au début, passant de l’un à l’autre sans que l’on comprenne grand chose à ce qui se passe… Et les mystères évoqués seront tout simplement oubliés une fois arrivé en ville, laissant sèchement le lecteur sur sa faim.

Histoire finalement décevante, sans grand intérêt. Limite « ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants ».

Cécile Minard, née à Rouen en 1969, est un écrivain français.

La lettre à Helga – Bergsveinn Birgisson

La lettre à Helga - Bergsveinn Birgisson

Livre conseillé par la libraire, ma seule condition étant un format poche. Ce livre a par ailleurs reçu le prix du meilleur roman des lecteurs du POINT sélection 2015.

Il s’agit d’un petit roman d’une centaine de pages, très vite lu donc… et ce n’est pas plus mal, parce que je n’y ai trouvé que peu d’intérêt.

C’est l’histoire d’un homme au seuil de sa vie, Bjarni, qui écrit une longue lettre à l’amour de sa vie, Helga… Sauf que cet amour est toujours passé en second pour lui : il est resté avec sa femme légitime, et s’est contenté d’aimer Helga de loin… Non content de s’apitoyer sur son sort, il persiste à en attribuer la responsabilité à Helga, ce qui est assez vite énervant !

Le  décor est celui de l’Islande et des grands espaces ; Bjarni est éleveur de brebis, Helga fermière. Nous aurons donc droit à de grandes phrases sur la nature, les anciennes valeurs du temps passé, etc…

Personnellement, j’ai trouvé ces digressions sur la nature et le mode de vie des anciens un peu lassantes et répétitives. Bajrni se réfère toujours au passé, au bon sens paysan… il aurait mieux fait d’apprendre à penser par lui-même, ça lui aurait été plus utile ! Un pauvre type, au final, c’est l’impression qu’il m’a donné.

Bergsveinn Birgisson, né en 1971 à Reykjavik1, est un écrivain islandais, spécialiste de littérature médiévale scandinave .

Arrive un vagabond – Robert Goolrick

Arrive un vagabond - Robert Goolrick Livre conseillé par la libraire, ma seule condition étant un format poche.  Ce livre a par ailleurs reçu le grand prix des lectrices ELLE roman 2013.

Dès les premières lignes, on est longuement prévenu : même si tout souvenir est une fiction… il s’agit d’une histoire vraie !! Et mieux encore, c’est un véritable mythe qui va nous être conté…
En fait, l’auteur aurait transposé un fait-divers ayant eu lieu en Russie dans sa Virginie natale. Tout ça pour une histoire somme toute assez banale si on la résume à l’essentiel : un mari trompé, un meurtre et un suicide…

L’intérêt du roman est ailleurs en fait, dans la description de la vie de cette petite bourgade dans les années 50, avec ces gens simples dont la seule valeur est le travail, à l’honnêteté scrupuleuse, et avec qui la croyance en Dieu est difficilement discutable : il y a cinq églises pour les cinq cents habitants, en comptant celle réservée aux noirs ! Car même si ces braves gens n’ont rien contre les noirs, ces derniers vivent à l’écart du village : c’est le racisme ordinaire au  quotidien… Ça se passe comme ça à Brownsburg, Virginie, en 1948.

Arrive donc un vagabond, Charlie, qui va s’éprendre de Sylvan, une très belle jeune fille venue de la campagne, hélas mariée à un rustre qui l’a en fait « achetée » à ses parents pour quelques billets. Le drame ne peut alors qu’arriver…

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