Après La Commune de 1871 – Jacques Rougerie [collection Que sais-je?], écrit par un historien contemporain et offrant un excellent résumé de ce moment de l’histoire où le peuple de Paris se souleva,
J’ai lu ce livre qui est un bon complément puisque cette fois l’auteur (journaliste, membre du premier conseil de la commune) s’attache à décrire le modèle de société que la Commune voulait organiser. Que pensait-elle ? Que voulait-elle ?
C’est le troisième bouquin de Hunter S. Thompson que je lis : j’avais commencé par Las Vegas parano (1972), récit totalement déjanté d’une escapade à Las Vegas par un journaliste et son avocat sous l’emprise de la drogue et de l’alcool, illustrant ainsi la fin du rêve américain… C’était aussi la découverte du journalisme gonzo, inventé par Thompson, et consistant à s’immerger dans le sujet à traiter, avec toute la subjectivité que cela entraîne.
J’avais ensuite lu Hell’s Angels (1965) : Hunter S. Thompson, fasciné par le groupe de motards légendaire, intègre ce dernier pendant un an… L’histoire se …
C’est le deuxième livre de Nietzsche que je lis, après Par delà bien et mal, et qui se présente sous la même forme, à savoir une série de textes courts, autant de réflexions sur une multitude de sujets comme la morale, la science, la logique, la santé, la religion, etc… bref sur la vie.
Je n’ai pas respecté l’ordre chronologique, puisque Nietzsche dit du Gai savoir qu’il est une introduction à Ainsi parlait Zarathoustra, de même que Par-delà bien et mal est son commentaire.
Je ne suis d’ailleurs pas pressé de lire Ainsi parlait Zarathoustra, poème philosophique et …
C’est le premier roman de Houellebecq que je lis, et ce grâce aux amis qui me l’ont offert pour mon anniversaire. L’un d’entre eux ne tarit d’ailleurs pas d’éloges sur ses romans, et prédit qu’il deviendra un auteur classique dans le futur.
On rentre très facilement dans l’histoire, celle de Jed, artiste peintre qui va rencontrer un certain succès, une très jolie femme, Houellebecq lui-même (et même Frédédric Beigbeder, tous deux mis en scène dans le roman).
Le style est fluide, sans fioritures et agréable à lire, l’auteur s’amusant tout de même parfois, comme ici lors de la visite d’un …
C’était le cadeau de Noël de ma sœur Dominique et de son ami Paul, ce dernier ne tarissant pas d’éloges à son sujet et attendant le tome 2 avec impatience.
L’auteur s’est apparemment donné pour tâche de raconter le XXème siècle en trois volumes, et le premier traite logiquement de la première guerre mondiale. C’est donc avec intérêt que je me suis attaqué à ce gros pavé de 998 pages.
Hélas, cette grande histoire du siècle n’est vue qu’à travers le petit bout de la lorgnette : un groupe de personnages (anglais, américains, allemands et russes — mais pas de …
C’est le libraire qui m’avait décrit cet écrivain sud-coréen comme l’un des plus grand d’Asie. Quand j’ai vu celui-ci sur la table, avec cette petite critique du Canard enchaîné « Un roman tendre et délicat sur une fille de joie et de peines… » sur la couverture, je l’ai emporté.
Shim Chong est une figure mythique de l’imaginaire coréen. Le roman se déroule à la fin du XIXème siècle dans une Asie en pleine tourmente avec l’arrivée des occidentaux et leurs bateaux à vapeurs (les navires noirs) qui forcent l’ouverture des ports pour le commerce (début de la mondialisation, …
Ce texte d’Étienne de La Boétie est souvent cité comme une référence, je l’avais donc mis sur ma liste. S’il ne fait en lui-même qu’à peine quarante pages, l’introduction de Simone Goyard-Fabre en fait plus de cent vingt, donnant un peu d’épaisseur au livre.
Cette introduction est très intéressante, décrivant très bien ce qu’est Le Discours et ce qu’il n’est pas, sa date de composition incertaine, donnant le contexte historique, etc… C’est toujours un peu frustrant de lire 120 pages à propos d’un texte que l’on s’apprête à lire, mais c’est assez réussi cette fois.
Cadeau de mon libraire (j’avais passé une belle commande) ? en fait offert par J’ai Lu dans le cadre d’un programme « Livre offert pour deux achetés » comme indiqué sur la couverture.
Oui mais ma commande ne comportait aucun J’ai Lu ? apparemment le libraire semble prendre certaines initiatives personnelles… et c’est très bien comme ça, c’est pour cela que je l’aime !
Alors c’est le genre de roman à base historique, et excessivement romanesque. Nous allons suivre les aventures rocambolesques de Vitus, abandonné dès la naissance, élevé dans un monastère par les moines, y apprenant la médecine, puis …
Noam Chomsky, j’en avais entendu parler par Daniel Mermet lors du reportage Chomsky et Cie, passionnant de bout en bout, et qui mérite largement le détour.
Après avoir lu Propaganda, d’Edward Bernays, qui explique comment la manipulation de l’opinion publique a été organisée dès le début du 20ème siècle, cet ouvrage explique comment les médias (journaux, télés) des pays dits démocratiques sont eux aussi de grands artisans de la propagande et n’ont rien de très différents des médias de pays dits totalitaires.
La couverture le dit très bien :
Il n’aura échappé à personne que le postulat démocratique
J’avais entendu parler de ce livre lors sa sortie il y a environ un an, et je m’étais dit que cela devait être intéressant de lire cette immersion de Florence Aubenas chez les travailleurs précaires, du côté de Ouistreham.
Comme indiqué sur la couverture, il s’agit d’un reportage et non d’un roman. Non pas que cela soit particulièrement mal écrit, mais n’attendez pas pour autant de grandes envolées littéraires : le ton est assez froid, la narration factuelle, tout cela peut-être volontairement…
Florence Aubenas va donc se retrouver à faire des ménages sur les ferrys accostant pour une heure au …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…