Je continue mon exploration des années 60 aux États-Unis avec ce livre qui mérite franchement le détour. C’est Paul Jorion qui le mentionnait sur son blog, lors de sa vidéo du vendredi le 17 août dernier (voir ici).
Parlant de la violence d’état, et de cet homme à priori inoffensif à New-York sur lequel la police tira plusieurs coups de feu à bout portant, Paul Jorion pense alors à Ringolevio et à Emmett Grogan, qu’il définit comme « le grand théoricien du mouvement hippie… mais un hippie sérieux et très actif ».
Si Thompson représente le journalisme Gonzo, Tom Wolfe est lui l’inventeur du « nouveau journalisme », c’est-à-dire un style plus littéraire tout en respectant l’enquête et l’exactitude des faits : Investigation is an art, let’s just be kind of artists.
Acid test raconte l’histoire assez incroyable des Merry Pranksters (les joyeux lurons) et surtout celle de leur leader, Ken Kesey. On est en plein dans les années 60, le LSD n’est encore connu …
Avant de parler du livre, admirez le magnifique Stetson en pur bacon de la couverture ! Serait-ce de l’art gonzo ? [photo de staudinger+franke].
Revenons au bouquin, qui est un recueil de lettres de ce cher Hunter S. Thompson (voir cet article), ce dernier écrivant beaucoup et à propos de tout, les tapant sur sa machine à écrire en prenant soin d’en faire une copie sur papier carbone… dans l’espoir que ses lettres seraient un jour publiées en témoignage de sa vie et de son époque. C’est exactement ce qui s’est passé.
Quoi de mieux qu’un bon polar pour les vacances ? Avec celui-ci, je n’ai pas été déçu, même si je n’étais pas vacances !
C.W. Sughrue (appelez-le C.W.) est le privé américain typique, revenu de tout (y compris du Vietnam), sans grand espoir pour l’espèce humaine, et buvant largement plus qu’il ne faudrait (tout cela est sans doute lié). Il est également attiré par les femmes fatales, et si celles-ci ont un destin tragique, cela tourne vite à l’obsession.
L’histoire démarre fort, C.W. étant chargé de retrouver un certain Trahearne (écrivain de son état) à la demande de son ex-femme, …
C’est grâce au « Canard enchaîné » que j’ai découvert cet auteur, dans la rubrique littéraire « Lettres ou pas lettres ». J’avais d’ailleurs fait un article sur le blog : Le bonheur des petits poissons (2008).
Un nouvel article du Canard, tout ausi passionnant, signalait cette fois la sortie du Studio de l’inutilité. Cette fois, j’ai acheté le livre, et ce fut un véritable plaisir de le lire.
Simon Leys raconte… sur ses trois sujets préférés : la littérature, la mer, et la Chine. Et comme c’est un érudit, à l’esprit libre, qui sait parler simplement et qui …
Ce livre était sur la table du libraire, et il avait aimé : il met une petite fiche dans ce cas… et comme de mon côté je garde un a priori positif pour cet auteur dont le premier livre que j’avais lu, «Continents à la dérive», m’avait marqué… je me suis donc décidé à embarquer celui-là sans attendre deux ans pour le format poche.
Nous allons faire connaissance du Kid, un jeune homme d’une vingtaine d’années, bracelet électronique à la cheville, qui vit sous un pont avec d’autres personnages peu avenants, rebuts de la société. Car ils ont …
Errant dans la librairie à la recherche d’un bon bouquin pour les vacances, je cherchais à me souvenir d’un auteur qui m’avait plu…
J’ai alors pensé à Simone de Beauvoir, avec son Amérique au jour le jour 1947. à la fois récit de voyage et portrait d’une Amérique qui n’a rien perdu de son acuité. Quand les philosophes de son talent se mettent à écrire des récits de voyage ou des romans, on a peu de risque d’être déçu !
Et c’est comme ça que j’ai choisi celui-ci, notant tout de même au passage qu’il avait obtenu le prix …
Livre acheté un peu au hasard, posé sur la table du libraire : auteur amérindien, une histoire d’indiens d’Amérique, je me suis dit que ce devait être pas mal.
Finalement, je n’ai pas vraiment accroché, à part quelques passages. Certes, c’est bien écrit, mais cette histoire un peu abracadabrante aux multiples personnages m’a semblé plutôt ennuyeuse au final. On passe son temps à revenir sur l’arbre généalogique présenté au début de l’ouvrage pour tenter de s’y retrouver, puis on abandonne tellement la confusion règne entre les enfants légitimes, illégitimes, adoptés, ceci sur plusieurs générations.
Après La Commune de 1871 – Jacques Rougerie [collection Que sais-je?], écrit par un historien contemporain et offrant un excellent résumé de ce moment de l’histoire où le peuple de Paris se souleva,
J’ai lu ce livre qui est un bon complément puisque cette fois l’auteur (journaliste, membre du premier conseil de la commune) s’attache à décrire le modèle de société que la Commune voulait organiser. Que pensait-elle ? Que voulait-elle ?
C’est le troisième bouquin de Hunter S. Thompson que je lis : j’avais commencé par Las Vegas parano (1972), récit totalement déjanté d’une escapade à Las Vegas par un journaliste et son avocat sous l’emprise de la drogue et de l’alcool, illustrant ainsi la fin du rêve américain… C’était aussi la découverte du journalisme gonzo, inventé par Thompson, et consistant à s’immerger dans le sujet à traiter, avec toute la subjectivité que cela entraîne.
J’avais ensuite lu Hell’s Angels (1965) : Hunter S. Thompson, fasciné par le groupe de motards légendaire, intègre ce dernier pendant un an… L’histoire se …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…