Ayant lu et apprécié les Mémoires d’Hadrien (1951), premier grand succès de l’autrice, je ne pouvais faire l’impasse sur cet autre roman historique, clé de voûte de son œuvre si l’on en croit Wikipedia.
Cette fois, nous sommes transportés au Moyen-Âge, en Flandres au XVIème siècle, dans une époque assez agitée entre les guerres de territoire et celles de religion. Tout cela est d’ailleurs un peu compliqué à suivre, entre les catholiques et les protestants (réformes calviniste et luthérienne), et la réforme radicale avec ses anabaptistes. Ces derniers, mêlant révolte religieuse et sociale, et s’écartant un peu trop …
C’est sur reddit (sujet « weekend culture » du vendredi) que j’ai entendu parlé en bien de ce roman. La personne disait qu’elle avait même eu la larme à l’œil au cours du récit.
Je dois dire que moi aussi, j’ai ressenti de l’émotion en lisant cette histoire touchante, très bien racontée, de ce violon dont l’âme a été brisée, et qui à travers le temps et l’espace va retrouver vie…
On est transporté dans un monde d’amour de la musique et de personnages aux sentiments nobles… Et franchement, ça fait du bien !
J’ai vu cette réédition sur le site dickien.fr, le titre ne me disant rien, je l’ai acheté en passant à la librairie. Après vérification je l’avais déjà lu, dans un recueil de romans de la collection Omnibus, édité par les Presses de la Cité (voir image ci-dessous). Mais c’était il y a si longtemps que je l’ai relu avec grand plaisir, n’en ayant gardé aucun souvenir ! 😳
L’histoire est plutôt sympa : dans une société extrêmement moralisatrice où toute chose non utile, le plaisir compris, est sévèrement réprimée (Vive le Rémor, ou le Réarmement Moral), Allan Purcell, cadre …
J’avais lu quelques Jack London récemment, et j’avais laissé de côté Croc-blanc, il était temps de combler cette lacune.
Cette fois, on est pour de bon dans un roman pour adolescent, l’histoire étant assez romanesque avec un happy-end digne de Disney à la fin ! De plus, le récit étant écrit du point de vue de Croc-Blanc, l’anthropomorphisme y est omniprésent, et gêne parfois la lecture.
On est loin de Martin Eden, le meilleur de ceux que j’ai lu ! Ceci dit, les aventures de Croc-blanc sont tout de même agréables à suivre, et le roman à lire. On …
J’aime bien cet auteur, que j’avais découvert avec l’excellent « L’homme qui aimait les chiens« , qui retrace sous forme romancée l’assassinat de Trostky à Cuba.
Ce roman-ci raconte l’histoire d’un groupe d’amis très soudés depuis le lycée, qui aime à s’appeler « Le Clan », et qu’un événement mystérieux va faire exploser (un mort et une disparition), amenant certains d’entre eux à s’exiler aux États-Unis ou en Europe. L’auteur va nous les présenter un par un, éclaircissant peu à peu le fameux événement (qui fera un peu « pschitt » à mon avis, mais peu importe).
Je crois que c’est ma sœur qui m’a parlé de cet auteur, et quand j’ai vu qu’il avait remporté le prix Nicolas Bouvier 2007 pour ce roman, je n’ai pas hésité une seconde.
Et c’est un vrai récit de voyage dans lequel nous embarque l’auteur, sans fioritures, on est pris par le rythme, tout peut arriver au prochain paragraphe, sans avertissement ni préambule.
Récit à la première personne de ce jeune français qui traverse sans trop de moyens l’Australie de Sydney à Perth, croisant des personnages atypiques, et qui une fois arrivé à Perth, à court d’argent, se retrouve embarqué …
C’est plus le titre que de bonnes critiques qui m’a attiré vers ce roman noir espagnol, entre polar et thriller, dans une Espagne encore marquée par le franquisme.
L’auteur nous emmène vite dans son intrigue, mêlant époque contemporaine et les années de la seconde guerre mondiale, quand l’Espagne est en pleine dictature militaire sous Franco. Les liens entre les différents protagonistes vont peu à peu se dévoiler, révélant des destins croisés et emmêlés…
Quand Maria, avocate, fait condamner en 1977 un policier pour tortures, elle ne se doute pas qu’en 1941, une femme a été froidement abattue pour avoir tenté …
On a tous appris à l’école que Magellan était le premier homme à avoir fait le tour du monde ! Mais le récit précis et détaillé qu’en fait Stefan Zweig vaut la peine d’être lu. L’auteur a lu toutes les archives et s’attache être précis et à préciser les sources (ou leur absence) quand il le faut.
Magellan, fort d’une solide expérience de marin et de soldat acquise lors de précédents voyages en Orient et au Maroc, doté d’un caractère effacé et taciturne, mais aussi très obstiné et ambitieux, sollicite auprès du roi Manoel du Portugal un poste qu’il estime …
Polar conseillé par « La petite librairie », décrit comme « un roman noir au grand air », je me suis dit pourquoi pas ? D’autant que j’ai déjà lu du James Lee Burke avec son flic favori Dave Robicheaux qui enquête dans la Louisiane profonde…
Ici c’est un autre de ses personnages auquel l’auteur nous convie, c’est Billy Bob Holland, ex-Texas Ranger devenu avocat, qui passe quelques jour dans le Montana, chez son ami Voss dit « le Doc », vétéran du Vietnam peu loquace, et prompt à régler ses comptes.
Ce roman a failli être prix Goncourt… Il était finaliste de ce scrutin très indécis. Personnellement, le sujet abordé ici me paraît plus intéressant que celui du lauréat, « Vivre vite », une remise en question d’un destin tragique à coup de « Et si… ».
Le Mage du Kremlin retrace l’histoire d’un homme de l’ombre participant à la prise de pouvoir de Vladimir Poutine. C’est un roman, mais inspiré de personnages et de faits réels.
Honnêtement, je n’ai pas appris grand chose de l’arrivée au pouvoir de Poutine : homme de Elstine, directeur du FSB (ex-KGB), il joue les …
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