Voilà un livre dont tout le monde a entendu parler, d’autant que nous fêtions l’année dernière le centenaire de son auteur, Claude Lévi-Strauss. Mais combien l’ont-ils lu ? j’étais surpris de constater que ni la libraire ni son employé ne l’avaient lu.
J’appréhendais en emmenant ce livre en voyage qu’il ne soit trop difficile à lire, qu’il faille des connaissances sérieuses en ethnologie pour le comprendre, etc…
Je fus vite rassuré. C’est d’abord remarquablement écrit, jusque dans le rythme et la construction des phrases… puis les idées évoquées sont d’une réelle richesse. Ce livre ayant été …
Voilà le premier bouquin que j’ai lu pendant le voyage. Un terrible fait d’hiver survenu dans les années 50 aux Etats-Unis attire l’attention de Truman Capote. Ce dernier se rend sur place, consulte les rapports, interroge les témoins (puis les accusés), et écrira à partir de ces matériaux une oeuvre de non-fiction, un roman réalité, « a non novel novel ».
Nous sommes en plein Middle West, et la première partie du roman décrit admirablement l’Amérique « idéale » de cette époque : une petite ville, des fermiers, (certains) riches mais travailleurs, honnêtes, aux valeurs morales fermement établies, et …
Après avoir lu Le portail, j’ai enchaîné avec « Le saut du Varan », également prêté par la journaliste française. Il s’agit cette fois d’un roman, le premier et le seul à ce jour de François Bizot.
L’histoire se passe au Cambodge, dans la région de Siem Reap et des temples d’Angkor. Le corps d’une jeune fille khmer est retrouvé dans la brousse, et l’ambassade francaise envoie un enquêteur sur place. Nous sommes en 1970, et la région est déjà en plein trouble, la zone du meurtre difficilement accessible.
Boni, le policier, rencontrera sur place Rénot, un ethnologue français, …
L’histoire sombre du Cambodge est à la fois complexe et récente. Bien sûr j’avais entendu parler des Khmers rouges, et de leurs massacres, mais sans plus. En lisant son résumé dans le guide Lonely Planet, j’étais surtout surpris par le fait qu’elle ne s’est terminée qu’en 1998, soit il y a une dizaine d’années.
Presque sans surprise, on retrouve les américains intimement mêlés à ces pages sombres de l’Histoire : en favorisant le coup d’état du général Lon Nol (1970) et mettant ainsi en place un régime corrompu à outrance, en envahissant le Cambodge avec les Sud-Vietnamiens, en bombardant le …
Petit roman par la taille (une centaine de pages, je l’ai lu d’une seule traite), mais quel style soigné, épuré, tout empreint de culture japonaise. On y plonge avec délice : l’histoire, son mode de narration qui l’éclaire sous des angles différents, les sentiments exprimés… Tout révèle la parfaite maîtrise de l’auteur.
L’histoire commence de façon originale : le narrateur (écrivain, poète, aucunement intéressé par la chasse) adresse un poème intitulé « Le fusil de chasse » à la revue « Le Compagnon du Chasseur », pour rendre service à un ami d’enfance, directeur de la dite revue.
Quand j’ai commencé ce roman, je me suis vite rendu compte que l’histoire ne m’était pas étrangère. Et pour cause, j’avais déjà lu ce roman, il y a pas mal d’années certes, mais je l’ai retrouvé dans une pile, et avec la même couverture en plus, alors pas d’excuse… Ceci dit, je l’ai relu avec plaisir.
L’histoire commence au début du siècle (1916), à New-York où des ouvriers creusent un tunnel sous l’Hudson. Les conditions de vie sont difficiles à cette époque. Un accident survient, et quatre ouvriers vont être happés puis rejetés par le fleuve. Nathan Walker, jeune noir …
Ce n’est pas impunément que l’on erre sous les palmiers, et les idées changent nécessairement dans un pays où les éléphants et les tigres sont chez eux.
– Goethe, « les Affinités électives » –
Telle est la citation en incipit du livre, et qui explique le titre. « Une pépite ! », c’est comme ça que le libraire me l’a présenté. « Une grosse, alors… » lui ai-je répondu tandis qu’il me montrait un exemplaire (près de 800 pages, un bon kilo). Ce n’est que plus tard que j’ai su qu’il avait reçu le prix Médicis, prix destiné à …
Enthousiasmé par « Le liseur », déçu par « Le noeud gordien », je me suis tout de même laissé tenté par ce dernier livre de Bernhard Schlink : « Le week-end ».
Le sujet est d’actualité, puisqu’il s’agit d’un membre de la Fraction Armée Rouge, libéré par le président de la République allemande. On a vu récemment en France la conséquence d’une simple déclaration à la presse de Jean-Marc Rouillan, ancien membre d’Action directe (rassurez-vous, ce n’est pas notre président de la République qui l’avait grâcié !). N’exprimant aucun regret, ce fût un retour direct à la case prison. …
Ne demande pas ton chemin à quelqu’un qui le connaît, tu risquerais de ne pas te perdre…
– Rabbi Nachman de Breslau –
Telle est la citation en incipit de ce livre qu’un collègue de boulot m’avait recommandé alors que nous discutions de mes longs congés à venir, et donc de voyage.
Un recueil de nouvelles, j’ai toujours un peu peur d’être déçu, que l’histoire se termine trop vite ! Et puis finalement, c’est très agréable à lire, une courte histoire, des portraits rapides, le besoin d’être clair et concis. Appréhension totalement infondée donc.
Le libraire de Puteaux me parlait l’autre jour de cet auteur avec enthousiasme, me montrant le gros pavé qu’il était en train de lire : « Contre-jour », le récit démarrant sur les traces des anarchistes de l’Ouest américain à la fin du XIXè siècle… que Thomes Pynchon, l’auteur, vivait caché depuis des années, pas de photos, pas d’interview à la presse… Je décidais tout de même de commencer plus petit, avec Vente à la criée du lot 49, deux cents pages en format poche.
Je crois que j’ai bien fait, je n’ai pas vraiment accroché. Une histoire …
Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…