Vous rappelez vous la première émission ? c’était en avril 2007, une seule émission, géniale, et puis plus rien. C’était une émisson conçue pour que les musiciens s’éclatent, fassent des boeufs, des jams… Le truc qui fait la différence, c’est que Manu Katché, avec sa carrière de batteur international, connait ce mileu comme sa poche, parle le même langage… L’ambiance s’en ressent immédiatement, puisque les invités font ce qu’ils aiment avant tout : jouer. Le montage de l’émission est très bien fait, on est en même temps dans les coulisses avec eux… Vraiment top !
One Shot Not est donc de retour, et le sera de manière régulière, le dernier samedi de chaque mois à 22h45 sur Arte. La première était hier soir, avec Calvin Russell en guest star… Un type très sympa, et qui avait l’air très content d’être là. Il raconte à propos de son passage en prison : « J’étais jeune, j’étais pas vraiment un mauvais gars. Je voulais juste m’amuser un peu… mais voilà, les policiers ont trouvé que je m’amusais trop ». On aura droit à plusieurs morceaux, un jam final de toute beauté… sans oublier la reprise de Cross Roads en début d’émission, avec Manu Katché à la batterie.
Il y avait aussi Stacey Kent, chanteuse de jazz classique, avec une voix très douce, maitrisée… et qui swing. Puis Craig Amstrong, compositeur plus connu pour ses musiques de films, ou sa collaboration avec des groupes comme U2, Texas ou Massive Attack (le son Massive Attack, c’est lui)… le morceau que l’on entendra y fait penser d’ailleurs. Et enfin Poni Hoax, un groupe français d’électro-rock : pas mal du tout, très pêchu, un chanteur à la voix de « crooner trash »; tous excellents musiciens, ils ont l’air de bien s’éclater. Manu Katche dira du batteur qu’il va trop vite pour lui ! C’est vrai qu’il est impressionnant sur leur premier morceau.
L’émission reste disponible sur Arte+ 7 jusqu’au premier février, si vous l’avez loupé. Prochaine émission dans un mois donc. Sans aucun doute un chouette rendez-vous.



Tirée d’un roman : Voyage au bout de la solitude, de John Krakauer, c’est l’histoire vraie de Christopher McCandless, un jeune américain qui, en 1990, à peine diplomé, abandonne tout et « prend la route » seul. Il refuse la société matérialiste, et quitte sa famille sans prévenir. Il va traverser l’Amérique, faire des rencontres, ne jamais s’attacher, puis prendre la direction de l’Alaska, pour se retrouver seul en pleine nature sauvage. La même quête que celle de Jack London, ou de Thoreau.
Voilà un petit truc pratique à faire sous Ubuntu : il arrive souvent que l’on veuille connaître la place qu’occupe une répertoire (sa taille sur le disque), et mieux encore ce qui prend de la place à l’intérieur de ce répertoire (fichiers, sous-dosssiers).

Un véritable petit bijou, ce livre. Petit par la taille, mais l’histoire qu’il raconte vous accroche vite. Quelque part dans le tiers monde (peu importe, en fait) les habitants d’un village doivent migrer, car la sécheresse est là. Mais où aller ? d’un côté le désert, de l’autre la guerre, au sud tout est déjà sec. Ces gens n’ont rien, leur seule richesse consiste en quelques animaux… La famille que l’on va suivre a une chamelle et quelques chèvres. Ils partiront avec une autre famille vers l’Est, vers le désert.
L’idée de petit roman écrit en 1824 est décrite ainsi par Constance de Salm : « en faisant éprouver, dans le court espace de vingt-quatre heures, à une femme vive et sensible, tout ce que l’amour peut inspirer d’ivresse, de trouble, de jalousie surtout« . Mais elle ajoute également : « mon intention n’a pas été seulement de faire un tableau complet de cette multitude de vives sensations, qui sont, en quelque sorte, le secret des femmes, mais aussi de montrer jusqu’à quel point elles peuvent les égarer, et leur donner par là une utile et grande leçon« .
Ce roman était bien en évidence sur les tables de la FNAC de Rennes. Après avoir lu quelques paragraphes, je le prenais.