Le boulevard périphérique – Henry Bauchau

Le boulevard périphérique - Henry Bauchau Dernier bouquin conseillé par le libraire de Morlaix, et pas vraiment ce qui m’a le plus plu. Ce livre a pourtant reçu le prix du livre Inter 2008 (comme la banderole le prouve), et j’étais plutôt confiant.

Finalement, c’est peut-être le sujet (le cancer et la mort) qui ne m’a pas branché plus que ça. D’autant que le hasard faisant bien les choses, je me suis retrouvé à le lire à l’hosto lorsque je suis allé me faire retirer la vis de mon coude : ce n’est pas le meilleur endroit pour lire ce genre d’histoires ! 😉

Un homme, assez âgé pour avoir connu la seconde guerre mondiale, passe quotidiennement à l’hôpital rendre visite à sa belle-fille, atteinte d’un cancer, et dont on se doute assez vite qu’elle ne s’en sortira pas.

En parallèle, il se remémore son amitié de jeunesse avec Stéphane, d’abord frère d’escalade, puis résistant héroïque, et qui comme tous les héros trouvera vite la mort. Il se souvient de ce monstre froid comme seule la guerre peut en révéler, appelé Shadow, et qui, emprisonné à la fin de la guerre, avait demandé à le rencontrer pour parler de la mort de Stéphane. Étrange rencontre.

C’est très bien écrit, rien à dire de ce côté. La mort, on y aura tous droit, mais on s’accrochera probablement à la vie le plus longtemps possible. Notre entourage nous répètera qu’il reste encore une chance, et les médecins aussi : ce nouveau traitement, même s’il est plus dur à supporter… Et quelle attitude adopter lorsque l’on est de l’autre côté, à voir l’autre dépérir peu à peu ou reprendre momentanément des forces… pour mieux retomber. Durer, lutter, refuser, mentir… ou bien mourir en pleine force de l’âge comme Stéphane, qui ne craignait pas la mort ?

L’auteur réussit parfaitement à mélanger ce présent et ses souvenirs au milieu de ses réflexions personnelles, au fil de ses aller-retour sur le périphérique pour se rendre à l’hôpital. Vu le sujet, c’est extrêmement bien fait, et plein de sensibilité.

Henry Bauchau est né en 1913 à Malines (Belgique). Écrivain, poète, dramaturge, mais aussi psychanalyste, il vit à Paris depuis 1975. Très chrétien, il est également passionné par l’antiquité et le mysticisme oriental.

Mise à jour plugins

le nouveau wp dtree Ça faisait un bout de temps que j’avais divers problèmes avec le blog, depuis le passage en version 3.0.1 en fait (voir cet article).

Le plugin wp-dtree-30, qui sert à afficher les articles sous la forme d’un arbre dynamique, fonctionnait de manière aléatoire : les nouveaux articles n’apparaissaient pas immédiatement, mais quelques jours plus tard… enfin… s’ils le voulaient bien.

Et ce n’était pas le seul : wp-spamFree s’initialisait mal, et laissait passer des spams dans les commentaires de manière quasi quotidienne, m’obligeant à faire le ménage manuellement. Pour finir de dresser le tableau, j’avais aussi de nombreuses erreur 500 du serveur Free lors de la sauvegarde d’un article : même si l’article était bien sauvegardé, c’était plutôt ennuyeux.

Bref, il était temps de faire quelque chose. C’était certainement lié aux serveurs Free, offrant des ressources gratuites certes, mais limitées.

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France Culture en Seine-St-Denis

France Culture en Seine-St-Denis Vendredi dernier, France Culture se déplaçait en Seine-St-Denis pour toute la journée, l’occasion de parler de la banlieue et d’en rendre une image différente que celle trop souvent caricaturale des grands médias.

L’émission « Les Matins » se déroulait depuis le lycée Suger à St-Denis. Et pour l’occasion, les chroniqueurs étaient lié à la région; en particulier Ami Karim, slameur, qui avait donc préparé un texte de quatre minutes qui m’a beaucoup plu. Alors le voici, ouvrez vos oreilles, et partez « de l’autre côté du périphérique » :

Slam d’Ami Karim

St-Pol-de-Léon

Accéder à l'album Vacances en Bretagne toujours, et ballade en vélo du côté de St-Pol-de-Léon, en partant du « pont de la corde », suivant un « circuit vélo » qui se révèlera n’être qu’une route peu fréquentée…

Retour par le bord de mer, en suivant le GR34, et là c’était nettement mieux, même si comme d’habitude, le GR est interdit aux vélos. On se demande bien pourquoi, et tout le monde s’en fout manifestement, si tant est que l’on se respecte les uns les autres.

Grâce au temps disons incertain, de belles couleurs toutefois…

Les soldats de Salamine – Javier Cercas

Les soldats de Salamine - Javier Cercas Toujours conseillé par le libraire de Morlaix, voilà un excellent livre, qui a le mérite de parler de la guerre d’Espagne d’une manière tellement originale que les Républicains comme les Franquistes ont sans doute pu y trouver leur compte, et ce n’est pas la moindre des qualités de ce roman.

C’est aussi par le style utilisé par l’auteur, qui dialogue avec le lecteur et lui raconte comment il en en est venu à écrire ce roman, que la première accroche a lieu. L’écriture est limpide, le recul nécessaire et l’humour sont là (quand il parle de lui), et le sujet pourtant difficile parfaitement traité. Enfin, c’est l’occasion de mieux comprendre ce qui s’est passé et comment Franco est arrivé au pouvoir.

L’un des fondateurs de la Phalange, idéologue à la fois poète et écrivain, Rafael Sánchez Mazas, échappe de peu au peloton d’exécution alors que les troupes républicaines sont déjà en déroute, du côté de Barcelone, et s’apprêtent à passer la frontière. L’auteur, ayant entendu cette histoire, va alors se mettre à la recherche de ce soldat républicain qui a pourtant manifestement reconnu le phalangiste…

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Train de nuit pour Lisbonne – Pascal Mercier

Train de nuit pour Lisbonne - Pascal Mercier Un autre livre proposé par le libraire de Morlaix (« bien écrit, profond »), et qui commence tellement bien que je l’ai offert à des amis chez qui je passais le week-end. Mais finalement j’ai trouvé qu’il ne tenait pas ses promesses, et je l’ai terminé un peu laborieusement.

Ça commence pourtant bien avec Gregorius, 57 ans, professeur de langues anciennes à Berne, surnommé « le papyrus » par ses élèves, et à la vie réglée de façon immuable. Une rencontre furtive va pourtant faire basculer sa vie, et le faire partir pour Lisbonne à la recherche d’un écrivain dont le livre lui est tombé dans les mains et bouleversé par la même occasion.

Le livre en question, nous allons en avoir de très larges extraits tout au long du bouquin. L’auteur, Amadeu de Prado, a tout pour être heureux, mais ne l’est pas : excès d’intelligence et de lucidité sur le monde et les humains ? bref, il va nous livrer ses questionnements sur la vie, et c’est ce qui fascine Gregorius, qui y voit des similarités avec la sienne. En ce qui me concerne, c’est ce qui va vite me lasser, à tel point que j’appréhendais les-dits extraits, reconnaissables aux caractères en italiques. D’autant qu’ils peuvent faire plusieurs pages !

Ces réflexions philosophiques, j’ai trouvé que ça tournait pas mal en rond. On peut certes s’interroger à l’infini sur la vie ! L’auteur (Pascal Mercier, pas Amadeu) aurait pu ne garder les meilleures, et soigner le personnage de Gregorius, car de son côté, il m’a semblé que beaucoup de choses restaient sans réponse.

Car les réflexions d’Amadeu ne manquent pas d’intérêt, c’est plutôt leur nombre qui est vite lassant :

Est-il vrai que tous nos actes sont en grande partie déterminés par la peur de la solitude ? Est-ce pour cela que nous renonçons à toutes les choses que nous regretterons à la fin de notre vie ? Est-ce pour cette raison que nous disons si rarement ce que nous pensons ? Pourquoi, sinon, tenons-nous à tous ces mariages désunis, à ces amitiés mensongères, à ces ennuyeux repas d’anniversaires ? Qu’est-ce qui nous arriverait si nous renoncions à tout cela, si nous mettions fin à ce chantage insidieux et décidions de nous assumer ? Si nous laissions jaillir comme une fontaine tous nos désirs réduits en esclavage et la fureur que nous cause notre servitude ? Car cette solitude redoutée, en quoi consiste-t-elle réellement ? Dans le silence des reproches qui nous sont désormais épargnés ? Dans la nécessité abolie de marcher à pas feutrés, en retenant notre souffle, sur le champ de mines des mensonges conjugaux et des demi-vérités amicales ? Déplorons-nous la liberté de ne nous asseoir, à table, en face de personne ? L’abondance de temps qui s’ouvre quand se tait le feu roulant des rendez-vous ? Ne voilà-t-il pas des choses merveilleuses ? Un état paradisiaque ? Pourquoi alors en avoir peur ? Est-ce à la fin une peur qui n’existe que parce que nous n’avons pas réfléchi à son objet ? Une peur qui nous a été inculquée par des parents, des professeurs et des prêtres à la tête vide ? Et pourquoi sommes-nous en réalité tellement sûrs que les autres ne nous envieraient pas, s’ils voyaient à quel point notre liberté est devenue vaste ? Et qu’ils ne rechercheraient pas aussitôt notre société ?

Beaucoup (de points) d’interrogations comme vous pouvez le constater… 😉

Le sujet du livre, finalement, c’est la possibilité que l’on a tous de pouvoir sortir de notre quotidien pour réellement vivre notre vie. Mais Gregorius quittera Lisbonne et reviendra à Berne, et l’histoire ne dit pas ce qu’il fera de sa nouvelle liberté. Après les longs questionnements d’Amadeu, il n’y a plus de place pour que Gregorius vive sa vie, cinq cents pages sont déjà atteintes.

Pascal Mercier, de son vrai nom Peter Bieri, est né en 1944 à Berne, est un philosophe et écrivain suisse, et titulaire de la chaire de philosophie des langues de Berlin de 1993 à 2007.

La pointe de Primel

Accéder à l'album Toujours dans le Bas Trégor, ballade le long de la côté jusqu’à la pointe de Primel, et retour à Plouezoc’h par l’intérieur des terres en passant par Plougasnou (des noms qui sentent bon la Bretagne !).

L’occasion de voir une côte aux rochers de toutes formes qui se jettent dans la mer, de belles maisons (en pierre bien sûr), et de belles églises ou chapelles datant du XVe siècle. Sans oublier les hortensias, omniprésents et multicolores…

Le cairn de Barnenez

Accéder à l'album Vacances en Bretagne toujours, et cette fois je quitte le pays Pagan pour le Bas Trégor, au nord de Morlaix.

Première balade au cairn de Barnenez, qualifié de « Parthénon mégalithique » par André Malraux. Datant de près de 7000 ans, cette sépulture est plus ancienne que les pyramides d’Égypte, et peut-être le plus vieux monument du monde ! (selon Sciences & Vie).

Autour du cairn, sur la presqu’île, on trouve aussi de très belles maisons, beaucoup plus récentes certes, mais très jolies, face à la baie de Morlaix.

Tracker, recherche et indexation

Tracker

Tracker, c’est un projet GNOME de recherche et d’indexation évolué (qui n’est pas installé par défaut) sous Ubuntu. C’est bien pratique pour retrouver très rapidement un mot clef dans un document.

C’est un équivalent de Google Desktop (que j’utilise au bureau sous Windows, et qui existe aussi pour Linux)), sauf que ce dernier est sous licence propriétaire et qu’il vous faut donc croire Google sur parole. Et puis il est forcément moins bien intégré que Tracker au bureau GNOME.

Sauf que Tracker n’est pas encore parfait : par exemple, il n’indexe pas les mails de Thunderbird 3. Mais bon, l’outil de Thunderbird a été complètement refait et est très puissant en lui-même :

la recherche dans Thunderbird

Mais Tracker n’indexe pas tout ce que je croyais… par exemple le contenu des fichiers PHP qui ne sont pourtant finalement que des fichiers texte.  Alors j’ai passé un peu de temps à comprendre ce qui se passait, et voilà le résultat de mes recherches.

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Lectures, Ubuntu, Smartphone, Cinéma, entre autres…